La pitoyable idéologie gabonaise
Cette fois avec une main de fer dans un gant de velours, Ika Rosira, la muse pamphlétaire de Gabonreview, revisite les croyances, les faux principes, les idées établies, les présupposés et fausses certitudes qui fondent le rapport au monde du peuple gabonais et qui le rendent si myope ; une sorte d’ébauche ou de caricature de l’idéologie gabonaise.
Il y a dans l’histoire confuse du Gabon, celle qu’on n’apprend pas dans les livres d’écoles, celle qu’on peut voir de nos yeux ou entendre de la bouche des anciens qui se souviennent de l’époque avec une certaine nostalgie ou, pour certains, une lancinante mélancolie, des non-dits, des rumeurs, des vérités, des mensonges et des silences qui pèsent sur les consciences collective et individuelles.
On naît dans un pays qui nous apprend qu’on vaut mieux que les autres, qu’on vit mieux que les autres, qu’on a plus à offrir que les autres pays d’Afrique et du monde. Le Gabonais est doté d’un orgueil démesuré en ce qui concerne son propre pays. Il va même jusqu’à considérer que ceux qui viennent du Bénin, du Togo, de la Guinée Équatoriale, du Sénégal, du Nigéria, du Mali, du Burkina, du Cameroun, du Ghana, des Congo, d’Angola pour ne citer que ceux-là, sont des animaux. Il est même courant de l’entendre dire : «Ah, c’est des animaux. Ces individus ne sont pas des gens !»
On naît dans un pays qui prône une paix dont il est le seul à détenir les critères, une paix qui serait enviable par rapport aux pays qui vivent et survivent à des conflits tribaux, territoriaux ; à des rebellions économiques et sanguinaires. Mais pourquoi comparer un pays en paix à un pays en guerre ? Pourquoi ne pas le comparer tout simplement à un pays en paix ?
Au Bénin et au Sénégal, les Constitutions protègent la Démocratie en exigeant qu’un président élu ne brigue pas de troisième mandat. Ce qui signifie que Yayi Boni ne se représentera pas, que Macky Sall ne pourra se représenter qu’une seule fois. Des pays qui ont une maturité dont le Gabon n’a toujours pas fait preuve, parce que les Gabonais ont accepté que la Constitution soit instrumentalisée par notre très cher défunt président Omar Bongo Ondimba et ses héritiers ; que la Constitution soit confiée aux grands soins de Marie Madeleine Mborantsuo, une des nombreuses maîtresses d’Omar, celle qui a su sceller entre ses cuisses l’avenir de tout un peuple, de tout un pays malgré tous les conflits d’intérêts que nous pourrions évoquer auprès de la Cour pénale et de l’opinion Internationale.
Quand le Gabonais voyage et visite d’autres pays comme le Sénégal, le Bénin et même la Côte d’Ivoire qui a traversé plus d’une décennie de guérillas, il ne réalise pas la supercherie, il ne voit pas comment les milliards de milliards de francs CFA sont détournés, pour ne servir que les intérêts de ceux qui soutiennent le régime en place. Quand il voit les voies, les ponts, les tunnels, les moyens dont disposent les autres pour relier une ville à une autre, la qualité des routes, le niveau d’urbanisation de pays qui ont des populations presque 10 fois plus nombreuses que celle du Gabon, des pays qui ne disposent pas d’autant de ressources minières, pétrolières, forestières et d’un climat propice à toutes sortes de cultures agraires et ouvrières. Quand le gabonais voit tout ça, il porte fièrement ses œillères et ses caches-oreilles, il bombe le torse et se persuade que l’Avenir en Confiance d’Ali et les Actes pour le Gabon qui ont précédé ce slogan, viendront parfaire sa vision du Gabon d’Abord.
On naît dans un pays corrompu jusqu’à la moelle, un pays qui se présente comme le poumon d’une Afrique qui subsiste et sert autant les intérêts des anciens et des néo-colonisateurs que ceux des gens qui se disent bien nés, nés pour régner, nés pour briller, nés pour assumer de grandes responsabilités et surtout nés pour prendre des décisions, qu’elles soient justes et équitables importe peu, du moment que c’est eux qui sont aux commandes de tout un peuple et qui gèrent le Trésor Public comme on gère un compte inscrit dans la communauté des biens d’un couple mal assorti.
