Le cours de droit de Moukagni-Iwangou à Daniel Ona Ondo
A la suite du refus opposé à sa requête relative à la convocation du Parlement en session extraordinaire, le président de l’UPG-loyaliste a récemment rappelé au Premier ministre quelques éléments juridiques.
La requête de Jean de Dieu Moukagni-Iwangou relative à la convocation du Parlement en session extraordinaire en vue de mettre en place la Haute cour de justice devant statuer sur le délit de «haute trahison» dont il accuse le président de la République n’a pas connu une suite favorable auprès du Premier ministre. Daniel Ona Ondo l’a clairement indiqué dans une lettre datée du 5 février dernier. Si pour justifier son refus, Daniel Ona Ondo a évoqué un «défaut de qualité» qui n’accordait pas au requérant le droit d’une telle demande, pour le président de l’UPG dite loyaliste, il s’agit d’une lecture erronée de la Constitution. Pour lui, il est un fait : depuis le début de ce contentieux, les acteurs institutionnels impliqués dans la procédure semblent ne lire la loi que par ses blocages. Une «logique pour le moins critiquable» de laquelle ne se démarque pas le chef du gouvernement.
En fondant son argumentation sur la loi n°11/83 du 31 décembre 1983, Daniel Ona Ondo aurait-il péché par paresse voire par crainte de prendre ses responsabilités, au risque de se fâcher avec le président de la République ? L’évidence saute aux yeux. D’autant que la réponse du Premier ministre, pour le moins simpliste et désinvolte, laisse penser qu’il est loin de maîtriser le sujet. «Vous vous êtes trompé», lui a rétorqué Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, rappelant à son interlocuteur que la loi sur laquelle il dit se fonder est abrogée depuis le 25 septembre 2011. Oubli ou ignorance de la part du Premier ministre ? La question reste posée. Qu’à cela ne tienne, ce qui apparaît déjà comme «une porte fermée sur la vérité» est certainement une décision prise pour protéger Ali Bongo, estime le président de l’UPG-Loyaliste, qui invite toutefois Daniel Ona Ondo à lire plus attentivement la Constitution qui, en son article 75, consacre une saisine par les citoyens, donnant ainsi la possibilité à tout plaideur de questionner les gouvernants devant la Haute cour de justice. Et ça, les conseillers juridiques du Premier ministre l’ont visiblement ignoré.
Face à ce qui ressemble à de l’incompétence doublée d’une fraude à la loi, l’on s’interroge désormais sur l’existence d’un Etat et davantage sur la force de la loi au Gabon ? Pour le requérant, «s’il y avait un Etat, au sens de l’état de droit, le débat sur l’acte de naissance d’Ali bongo Ondimba, qui questionne directement la fiabilité de l’état-civil au Gabon, aurait tout logiquement suscité, prima facie, l’ouverture d’une enquête commise par l’autorité de tutelle, c’est-à-dire le ministère de l’Intérieur, dont les services sont directement mis en cause». De même, ajoute-t-il, «s’il y avait un état, au sens de l’état de droit, le débat sur l’acte de naissance d’Ali Bongo Ondimba aurait, de jure, suscité la saisie d’office du ministère public et abouti à l’ouverture d’une enquête sans concession, sur cette délinquance en col blanc». Or, la mise en pratique de ces dispositions prévues par la loi semble utopique à ce jour.
S’il n’a pas souhaité courber l’échine devant les justifications peu convaincantes de Daniel Ona Ondo, Jean de Dieu Moukagni-Iwangou s’est voulu légaliste. Il a sollicité la production des décisions de nomination des magistrats sous mandat et le compte rendu de l’élection, par chacune des chambres, des parlementaires investis du mandat de juge à la Haute cour de justice dans les plus brefs délais, non sans omettre de promettre apporter quelques propositions «lorsque les conditions de l’échange franc et décomplexé seront réunies». Ceci, en sa qualité de «simple» citoyen intéressé par la question. Que répondra Daniel Ona Ondo à ça ? Tout reste à voir.
0 Commentaires
M.MOUKAGNI reste tranquille ton disque est rayé depuis ton limogeage, de tes fonction.Tu fais du tapage pour et surtout tu n’a pas de parti politique c’est le jeune MOUBAMBA le leader de UPG.
on comprend c’est dure pour vous au chômage.
Monsieur,
Comment pouvez-vous comparez un homme tel que Monsieur MOUKAGNI IWANGOU à un opportuniste comme Monsieur MOUBAMBA?
