Suite à l’article intitulé Pré-primaire : «Le Synafep chez Victor Moukoko », publié sur notre site, le ministère de l’Éducation nationale entend apporter des précisions. Ci-après in extenso cette mise au point.

Des enseignants sur le parking du ministère de l’Education nationale. © D.R.

Des enseignants sur le parking du ministère de l’Education nationale. © D.R.

 

La ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et professionnel s’est accordée avec les partenaires sociaux sur la recherche permanente des solutions aux nombreux problèmes auxquels le secteur éducatif fait face. Ainsi sur la régularisation des situations administratives, elle affirme que 3 105 dossiers ont été traités et envoyés au ministère de la Fonction publique, dans le cadre du processus d’intégration, d’attribution de postes budgétaires et de mise en solde. Au nombre de ces dossiers figurent 2 328 enseignants du pré-primaire et du primaire.

Depuis le 27 janvier 2015, 353 attestations de recrutement, issus de 369 premiers dossiers concernant la promotion CFIA 2013 sont distribuées aux intéressés. 617 dossiers avec fiches bleues ont été signés et transmis à la Fonction publique. 392 autres concernant des enseignants du pré-primaire ont déjà été retournés à la Fonction publique le 20 janvier 2015. 591 fiches de candidature du pré-primaire déjà renseignées ont été transmises par la Fonction Publique et sont actuellement signées pour être retournées à la Fonction Publique.

Lors de la réunion le 27 janvier 2015, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, s’était engagé à faire aboutir la totalité des dossiers validés, après la phase de vérification des diplômes et pièces versées. Il a ouvert la commission de traitement des dossiers aux représentants des syndicats pour s’assurer du rythme de travail et de l’objectivité des membres.

Ces avancées régulièrement portées à la connaissance des partenaires sociaux à travers des tableaux de revendication actualisés ne sauraient être ignorées et galvaudées

Le ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement technique et professionnel attend des acteurs de l’éducation, un plus grand sens de responsabilité et d’objectivité dans la communication autour des acquis des négociations en cours.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. mouthou dit :

    Des chiffres, encore des chiffres. Nous bien dans le pays des émergents ou pour preuve, on nous balance des chiffres et des maquettes. Mais dans la réalité de la vie des gabonais, les problèmes sont les mêmes. Donc, que madame le ministre sache que ce qui nous importe aujourd’hui, c’est la réalité du quotidien de ces fonctionnaires qui vivent comme des miséreux, alors qu’ils sont une pièce maîtresse du système éducatif national. Mais bon, nous comprenons que les enfants et petits enfants de madame le ministre ne sont nullement scolarisés dans aucune de nos écoles des mapanes.

  2. Manzo sinandong dit :

    Si ce que madame la ministre dit est vrai pourquoi les enseignants campent dans leur position? Le gouvernement doit rompre avec les effets d’annonce et solutionner les problèmes des enseignants.Sinon,ce sont ces agents de l’État qui mettront en difficulté ce gouvernement.

  3. Blaise nicolas dit :

    Il faut juste trouver des voies et moyens afin que les enseignants travaillent dans de bonnes conditions

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