La «croissance partagée» selon Alain-Claude Billie By Nzé
Au cours d’une récente interview sur «TV5Monde», le porte-parole de la présidence de la République s’est exprimé sur les retombées de la croissance pour les Gabonais, non sans évoquer les craintes liées à la chute des cours du pétrole.
Si les doutes exprimés par la journaliste au sujet du partage de la croissance dans les pays africains ont suscité de la part du porte-parole de la présidence de la République un certain amusement, c’est que pour lui, les populations africaines et gabonaises en l’occurrence n’ont pas à se plaindre sur cette question. Pour Alain-Claude Billie By Nzé interviewé par «TV5Monde» dans le cadre du «Journal Afrique», le 5 février dernier, la croissance africaine qui ne profite pas à tous selon certains, est bel et bien «partagée par les populations africaines et par les partenaires». Au Gabon où elle est sans cesse en hausse, les populations semblent ne pas en voir les retombées. Pourtant, l’homme a une explication à ce qui paraît être une injustice.
En effet, pour le porte-parole de la présidence de la République, l’«équation» tiendrait à deux facteurs essentiels : «la structure de l’économie» et le «décrochage» de la population. Selon lui, «lorsque vous avez une économie extractive d’exportation, vous ne produisez pas assez de richesses pour partager aux populations et créer des emplois». Une situation qui, affirme-t-il, est en passe de trouver solution grâce à la volonté exprimée de «changer la structure de l’économie et d’aller vers la transformation». Une décision qui, estime-t-il, devrait permettre au pays de générer «une croissance inclusive» dans les années qui viennent.
Alain-Claude Billie By Nzé explique que les inégalités décriées par les populations auront du mal à être corrigées au bout de trois années de croissance. Pour lui, «il faut une perspective sur 10 à 15 ans pour tenter d’inverser la courbe.» Au sujet des craintes exprimées par certains sur la baisse des cours du pétrole, il s’est voulu serein, comme s’il s’y attendait. «Heureusement que depuis quelques temps, nous avons essayé de diversifier notre économie», a-t-il déclaré, alors que le Gabon tire encore 70 % de ses revenus du pétrole. «Nous avons d’autres ressources comme le bois qui ont des croissances de 17%», a-t-il soutenu, avant d’ajouter : «Ce que nous tentons de faire, c’est maintenir l’équilibre macroéconomique, mais en même temps, de trouver des poches d’économie dans le fonctionnement de l’Etat.» Une pirouette qui, à l’en croire, passe nécessairement par des «mesures drastiques afin de réduire le train de vie de l’Etat» et l’accompagnement de l’investissement.
12 Commentaires
A ce lèche-botte, ce perroquet maboulisé, marabouté par le clan Acrombessi-Bongo, on a envie de dire: « ta G…!!! ». Quelqu’un qui manque autant d’objectivité dans ses ananlyses et qui parle comme si il récitait une leçon pondue au palais des imams-marabouts. « Inversion de la courbe » sur 10 à 15 ans, c’est cela oui, perroquet. Continue de penser que tu vas aller planquer tes millions de cfa au Cameroun pendant encore longtemps et qu’Acrombessi du Bénin va continuer à confisquer les ressources du pays pendant tout ce temps dans son vodou.
Qu’il explique comment Dubai s’est construit, l’argent du pétrole vous vous le garder pour vos voitures, vos maisons, vos courses de bateau, vos fêtes, et maintenant que le pétrole à baisser de valeur vous venez nous expliquer qu’il faut diversifier!! La Cigale et la FOURMI!!!! LE GABON ET L EMIRAT, LE GABON ET la GUINEE EQUATORIAL!!! on peut faire ca avec trop de pays !!! PAUVRE GABON!!!!!
l’emirat s’est construit il y’a moins de 70 ans sur du sable juste avec les ressources pétrolières qu’ils ont réinvestit dans le commerce et transformer leur Ville!!! les Emiratits ne travail Quasiment pas tout supervise le résultat de leurs investissement !!! quand on à de l’argent ça sert à rien de le dépenser ou de l’enfermer dans les banques l’investir permet de le multiplier ça toi tu ne le sait pas et tu veux nous faire des cours d’économie !!!
La croissance de l’économie gabonaise s’arrete avec la chute du barile de pétrole. quel idiot vous etes?
