Danse : Fin du Plateau jeune création
Du 24 au 28 février 2015 s’est déroulée à l’Institut français du Gabon (IFG), la 3e édition de cette séquence de formation en chorégraphie et scénographie, qui a permis à plusieurs jeunes danseurs gabonais de flirter avec le monde du professionnalisme.
Convaincu que le danseur peut vivre de son art, à l’instar de quelques rares exemples comme Andy Scott Ngoua et Gaell Tiger Ikonda dont les œuvres, «Comme Sa» et «Résistance», ont bénéficié d’une tournée africaine et européenne et d’une représentation au festival international de danse de Ouagadougou (Burkina Faso), au sortir des éditions de 2013 et 2014, le «Plateau jeune création chorégraphique de Libreville» a, une nouvelle fois, tendu la perche à plusieurs jeunes. Tout au long de la troisième édition de cet événement culturel, qui s’est déroulé du 24 au 28 février dernier, à l’Institut français du Gabon (IFG), Malanda Loumouamou, jeune scénographe professionnelle franco-gabonaise, et Sandrin Lekongui, directeur artistique du festival international «Akini Aloubou», ont formé des danseurs issus des huit compagnies en scénographie et écriture chorégraphique.
Pour Jean Rémy Ogoula Latif, qui est apparu satisfait au terme des formations et prestations, et particulièrement de l’apport de Qudus Onikeku, jeune danseur et chorégraphe nigérian, invité d’honneur de l’édition, l’initiative portée par l’association «Conscience africaine Evolution (CAE)» et l’IFG a pour vocation de susciter, chez les jeunes danseurs, l’envie de faire le choix du professionnalisme, donc de vivre de leur art, et d’imposer la présence du Gabon sur les festivals à travers le monde. «C’est une main tendue au talent et à la créativité gabonaise», avait indiqué le directeur artistique du Plateau dès l’ouverture, non sans remercier le ministère de la Culture, des Arts et Education civique pour son intérêt depuis la première édition.
Du vendredi 27 au samedi 28 février 2015, en plus du final offert par Qudus Onikeku, plusieurs prestations ont ravi le public, assurées par les compagnies No Comment (solo), Eben Dance (duo), Nö Limit Dance (solo et duo), Scorpion Dance (collectif), Haute tension Crew (duo), Projet Arac (collectif) et la Compagnie Solik de Gaell Tiger Ikonda (solo).
2 Commentaires
Félicitation mon frère pour ta réussite bien que beaucoup ne font pas carrière la dedans!!!
félicitation pour ton travail et merci enore pour tout;.