Pas ou peu connu des populations, le Conseil national de l’eau et l’électricité (CNEE) entend contribuer à l’amélioration de la fourniture en eau potable et en électricité.

Joseph Didier Ambouroue, DG du CNEE. © Gabonreview

Joseph Didier Ambouroue, DG du CNEE. © Gabonreview

 

Créé il y a bientôt 20 ans puis réorganisé en 2011 par une fusion du Fonds spécial de l’eau et du Fonds spécial de l’électricité, le Conseil national de l’eau et l’électricité (CNEE) doit permettre de soulager les nombreuses attentes des populations désabusées par le rendement des sociétés officiant dans la fourniture en eau et en électricité. Pour Joseph Didier Ambouroue qui effectuait une nouvelle visite d’inspection à Port-Gentil le 5 février dernier, afin de s’enquérir de l’avancement des travaux de réhabilitation de l’éclairage public et se mettre au fait des besoins des populations, le CNEE a pour mission de «corriger les insuffisances constatées dans l’exploitation des réseaux d’éclairage public et l’approvisionnement en eau potable». Une visée qui, a-t-il dit, s’étend à toutes les collectivités locales.

Placé sous la tutelle du ministère de l’Energie et des Ressources hydrauliques, le CNEE qui, à la suite de son conseil d’administration du 7 mai 2014, a voté son budget à 10,3 milliards de francs, est chargé de «recenser les besoins d’extension des réseaux d’éclairage public et des installations à usage ou à destination du public alimentées en eau potable ou en électricité». Pour son directeur général, il s’agit de «décider de la création des réseaux d’eau et d’éclairage public et procéder aux arbitrages en matière d’extension des réseaux à l’intérieur des collectivités locales desservies par le service public».

Composé de 12 membres parmi lesquels des élus municipaux, des représentants des ministères en charge du Budget, de l’Economie, ainsi que des représentants d’associations de consommateurs, l’autre mission du CNEE, a récemment rappelé Joseph Didier Ambouroue, est d’«arrêter les programmes des travaux d’entretien des réseaux d’éclairage public et des installations à usage du public, alimentées en eau potable ou en électricité et les programmes d’extension des réseaux d’éclairage public et des installations à usage public alimentés en eau potable ou en électricité». Des responsabilités qui, assure-t-on, impliquent un partenariat soutenu avec les sociétés de prestation et les collectivités locales.

 

 
GR
 

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