Vous avez engrangé en 6 ans de mandature 17000 milliards de franc cfa de budget. ou sont les épargnes ? qu’avez vous fait de ce pactole ?
si je compte les réalisations que vous avez faites avec ce pactole, il n’y a même pas plus de 1500 milliards utilisés ou dépensés.
Un exemple qui saute aux yeux et qui est hors budget.
Le PID/PIH est un fond de 300 milliards de cfa environ chaque année qui versée à la CAISSETAB par les sociétés minières et pétrolières gabonaises.
Ce pactole n’est pas comptabilisé dans la loi de finance chaque année.
Qu’est ce que la CAISSETAB fait avec ce fond chaque année au gabon? En dix ans, ça représente 3000 milliards de cfa.
Rien qu’avec ce fond, nous devrions avoir 5 universités, 10 hopitaux, libreville tout bitumée, une compagnie aérienne, des logements et j’en passe. Cet argent est avec les batékés qui sont aux commandes de toutes les sociétés parapubliques au Gabon. ciaou
Qu’Alain claude BILIE BY NZE nous dise par quelle « mouche » est venue la décision de réhabiliter l’UN; lui qui avait japper sur Gabon Télévision que l’Union Nationale ne sera JAMAIS réhabilité.
cordialement.
Ce Monsieur ne comprend pas comment fonctionne une économie. Je me demande pourquoi, c’est lui qui va parler de ces questions sur TV5. Où es passé M Daniel Ona Ondo, la perle rare ? L’économie d’un pay n’est pas une maquette que tout le monde peut venir exhiber et expliquer. Près de 75 % de nos recettes propres ont été tirées du pétrole. Et ça continue ! Quelle transformation veut-il faire sur ce pétrole pour créer la richesse ? Nous exploitons ce pétrole depuis 60 ans et le peuple attend toujours le partage. Aujourd’hui il explique qu’il faut attendre les fruits de la transformation dans 10-15 ans. Transformation de quelle matière, le bois ? Aucune personne ayant un minimum de bon sens ne peut accepter ces réponses qui frisent l’arrogance et le mépris pour ce peuple docile qui vit dans la misère et qui réclame, à juste titre, sa part. Restez dans votre palais et ne sortez que lorsque vous aurez des reponses sérieuses aux questions sérieuses.
Je tiens à informer Avertissement à bilié bi nze que la subvention dont il parle, qui serait reversée à la Caistab, est en realite gérée à la P.R. par qui vous savez. La question qui se pose est celle de savoir comment et pourquoi la pid et la pih sont desormais gérées là-bas.
Ouf, quelle galère.
chers internautes du savoir, commenter les propos de ce T…C… nous rendra très pauvres d’esprit. Il fait partie des chiens de la caravane qui se sont arrêtés pour voir leurs museaux.
Bonne intervention et les gabonais attendent voir ce concrets ce se réaliser sur le terrain par cette croissance #otambiA #Gabon
ce type est complètement déconnecté des réalités et à mon avis croit se moquer des Gabonais et même des journalistes nous savons bien que la croissance Gabonaise n’est pas due aux investissements mais aux revenus pétroliers le vrai problème du Gabon est d’abord un problème de redistribution du fait qu’un petit groupe de voleurs soit à la tête du pays depuis 50 ans et ensuite d’un manque de vision sur le long terme en ne diversifiant et investissant pas.
@Le Très Respectable Frère
cher compatriote n’induisez pas les gabonais en erreur.
Les 300 milliards du PID/PIH devraient alimenter le FGIS(Fond stratégique gabonais). Or depuis kala kala les gestionnaires de la CAISSETAB détournent ce fond sans inquiétudes. Aujourd’hui ce fond a été déployé au plan stratégique gabon emergent chez Yves fernand Manfoumbi. Pour quel résultats ?
Avec 300 milliards chaque année, ce fond devrait déjà bitumer toute la ville de Libreville. ce fond devrait déjà construire des immeubles administratifs sur l’ensemble du territoire national. Voila pour quoi les BONGO doivent partir illico presto. ce n’est pas le seul détournement grostesque qu’il y a au Gabon.
Je vous parlerai des scandales à la BEAC/Banque de France/Emprunts prochainement.
Il partiront comme kaddafi ou BAGBO, c’est acté.
il m’est difficile de comprendre la distribution des roles au Gabon. ce porte-valises est-il devenu le porte-crachats du gouvernement?
Comment la présidence peut continuer à laisser parler un tel personnage dont le parcours est flou. Un personnage qui ne comprend rien du tout.vivement 2016