Quelle pitoyable supercherie ! Quand on regarde l’Histoire du Gabon, celle pour qui tant de personnes ont laissé la vie – Ndouna Depenaud, Germain Mba, Joseph Rendjambe, Martine Oulabou et bien d’autres mais personne n’ose s’en souvenir-, rares sont ceux qui veulent honorer leurs mémoires, et les jeunes nés récemment ignorent totalement quels ont été leurs combats, quels sont les raisons de leurs assassinats, qui sont les véritables héros du Gabon. Bref. Bref, de peur d’être accusée à nouveau d’attiser la haine, en m’efforçant de restituer un brin de vérité au sein de toutes ces confusions transmises par la culture de la médiocrité.
Non, le Gabon ne se distingue pas des autres pays africains. Non, les Gabonais ne valent pas mieux que les autres africains. Non, les Gabonais ne vivent pas mieux, ne mangent pas mieux, ne sont pas mieux logés, mieux soignés, mieux éduqués et non, ils ne bénéficient pas de meilleures infrastructures que celles des autres pays africains. Les pires ce sont les Gabonais qui cessent d’être Gabonais quand ils arrivent en Occident, ce sont les Gabonais qui se la jouent nombril du monde quand ils arrivent dans d’autres pays d’Afrique et ceux qui considèrent que tous les Gabonais qui vivent à l’étranger, cessent automatiquement d’être Gabonais parce qu’ils ne partagent pas les mêmes réalités au quotidien que ceux qui sont restés ou condamnés à souffrir ou à lutter au pays.
En 50 ans, sans compter les pénuries d’eau, d’électricité, de gaz, de carburant, de coton dans les centres de vaccination ; en 50 ans d’exploitation de pétrole, de manganèse, d’uranium, d’or, de diamant, de bois et de bien d’autres ressources ; en 50 ans de paix ou d’illusion de paix, d’un système conçu pour institutionnaliser le tribalisme (exemple : le Premier ministre, chef du gouvernement n’est certes plus de l’Estuaire mais restera Fang quand même. Ce ne sera jamais un Punu, un Obamba, un Eshira ou un Myene, on ne devient pas Premier ministre au mérite, on le devient surtout et uniquement si nous sommes Fang à Bongoland !) Ce qui entraîne le fait que beaucoup d’ethnies estiment qu’il est préférable de se rallier à Ali Bongo aux prochaines élections de 2016 que de laisser les Fang aux commandes. Ce qui entraîne le fait que beaucoup de gens refusent même d’envisager que le Fang puisse un jour devenir une langue nationale au Gabon quelques soient les arguments qu’on avance, parce que les gens, bien au-delà du fait que les Fang sont réputés être des conquérants, des personnes sanguines et virulentes, les gens préfèrent les assimiler à tous ceux qui ont confisqué le pouvoir au Gabon, à cause de cette histoire de faire du Fang, le chef du gouvernement, une véritable tradition.
Donc pour en revenir à ce que je disais, en 50 ans, nous avons enfiiiiiiiiin atteint 1000 km de routes goudronnées selon les dires couronnés de fierté de celui qui nous sert de Président actuellement : Ali Bongo Ondimba tandis que d’autres pays d’Afrique moins riches, moins développés, moins en cours de développement, et même jugés sous-développés parlent de plusieurs milliers de km de routes goudronnées.
En 50 ans, la plupart des Gabonais bénéficient d’aide sociale (même les personnes handicapés ont droit à 75 000 francs CFA par année), les mères ont dorénavant droit à 5000 francs CFA par enfant et mensuellement (De quoi les encourager à procréer massivement!) ? Comme si 5000 francs CFA pouvaient leur permettre de nourrir un gosse durant tout un mois. En 50 ans, il parait même que nous jouissons d’un système de santé à la fine pointe de la technologie, donc plus de problèmes de perfusion, de seringues, de banques de sang, d’hospitalisation des malades, de lits, de traitements des urgences et consort, il parait que tous les problèmes de notre système de santé et même de notre système éducatif et de promotion de la culture, des arts et du sport au Gabon sont fictifs.
À l’aube d’un nouveau scandale sur nos infrastructures routières, sur l’incapacité du Gabon à honorer ses engagements, je réalise que nous en sommes encore à nous pointer du doigt, à considérer comme ennemi de la paix tous ceux qui osent dénoncer les exactions commises par le régime depuis 50 ans. Je constate même que le mot opposant est une injure, dans un pays dit démocratique, hein ?