Le positionnement politique est libre, mais il n’en demeure pas moins qu’il faut savoir faire preuve de discernement. Monsieur MOUKAGNI a un parcours qui lui confère une crédibilité et une légitimité dans les démarches qu’il entreprend.
De par son positionnement politique et en tant que citoyen gabonais, il use de tous les moyens légaux pour mettre la lumière sur un point d’ombre.
En tant que patriote, le respect de la mère des lois doit être un impératif, et ce quel que soit son bord politique.
Vous ne voulez respecter la constitution que lorsque cela vous arrange. L’amour de la patrie a disparu au Gabon au profit de la cupidité et du clientélisme.
Vos interventions Monsieur me font douter de votre amour pour votre pays et cela est dommage.
Respectueusement…
Toi aussi tu as besoin d’un lavage de cerveau type. Tu te rends aussi compte que le pays est en crise ou bien?
Ah pauvre Jean-Jacques, tu es vraiment hors des rails. Ou est le rapport?
Jean-Jacques, je comprends que vous êtes un imposteur car vous soutenez de putschiste à l’instar de Moubamba Ben, frère imposteur d’Ali Ben. Ils partiront comme leur frère Ben Ali de Tunisie. Voici le type de personne que vous soutenez. Comment pouvez vous vous targuer le luxe d’injurier une personne digne et très intellectuelle type d’intellectuel qui dépasse votre umwelt. Pour votre gouverne, je vous informe le modeste MOUKAGNI fut l’avocat personnel de l’opposant historique Pierre MAMBOU MAMBOUNDOU. Allez-y réfléchir.
tres bien dit
le chômage frappe.Il fait le bruit pour continuer a etre d’actualité. c’est celui qui se sent lesé qui devient opposant et fait du bruit.
J ai deja dit ici qu est ce que l on peut attendre d un Professeur agrégé en économie qui fait une déclaration de politique générale sans avancer un seul chiffre? tout un chacun peut répondre au regard de l enlisement sur le plan social de notre pays sans parler de la politique économique qui n a jamais été au plus mal.
Monsieur Moukagni , ce n’est pas que le premier ministre ne connait pas le droit , ( meme s’il ne le connait totalement ) , mais par le truchement de ses conseillers , qui dans leur lecture du droit font dans l’hypocrisie . C’est le signe évident que les gens ne servent la NATION mais servent les individus .Ils oublient déliberement l’intéret superieur de la nation ! Nous sommes dans un pays ou le droit s’applique à certains , mais pas à tous .
A quand l’état de droit au GABON .?
Quand on est hors sujet et aux antipodes du droit, il vaut ne pas venir produire de telles commentaires qui n’instruisent pas; mais abrutissent et avilissent les internautes Mr JJ.
CORDIALEMENT.
Lire s’il vous plait: il vaut mieux ne…
Mr Moukagni…vous perdez votre temps.ces gens la on ne discute pas avecc eux ils sont aveugles et sourds.toute cette energie que vous depensez consacrer la pour 2016…de toute les manieres ils vous feront pas de cadeau
la réponse du berger à la bergère..!
J’espère Mr le ministre de l’interieur en bon pédégiste vous suit !!!!
Lui, il n’arrête pas d’ouvrir grand les yeux à la TV pour rappeler aux citoyens que force reste à la loi, et qu’aucun citoyen n’est au dessus de celle-ci, en bon français c’est à dire même s’il s’appelle OBO ou ABO . Et voilà qui est pris qui croyait prendre.A la lecture de tout ce mic mac,le gabonais découvre medusé qui sont réellement les femmes et les hommes qui dirigent nos institutions et leurs intentions machiavéliques sous la sceau de la pseudo REPUBLIQUE.Honte à vous mesdames et messieurs .
je vous félicite et vous encourage Monsieur MOUAKAGNY IWANGOU pour votre action.
votre stratégie que je qualifie de discours de la méthode, permet aux gabonais de comprendre parfaitement que le pouvoir émergent et les institutions de la Républiques font une lecture inique de la loi de notre pays. pour vous paraphraser ce sont des fraudeurs à la loi.
vos démonstrations continues de ses fraudes à la loi ne sont pas vaines, elles fragilisent lentement mais surement les fondements iniques et temporels du pouvoir émergent. ces effets produisent une onde de choc qui ébranleront au mois pour 100 ans le pouvoir PDG des bongo et affiliés
jean jacques le béninois ,arrete tes pascalineries, tu divagues come à ton habitude
Je suis certain qu’il va encore botter en touche ! Si c’était encore nécessaire, cet épisode vient juste confirmer que la « perle rare » d’ABO est tout simplement un agrégé en papier qui n’est pas capable d’avoir la rigueur de son rang. En tout cas félicitations à Mr Iwangou pour sa rigueur pédagogique et que le PM trouve le temps d’envoyer ses conseillers fouiller les archives nationales avant de raconter des idioties et ridiculiser nos institutions, car trop c’est trop !
