Réagissant à la libération de Célestin Minto’o puis de Firmin Ollo, la Ligue estudiantine des droits de l’Homme s’est dit moyennement satisfaite, mettant à l’index les autorités rectorales et la justice.

Des membres de la LEDH. © Gabonreview

Des membres de la LEDH. © Gabonreview

 

Survenue il y a plus d’une semaine pour Célestin Minto’o, et le 2 février dernier pour Firmin Ollo Obiang, la libération des étudiants interpelés le 4 juillet 2014 par la gendarmerie a comme un goût d’inachevé pour la Ligue estudiantine des droits de l’Homme (LEDH), qui a tenu à donner son sentiment, le 3 février dernier, à l’Université Omar Bongo. «Nos camarades ont passé 6 mois en milieu carcéral pour avoir milité pour de meilleures conditions de vie et d’étude», a rappelé le président de ce mouvement, estimant que les deux étudiants sont devenus «des grands symboles de la lutte et de la résistance».

Pour Anatole N’nang, «dans le contexte des droits de l’Homme, les arrestations arbitraires et les détentions abusives de Firmin Ollo et de Célestin Minto’o sont venues fragiliser et décrédibiliser la confiance universelle que les tribunaux se doivent d’inspirer aux citoyens dans une société démocratique». Car, affirme-t-il, «il est inadmissible que l’on puisse infliger à un étudiant un traitement punitif qui le prive de ses libertés fondamentales, parce qu’il aurait dénoncé le caractère arbitraire des exclusions des autres étudiants, parce qu’il aurait revendiqué l’installation du wifi à l’UOB et le paiement des bourses à tous les bacheliers de 2013». Aussi, a-t-il interrogé, l’air malicieux : «Après avoir emprisonné ces étudiants pendant 6 mois, est-ce que les problèmes de l’UOB ont été résolus ?»

Si la réponse négative à cette question semble évidente, le président de la LEDH a soutenu que «les arrestations des enfants des autres ne constituent pas la solution (mais que) celle-ci se trouve dans l’amélioration de l’université gabonaise».

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. maboulegabon dit :

    Mais pour les émergent les choses avance bien même à l’université vous ne voyez pas

  2. Blaise nicolas dit :

    Il faut que l’université puisse retrouver la paix ,il y a des gens qui veulent apprendre qui veulent étudier et certains sont la dans des grèves qui ne servent même à rien au finish bravo au gouvernement pour la libération de ces étudiants #otambiA #Gabon

  3. lajosé dit :

    Blaise,selon tu vx,qu’est ce les 48 de paix,ont eu sur l’evolution du Gabon?tt ces étudiants qui sorte dans nos universités,en paix,ne choment ils ps!apprendre c’est bon,mais comprendre et appliquer c’est encore mieux,car un universitaire dans les pays xomme les notres,doit etre,un aiguillon,parce qu’il aurait cotoyer,en lisant,et en ecoutant,des oeuvres et des gens qui ont revolutionné,le monde!un vrai étudiant en droir doit etre amoureux de la verité,parce qu’il a un ens d’outils pour la deceler!bref dans notre pays on apprend et on choisi des filiaire pour le prestige qu’il nous donne dans la société,d’où tt c’est corrompus qui écume notre systeme judiciaire!enfin un étudiant doit vivre dans le monde des idées,et la vie doit le remaner dans la réalité!donc apprendre dans des mauvaise conditions,et fermer la bouche,ne fait ps de toi une réelle élite!merci frangin et bien de choses à toi

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