Bien au-delà des origines controversés de l’homme qui est à la tête du pays ; bien au-delà de la mafia organisée au sein de nos gouvernements pour que les pauvres soient encore plus pauvres et que les riches le soient davantage ; bien au-delà des gens qui ne supportent pas qu’on leur dise la vérité toute crue et qui trouveront toujours le moyen d’avaliser cette dictature sournoise et silencieuse ; bien au-delà de toutes cette hypocrisie, je suis persuadée qu’ils sont nombreux, les gens qui partagent les mêmes valeurs que moi, les gens qui veulent honorer ceux qui ont donné leur vie pour ce pays merdique, merdique dans le sens qu’on patauge tous dans une merde qui ne dit pas son nom. Bref, ils sont nombreux les gens qui veulent qu’on leur rende leur pays, maintenant.
#BringBackOurCountry
38 Commentaires
Je salue cette belle plume pour ce splendide article qui loin de dénigrer les Gabonais et le Gabon, les ramène un peu à la réalité. On a souvent lu sur les forums, des propos désagréables et on ressent souvent un sentiment de supériorité qui endort les Gabonais qui pensent un peu être au-dessus du monde. Pour avoir côtoyé des Gabonais de France et d’autres vivant en Afrique de l’Ouest, ils se rendent comptent très vite que les autres ont aussi des valeurs, des belles coutumes et surtout un développement que le Gabon, à richesses équivalentes n’est pas prêt à avoir. Il serait bon que le peuple Gabonais, voyage davantage. Certes, un Gabonais ira faire ses études à l’étranger, mais pour combien de temps? Les Gabonais ne prennent pas beaucoup de risques à l’étranger (création d’entreprise par exemple), du coup, ils ont une tendance nombriliste et un ego surdimensionné. Il faut y rajouter que le fait que davantage d’expatriés Français et les fortes imbrications France-Afrique, font que les Gabonais se disent plus « occidentalisés » ou civilisés. Mais cela n’est valable que pour Libreville et Port-Gentil. Pour le reste de la masse dans les campagnes, ce sentiment se ressent moins. Alors chers frères gabonais, sortons un peu, visitons les autres pays pour avoir davantage d’ouverture d’esprit plutôt que de dormir sous nos lauriers. Le Togo a 10 fois moins de ressources que le Gabon, mais en terme de dynamisme et d’infrastructure, n’a rien à envier au Gabon, 10 à 50 fois plus riche. PLus proche aujourd’hui, la Guinée Equatoriale a une émergence 3 fois supérieure au Gabon, qui entre-temps, dormait sur ses lauriers… Combien de Gabonais se sont déjà donné la peine de visiter Malabo? Bata? Voilà deux pays aux ressources quasi identiques (pétrole, population…)mais aujourd’hui, la Guinée équatoriale est économiquement plus stable et solide que le Gabon. Alors Jeune Gabonais, bats-toi pour l’avenir, va à la conquête du monde, crée de la richesse et arrête de regarder l’étranger en « démon pilleur ». Il serait temps de se mettre aussi au travail car seuls les peuples bosseurs, arrivent à se construire dans la durée!
Texte intéressant. La dernière phrase m’interpelle car je me sens concerné… J’ajouterai qu’on ne nous rendra jamais notre pays. Nous allons le recuperer par la rue. C’est le seul moyen. N’en déplaise à SE Cynthia Akuetteh ambassadeur des USA au Gabon.
Inévitable! Les conséquences sont très mesurables. C la loi de la nature pour un peupl muselé. Nous avons tous envi d avoir un toit descend une meilleur éducation un service sanitaire digne…
http://www.gabonlibre.com/Gabon-Moeurs-Un-etudiant-sodomise-par-des-policiers-pendant-sa-detention-au-B2_a28104.html
C est a nous gabonais de se mobiliser et de mettre fin a ce genre d’actes criminels de la part de ceux que nous payons pour nous proteger. On ne peut pas violer un etudiant et on se cache sinon cela arrivera encore a un autre de nos enfants:
-nous devons faire circuler une petition (sur les reseaux sociaux et ailleurs) a envoyer a Amnesty International et Human Rights Watch
-envoyer des courriers electroniques individuellement a ces 2 organismes
-aux Gabonais qui sont aux Etats Unis ecrivez a vos parlementaires pour qu ils demandent au department d’etat et a leur ambassadeur des eclaircissements sur la situation humanitaire au Gabon. demandez leur de lire l’union et voir les photos de coupables PRESUMES en sous-vetements
-ceux qui sont en Belgique, France, Canada qui ont la double nationalite par pitie n’abandonnez pas votre pays qui a besoin de vous
-les freres Jean Ndouanis, Charly et les autres
-a tous ceux la classe politique a qui il reste encore un coeur, aux parlementaires qui ont le pouvoir de demander des comptes au B2
-aux africains et non africains de bonne volonte
Relayez le message.