Tchouoooo! ONA ONDO de nouveau mis à nu! Cette fois intellectuellement. Professeur quand même, s’appuyer sur une loi abrogée pour motiver sa décision; même le plus paresseux et moins doué de vos etudiants n’aurait pas été jusque là.
Depuis quelques mois, il s’agit d’élever le débat face aux ténors du front et là on constate tristement la platitude des emergents. Cette fois c’est le ‘Professeur’ qui s’illustre en fasantt moins bien que ses plus mauvais etudiants. C’est totalement flippant pour le pays!
Dans la vie il n’ y a pas que le’ Miang’ . La dignité ça compte beaucoup plus.
Ah Antsie, il y a trop des bouteilles de whiskys dans son bureau donc tu comprends que pendant la pose café il passe le temps à trinquer d ou les degrés de l eau de feu modifie la vision et la compréhension et cela donne un tilt au cerveau afin que la loi devienne flou
l’opportunisme en Politique est une qualité. En politique il ya une morale: l’opportunisme! Moubamba opportuniste!? C’est très utile et c’est le reflexe qu’il faut! En réligioon on parle de vertu, non en politique où ceux qui avancent sont ceux qui rusent pour maitriser les appareils et prendre le pouvoir. Tous les politiciens le font et c’est du domaine de la normale! Si vous êtyes pas opportuniste, faites autre chose que la politique, changez vite d’activité par exemple rentrer dans un monastère!
Bravo Mouk pour cette expertise! Un produit du moule UPG est toujours top, chacun dans son domaine à lui! Maintenant laissez moi ce débat sur MOUBAMBAMBA et MOUKAGNI! tous appartiennent désormais à mla même matrice chacun avec ses défauts et ses qualités! MOUKAGNI est un homme rompu aux questions juridiques! Le contraire nous aurait étonné après plus de 25 de pratique juridique et d’enseignement de la doctrine! MOUBAMBA n’est pas qu’opportuniste au sens politique ( encore que ce ne peut être un défaut à tous points des vue dan les affaires quelles qu’elles soien!) il a des qualités sur d’autres plans qui peuvent servir en politique comme dans d’autres domaines! Le débat des personnes que vous encensez chaque journe nous apporte que haine et ne permet pas de faire avancer la démocratie que nous devons à tout prix construire!
Tu es fort
Il suffit d’un refus pour sortir les grands mots yaaaaaa
Je reste très admiratif sur l’analyse portée par nos hommes et femmes du droit sur la constitution. Franchement bravo et ça laisse présager que dans mon pays il y a des citoyen qui peuvent et ddoivent emmener le Gabon vers une mutation structurelle vis à vis du droit.
Cependant, ma question est la suivante: Sachant que le soit disant « faux acte de naissance » de Mr ABO est à l’ordre du jour dans l’actualité Gabonaise, les pbs de chaumage, vie chère, etc sont relayés au second plan, où étaient ces magnifiques juristes qui savent lire la constitution lorsque Mr Omar Bongo a introduit ABO dans les différents gouvernements? Oubien certains me diront que c’était par crainte de se faire virer ou chambrer par Omar qu’ils/elles se taisaient? Où simplement dois-je comprendre qu’à ce moment là, ils/elles etaient encore en apprentissage de la loi? Enfin, c’est juste une question.
Pour l’heure, je ne peux donner d’appréciation à ce spectacle pour le moins » ridicule » que nous offrent nos politiques qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition nous détournant un temps soit peu de certaines réalités auxquelles en tant que citoyen gabonais je suis confronté au quotidien à savoir : chaumage, vie chère, difficultés d’accès à leau et l’électricité, etc.
Pour l’heure, on reste sur le statut qo, les dirigeants dirigent, les opposants s’opposent, le peuple souffre. Donc de grace arretez de nous distraire. Merci à Gabonreview de nous informer