Merci
SVP. Publiez le nouvel hymn national du Gabon
http://youtu.be/c5A4eatb7NY
Article profond et qui interpelle la conscience de celui qui en prend connaissance. La clé demeure entre les mains de chacun des Gabonais; l’etranger n’a rien à y voir dans la gestion historique et actuelle de notre pays. A nous de faire preuve d’un sursaut de NATIONALISME positif. Il n’y a pas deux Gabon; notre République est une, élevons là.
Bonne observation et excellente analyse. La majorité des Gabonais savent dans quels abîmes la famille Bongo, leurs affidés et le PDG ont précipité et maintenu le Gabon. La preuve c’est que depuis 90 cette mafia n’a jamais été plébiscitée par des scrutins. Elle s’est toujours maintenue par la forfaiture et la violence. Elle représente une minorité malheureusement bloquante.
Le pouvoir de cette oligarchie repose sur l’accaparement des richesses (point de salut si vous n’êtes pas assis à la table des Bongo, ou sous la table tel un chien attendant un os), la précarisation du peuple ( il est plus aisé de régner sur des pauvres hères mendiants que sur riches exigeants), l’incivisme (le service militaire a été supprimé par OBO), la division ( la géopolitique et le TSF en sont de brillantes illustrations), la soporification ( la désinformation, les jeux et plaisirs et autres artifices somptueux) et la violence d’État (toutes les institutions sont instrumentalisées et à la dévotion d’un famille).
Toutefois, cet état de fait ne saurait perdurer. En effet, tout concourt au changement: une opposition tenace qui harcéle sans répit, et une conjoncture internationale favorable (écouter le discours de Ban Ki Moon à l’UA et observer le traitement des médias sur la gouvernance politique), et un peuple en alerte…à la moindre étincelle…..
Très belle réplique!
Oui moi aussi j’adère frere notre pays ne nous sera jamais rendu par cette bande d’étrangers voleurs qui pillent notre pays et c’est pas par des éléctions (truquées) que viendra notre salut, mais bien par une révolte populaire ou par la force des armes .
Bref ,ils sont nombreux les gens qui veulent qu’on leur rende leur pays , maintenant .
Si Mborantsuo , Nzouba Ndama , Rogombet Françine , Aboghe Ella ,s’entetent a valider la candidature aux présidentielles de 2016 de ALI BONGO , la rue , par tous les moyens va liberer le GABON des mains des faussaires , des apatrides , des prédateurs, des criminels , des homosexuels .
Cette passionaria est capable de causer une revolution a elle seule. Ou sont les pompiers du PDG ? Vite qu’on eteigne ce Vesuve dont les cendres risquent d’ensevelir lePalais du Bord de Mer, avec le nouveau Palais de Marie-Madeleine qu’elle vise nommement !
J atteste que l Gabon est bel et bien différents des autres pourquoi j l dis . Regarde encore entre les lignes d c que toi même tu écris nous avons la paix même si pour les uns et les autres cette paix n vaut rien du tout si cette paix n existait peut être k tu n’existerait pas non plus car l destin aurait décidé que l un d tes géniteurs meurt dans une guerre qui aurait empêcher ton arrivée sur terre mais cette réflexion est trop subtil pour toi quand l gabonais dis qu il est supérieure ou meilleur q ses frères africains c pour être reconnaissant à la nature d lui avoir envoyé dans c chouette pays héritier d la paix. Si l américain est fier d être américain c parcequ au cours d plusieurs générations on leur a toujours dit qu ils sont mieux que les autres aujourd’hui hui regardez les résultats y’a aucun développement qui peut se faire sans un moral d fer car en toute circonstance on reste pas des loosers
Je valide mm bonnement et gravement ce propos ! Si, ces étrangers étaient mieux chez eux et, qu’ils avaient tout;ils ne viendraient sans doute pas chez nous au Gabon. Le Gabon est encore sucré pour eux, c’est tout ! Lorsqu’une fille fane,on ne veut plus d’elle,non ?! Mais, le Gabon procure à ces étrangers leurs rêves de devenir riche que leur pays respectif ne leur donnerait sans doute pas la possibilité de devenir riche et rayonnant. SACHE QU’ON ENVIE PAS CELUI QUI N’A RIEN ! Le GABON EST RICHE à foison.
Remercions Dieu le Père qu’il garde et protège notre beau Pays des Pilleurs venus d’ailleurs. Le Gabonais vole peut-être pille son pays mais en donnant tout aussi un peu à son frère et à sa soeur et à ses amis (es). Mais, l’Etranger devenu gabonais par adoption veut finir tout pour lui seul avec ses amis étrangers. NE L’Acceptons pas ! Reprenons notre Pays !
#BringBackoMYCountry
Une bonne plume mais avec quelques erreurs le développement de notre pays passera par nous mêmes les gabonais nous avons tous le destin de notre pays en main soit il ira de l’avant ou dans le chaos
Vous avez une drole de façon de voir votre pays! Quelle que soit sa situation, le Gabonais est fier de son pays et d’y vivre; est un pêché que de croire en son pays?
Par ailleurs, il faut arrêter de prendre des Gabonais pour des enfants: Si Martine OULABOU est morte pour une bonne école au Gabon, je ne connais pas les combats de Ndouna Depenaud, Georges Mba et Rendjambe. Deux d’entre eux sont morts pour règlement de compte entre amants.
Enfin, Monsieur NDJIMBI, que faut il entendre quand votre journaliste écrit, en parlant de Mme MBORANTSOUO ; »celle qui a su sceller entre ses cuisses l’avenir de tout un peuple »? Il s’agit ni plus ni moins que d’une insulte qui peut vous valoir plainte. Mais on est au Gabon, et on peut se le permettre, n’est ce pas?
Ce n’est qu’une métaphore pamphlétaire et la dame en question en a vu d’autres, des vertes et des pas mûres. Dans le genre, les journaux gabonais « Le Scribouillard » et « La Griffe », des blogs proches du pouvoir, notamment ceux de Michel Ogandaga, ont fait pire. Il y a donc des précédents à foison et il n’y pas eu de vierges effarouchées pour grimper aux rideaux. La judiciairisation à outrance de la vie publique est une marque des régimes policiers. Attention à la direction que vous voulez imprimer à la marche du Gabon. Merci de continuer à nous suivre.
Il faudrait peut-être rappeler aux lecteurs que Monsieur Ndjimbi n’est pas un censeur et que si la rédaction qu’il dirige donne le feu vert pour la publication d’un libre propos, cette autorisation doit être entière et non conditionnée par des entorses au texte à publier. C’est cela la déontologie journalistique. Le texte appartient à son auteur. Vous aurez compris que je ne trouve pas la métaphore utilisée par l’auteur au sujet de Mboratsuo et du Gabon problématique. Au contraire, c’est une façon élégante de nous dresser le tableau de l’emprise que cette dame a sur le devenir politique du Gabon et les moyens dont elle s’est servie pour arriver là où elle se trouve aujourd’hui. Ne demandez pas à Monsieur Ndjimbi de vous donner ce qu’il n’a pas. A titre de comparaison, j’ai eu des discussions houleuses avec des compatriotes qui se demandaient pourquoi un journal aussi sérieux que Le Monde avait publié une photo visiblement truquée d’Ali Bongo en compagnie d’une famille Gabonaise. Je leur aie tenu le même discours, ce n’est pas au journal le Monde de décider si la photo est authentique ou non ; les Bongo ont voulu la faire publier comme authentique et Le Monde devait le faire. C’est à nous les lecteurs de vérifier si cette photo présentée par les Bongo est authentique ; et le consensus est unanime que cette photo soit un faux. La responsabilité de la fausseté de la photo incombe aux Bongo à 100% et non au journal le Monde. C’est une très bonne chose que ce journal l’ait publiée.
Tous les Gabonais savent cette vérité, pourquoi ne pas la dire? La preuve est que cette femme a des enfants avec le vieux du président actuel. Arretez d’intimider les Gabonais avec des fausse menaces de plainte par ci, plainte par là. Au fait pendant que j’y pense,où en est t-on avec la plainte contre Pierre Péan?
cher monsieur kombila, vous dites bien que vous ne connaisez pas les combats de ndouna depenaud pas georges mba mais plus tot jermais mba et rendjambé, je ne connait pas votre age mais de grace il n’est pas trop bon de parler des gens qu’on ignore
Ndouna Depenaud en éffet n’était pas un combatant mais le pauvre est tombé sous les balles s’implement pour avoir aimé joséfine, si vous avez le temps faites un tour chez elle, elle vous racontara la mort tragique de celui q’elle a aimé
Germais mba lui a trouvé la mort devant sa maison en rentrant du cinéma avec sa femme plusieur balles à bout portant, son crime était d’etre simplement opposant à l’époque du parti unique.
Pour rendjambe sa fait pas bien longtemps qu’il est mort retrouvé dans une chambre d’hotel, lui c’etait aussi un opposant dirigeant d’ un parti appellé PGP je ne sais pas si vous avez entendu parlé? des héros assassinés par la fourberie d’un homme qui voulait à tout prix concerver son macabre régime il a du éliminé comme vous le dites si bien des amants de sa femme mais également de pauvre innocents . la liste de ses crimes est longue tres longue. mais bon, ils n’ont rien fait pour le pays ils ne méritent pas de statut en Or le seul qui le mérite c’est leur boureau, lui aussi egalement mort comme tous les hommes sur cette terre. Vanité des Vanités
Chiche!
Quel rapport avec l’histoire du Gabon et quel modèle ont ils été dans la construction du pays. Arrêtons de confondre les choses cher Prince.
Justement suite à la mort de Rendjambé, nous avons eu la conférence nationale de 1990 si je ne m’abuse…. Et ça à quand même marqué un tournant décisif dans la vie politique et historique du Gabon!!!
Il est facile d’aligner des mots par centaines et d’être contre tous les maux de la société Gabonaise quand soit même nous ne participons pas à son évolution sur place.
Il est facile de trouver des responsables en l’occurrence le pouvoir en place. De pointer tous ce qui ne va pas et oublier tous ce qui va.
Il est facile de manquer de patience et attendre que l’état distribue des sacs de CFA.
Il est facile de ne pas balayer devant sa porte en critiquant l’imperfectibilité de ceux que l’on pointe du doigt…
Mais une chose plus difficile est de prendre son courage et de tout mettre en oeuvre pour changer petit à petit son pays en tant que citoyen avec des actes non intéressés.
Comme le dit le proverbe : « Le bien est bien »
Les choses du pays là!
le pays des Bongo(s) autrefois celui des babongo
tourne mal maintenant car tout appartient aux expatriés, même nos postes clés à la présidence!
D’ailleurs, le perroquet gris du boss avait déshabillé son boss à l’U.O.B n’est-ce pas?
Aujourd’hui, ils travaillent ensemble.
Vigile service, vous dit quelque chose? imaginez la suite…
L’école de foot du type dépense trop d’argent n’est-ce le nôtre?
Enrichissement illicite ou es-tu?
L’autre qui roule avec les voitures du ministère alors qu’il n’est plus ministre au vu de tous, c’est une bonne image de l’émergence celle-là aussi!
Ah laissez-nous même mourir dans nos beaux hopitaux sans médécins qualifiés…
Manf 10 que dire de l’axe Mouila Ndéndé? une belle emergence?
Les turcs ou les trucs de ya Ali ne savent même pas monter les briques de nos logements sociaux… (entre-nous à combien ils sont très bien payés?) et qui dit un seul mot sur cet échec?
A owendo Gabon Sea Food, hérite de SIFRIGAB dont les employés ne sont même pas payés depuis plus de deux ans, qui dit un seul mot?
Le coseiller du boss, incriminé dans les crimes rituels qui dit un seul mot?
A cause de lui et de sa bande relachée à Mouila nos policiers et nos magistrats passent pour des moins que r de rien…
IKA ROSIRA/je ne sais dans quelle planete tu te trouves/tu ne connais pas le Gabon et ne le confond pas au Canada /tu ne connais pas comment la majorite des Gabonais vit/celle qui ne fait pas partie des parvenus comme toi meme/Oui IKA ROSIRA ,tu ne connais pas ce que vivent les Gabonais.On ne peut pas tenir de tels propos sur le Gabon et son peuple .Toi tu peux t’imaginer qu’en ce moment meme ya des Gabonais qui depuis 2 jours n’ont rien eu a manger? ya des enfants 3 ans dans la meme classe par manque de moyens pour payer les frais d’inscripion et s’acheter des livres,leurs parents n’ont aucune resource.Vas y au lycee Mba combien de tables vides en debut du second trimestre de l’annee scolaire? Alors IKA ROSIRA vos relents de profiteuses et de flateuse ne peuvent tromper tout le monde,arretes d’insulter les Gabonais du plus grand nombre.
Tu as tout dit ma sœur, rien à ajouter sinon une remise à plat de notre orgueil mal placé de notre complexe de supériorité qui nous empêche de voir que nous sommes les derniers de la classe.
Tout à fait.
Dites moi on n’est supérieur à quoi meme, mon Dieu, on viens d’etre éliminé de la can au premier tour par ceux qui il ya quelques années lavaient nos assiettes. Puis quoi encore? moi qui vis à port gentil capital économique du Gabon tout l’économie est aux mains des étrangers, au marché du grand village ya combien de magasins gabonais? AUCUN combien de femme gabonaise nous vendent tomates, maniocs piments…? une poignées il suffit de voir le vendredi quand tout ce monde est à la mosqué les gabonais sont aboies combien de gabonais nous vendent le pain, la sardine,l’huile… dans nos quartiers? AUCUN. alors d’ou viens cet orgueil? NGOUNDA NGOUNDA pour à rien .ici à port gentil les gabonais louent des maisons de maliens, sénegalais, popos et autres. notre orgueil est tout simplemnt mal placé. revenons sur terre nous sommes pas meilleurs que les autres.bien au contraire.
Autre petit Bémol: ce texte parle de Ndouna Depenaud, Germain Mba, Joseph Rendjambe, Martine Oulabou qui sont morts pour « avoir combattu » le régime. Mais pas un mot sur l’opposant historique Pierre Mamboundou : est-ce un oubli voulu……
Bravo IKA, c est avec une grande fierté que j ai parcouru ton article. j’ ai pu me rendre compte que tu met le doigt sans hésiter sur des problèmes réelles et récurent que connaissent les Gabonais. Néant moins, je me demande si le problème ne viendrait pas d avantage de nous même? Sommes nous prêt et la je m adresse au plus grand nombre à voir la réalité comme elle est ? Sommes nous prêt à nous désintoxiqué des idées reçus et hérités quelquefois du colonialisme ? à mon avis non, car vois tu nos frère et soeur ont inversé l échelle des valeurs dans notre pays . Le bien matériel et le titre déterminent la personne et les valeur que les autres nous donnent au seins même de nos familles quelquefois. Et la crainte que tu exprimes quand la crainte de voir le pays aux mains des Fang peut être justifié. Bon nombre d exemples de la mentalité hégémonique des fang sont à déplorer et cela se vérifie dans les administrations dont ils ont généralement la responsabilité. Je prend pour exemple, la MAIRIE de LIBREVILLE sous MBA ABESSOLO et NTOUTOUM EMANE qui était devenu un Lieu ou le non fang ne pouvait travailler et ou les comportements les plus tristes s’affichait comme un droit et une vertus. Regarde ce qui se passe en Guinée Equatoriale ou vivent une quinzaine d ethnies qui sont complètement effacé de LA VIE sociale, économique et politique du pays . En France , un groupe de Gabonais ont créer une organisation qui doit rassembler les FAng de plusieurs Nations dans le but de reproduire le même schéma qu en Guinée Equatoriale.Comment et qui pourrait avoir confiance en des individus qui ne pensent pas au bien être collectif ou qui ne pensent pas en Nation , mais en CLAN ou en ETHNIE ? Aussi je reste convaincu que le véritable problème du sous développement au Gabon est un Problème de Mentalité et que tant que personne ne veut faire évoluer sa conception de la Nation , les choses resteront ainsi. C est la rayon pour laquelle nous faisons la promotion d un nouveau courant de pensée qui vise UNE APPROCHE INTITUTIONNELLE DE PAIX ET LA SECURITÉ EN AFRIQUE, AFIN D ASSAINIR LE SOMMET ET AUTONOMISER LA BASE. LA FEDERALITUDE EST LA PORTE DE SORTIE CAR ELLE PROPOSE UNE AUTRE FACON DE GERER NOS ETATS AFRICAINS MULTICULTUREL .
content de lire cet article, je dois dire que cette personne à du talent, quelqu’un que j’admire beaucoup disait » dès l’instant qu’un esclave ou un peuple esclavagés décident d’être libre, ses chênes tombent » maintenant peuple gabonais décide toi il est plus que temps…
J’aime le texte j’aime la critique sans attiser le feu, sans appeler à la haine j’aime comment ce texte nous remets tous à notre place de dernier de classe mais avec la posture inutilement fière, fièr d’un pays à reculons, fièr d’une langue nationale inexistante, fièr d’un Gabon dont les symboles sont perverties de quoi souffre ce pays? D’un malaise simple ne plus se regarde en face par contre à quand la fin des critiques et le début des ébauches de solutions j’aimerai bien voir une belle longueur de texte comme celle ci avec des solutions aux problème évoqués …des ébauches de sortie de marasme plutôt que les sempiternelles denonciations!
La vérité qui blesse, mais qui aide à se soigner. Faire son auto critique mène à la libération intellectuelle et mentale et nous sort de l’aliénation. Merci et bravo pour cette belle analyse. Il était temps que le gabonais se regarde en face. De tous les africains rencontrés au cours de mes voyages du moment où j’étais étudiante à aujourd’hui, le gabonais est le plus aliéné, le plus imbu de sa personne et le plus fier de sa misère mentale. Merci encore pour cet électrochoc qui j’espère va réveiller plus d’un, peut être brutalement, mais un bon médicament n’est pas forcément doux et sucré. Nous devons nous secouer pour nous réveiller. Les gabonais au 21 ème siècle sont les plus fiers d’être occidentalisés en Afrique. S’entendent-ils parler ? se regardent-ils ? En fait ils sont atteint d’une aliénation aigüe, souffrant du syndrome du colonisé jusqu’à l’os. Mais comment espèrent-ils gagner leur autonomie s’ils ne sont pas eux-mêmes ? tout n’est que singerie et du coup, derrière le luxe affiché, l’instruction assimilé sans réserve et les croyances dévoyées, il n’y a que la coque vide.
Votre analyse est un diagnostic. Il faut que le malade accepte de se soigner pour sortir de l’asile.
Rhona Charline M’wenkondet En tout cas quand elle craque elle n’y va pas de main morte hein Ika Rosira RESPECT . Il y’a beaucoup de vérité dans ces écrits (of course) un autre problème avec le Gabonais c’est qu’il aime argumenter même quand il sait qu’il a tord, qu’il plonge le pays dans la bousmac il veut toujours discuter pour dire que Paris ne s’est pas construit en un jour, qu’un seul doigt ne peux pas laver la figure etc bref toujours argumenter pour ne rien dire et encore moins agir pour le changement radical . L’appel à la conscience collective auquel nous invite ce texte s’inscrit bien dans l’idéologie et les espoirs d’Ika mais le chemins est parsemés d’embûches je ne cesse de le dire eT ne cesse de me faire enregistrer dans les taxi et ailleurs ,quand ils font semblant de mettre des sujets politiques sur le tapis dans quel but? j’attends toujours . Discuter c’est bien mais Agir c’est encore mieux alors que ceux qui veulent qu’on leur rende leur pays se manifestent, abattent leurs carte et viennent battre le macadam avec de vrai solutions pour un gabon meilleur, un Gabon unis non pas soumis et un Gabon Prospère . c’est pas on a dit , on a tout pour réussir tout sauf le bon Guide, un nouveau management bref une ALTERNANCE
Libre est mon pays,je rêve d’un pays juste et équitable
je crois que je vais l’imprimer et l’accrocher dans mon bureau, juste à côté d’une certaine photo qu’on exige d’avoir dans toute administration qui se respecte.
je trouve se texte plus républicain.
il force la modestie et je trouve que le Gabonais devrait se montrer un peu plus modeste en ce moment et regarder la vérité en face … on est loin du rêve, loin des paroles profondes qui sont contenues dans l’hymne national. Nous sommes comme sur une autoroute à regarder les jours défiler …. le discours à changé…mais les jours se ressemble
j’ignore qui est l’auteur de ce texte, à quelle génération elle appartient? où vit-elle ? Peu importe mais si j’avais pris un jour ma plume pour m’exprimer sur mon pays,j’aurais dit la même chose avec moi de poésie (celle qui a su sceller entre ses cuisses l’avenir de tout un peuple drôle d’image!)
Toute révolution passe par le sang versé de patriotes qui se sacrifient pour libérer un pays, un peuple. Est-il arrivé le temps de ces sacrifices, 50 ans après ? Je suis surpris de constater que c’est maintenant que nous réalisons que le Gabon est « tombé ». Omar Bongo à vidé le pays de sa substance. Ali Bongo est dans le rite de l’achèvement et de la destruction finale. La révolution ne se fera pas avec ceux qui ont collaboré de près ou de loin avec le régime Bongo! Ils sont tous « liés » au-delà des apparences et des tentatives d’effacer l’Histoire et de se reconstruire positivement dans le peuple. Le Gabon se refera par la TROISIÈME VOIE.
C’est avec un grand plaisir que j’ ai parcouru ces lignes qui nous interpellent tous et nous mettent tous dvant cette réalité qui autre que celle que nous (gabonais) avons toujour entretenu et chéris inconsciement . Seulement dans ce brillan articlet, l’auteur aborde un sujet avec lequel je m’inscrits en faux, c’est par rapport au sujet sur les FANGS. De un parce qu il n’evoque que des cas isolés, il parle de la maire, du poste de premier ministre mais cette situation n’est pas propre qu’aux fangs!! c’est Bongo père qui, n’est pas fang rappellons le, est à l’ origine de cette situation