Les 8 jours d’ultimatum de la «Dynamique unitaire»
L’exécutif dispose de 8 jours francs pour tenir la promesse d’appliquer le nouveau système de rémunération. Passé ce délai, les agents du secteur public réunis au sein de la plateforme «Dynamique unitaire» promettent de rentrer en grève illimitée.
Une vingtaine de centrales syndicales du secteur public réunie au sein de la «Dynamique unitaire» a adressé au gouvernement, le 26 janvier courant, un préavis de grève générale d’une validité de huit jours. Le document devrait interpeller le président de la République sur le respect de l’engagement pris le 31 décembre dernier vis-à-vis de ces agents de l’administration qui attendent de voir leurs conditions de vie et de travail s’améliorer. «Nous attendons la réaction du président de la République. C’est lui qui nous a envoyé à Agondjé et c’est également lui qui avait dit que, le 31 janvier, le nouveau système de rémunération sera mis à place», a lancé le délégué général de la Conasysed.
En se rendant à leurs banques respectives pour vérifier l’effectivité de la promesse faite par Ali Bongo, le 31 décembre dernier, dans son discours à la nation, grand fut leur désarroi de constater que rien n’a changé dans leur salaire. D’où la décision de déposer un préavis de grève, conformément à la demande de la base. «Nous déposons le préavis de grève et si au bout de huit jours francs, il n’y a pas de réponse, nous serons obligés de passer dans la phase active de notre démarche c’est-à-dire rentrer en grève illimitée», a déclaré Simon Ndong Edzo.
Le nouveau système de rémunération souhaité par les agents publics prévoit l’augmentation du Smig de 80 000 à 300 000 francs, du point d’indice de 150 points supplémentaires et de la valeur indiciaire de 425 à 1500 francs, la réduction de la durée de la carrière de 37 à 20 ans ainsi que le relèvement et le nouveau mode de calcul de la pension retraite. «Il n’y a pas deux poids deux mesures, il n’y a pas deux présidents de la République que l’on sache. Si c’est Ali Bongo qui est le président, il n’est pas normal qu’après les paroles du chef d’État, un ministre vienne démentir ce qu’a dit son président et le chef du gouvernement ne réagit pas», a fustigé Simon Ndong Edzo.
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Il est urgent de créer une école de syndicalisme. Franchement, c’est du n’importe quoi. Le syndicalisme ne veut pas dire L’opposition. Soyons sérieux.
Je pense que pour résoudre ces problèmes il faut savoir négocier et arriver a un consensus
Ca ne sent pas bon tout ca
c’est normal , ces syndicalistes , pour la plus part n’ont meme pas le bac , ce sont des nuls , regardez les reactions de ces leaders , tres bas , ils pensent etre au dessus de l’etat , du president meme
Que dites-vous d’un président qui prend des engagements devant tout le peuple le soir du 31 décembre, engagements qui s’avèrent n’être qu’une farce?
En tous cas, moralement ils sont au dessus de notre président.
les ami(es) relisez-vous, un instant ! ils veulent quoi ces gens là? juste l’application d’une promesse du président ! il est trop facile, de faire des promesses devant le monde entier, et ne pas les appliquées !
Par contre, je suis un homme réaliste, alors je me pose la question suivante: où ira t-il trouver tout cet argent? et pourquoi fait-il des promesses en période de grave crise pétrolière ! Je ne comprends pas la stratégie politique d’ALI ?
désolé de vos réactions! les syndicats plaident leur causes ou celle de tous les secteurs ?
Vraiment les gabonais, c’est grave. Quand on est opposant on ne doit pas être syndicaliste.C que l’on observe là c’est du désordre.
Ah véracité, dans notre pays la, on confond tous. et on prend tous au 1er degré!!
Les grèves sont à tous les niveaux… on a bien dit que le projet etaient en étude, pourquoi presser les choses?
Mais franchement , soyons sérieux ! Dans le discours du président il était question de demander au gouvernement d étudier les conditions dans lesquelles cette mesure est réalisable. Le projet est en étude et vous voulez qu’il soit déjà appliqué. C’est insensé ! C’est du désordre ! C’est de l’abus !
Mais franchement, soyons sérieux ! Dans le discours du président il était question de demander au gouvernement d’étudier les conditions dans lesquelles cette mesure est réalisable. Le projet est en étude et vous voulez déjà qu’il soit appliqué. C’est insensé ! C’est du désordre ! C’est de l’abus !
j’ai envie de dire que ces syndicalistes ne sont attirés que par l’argent on peut promettre et que l’application de cette promesse mettent du temps c’est pas de la magie on claque des doigts et tout est OK! et même nous en tant que responsable de famille on a souvent promis des choses a nos enfants s’ils travaillaient bien a l’école et que souvent on a du mal a les tenir mais n’empêche on fait tout pour les tenir ! non il faut être consensuelle au lieu de donner un ultimatum a un président et la je me demande ou est le respect de l’autorité, qu’est ce qu’ils diront si leur enfant leurs défiaient dans un ultimatum de leur accorder leur promesse si celle ci n’est pas tenue a l’échéance fixé , je suis sure que ce parent risque de mater son enfant. ils devraient changer leur manière de faire et demander la situation et savoir pourquoi ça n’a pas été effectif et si après plusieurs tentatives d’ouvrir le dialogue et de chercher vraiment a savoir ce qui se passent, la ils peuvent poser leur préavis de gréve, mais vraiment c’est n’importe quoi au Gabon et c’est triste parce que a force de faire tout le temps des grèves automatiquement quand y a un soucis,on vous prendra pour des fouteurs de troubles à la fin
Il est normal que les uns et les autres disent tout, et par fois des non sens au sujet des faits qui se déroulent dans le monde syndical, surtout au Gabon. C’est d’ailleurs la même gangrène qui tend de plus en plus à animer la presse écrite de notre pays, vu le traitement assez hâtif réservé aux informations reçues de ce monsieur tout le monde.
Pour la petite exemple, l’hebdomadaire Echos du Nord, dans sa parution du 26/01/2015, sort un titre assez indigeste, parlant de « ces leaders qui sapent la dynamique unitaire ».
Dynamique unitaire, nous en voulons bien, mais à quelles fins? A la liquidation du travailleurs et du peuple? A la solde des notions de bases de respect de l’autorité de l’Etat? A la plus grande ouverture des portes aux intrus dont les allures politiques sont sans mesures?
Le travailleurs Gabonaise répondra simplement par la négative à ces interrogations.
Au Gabon, l’histoire de l’action syndicale de la fin d’année 2014 retiendra, que l’ARESGA dirigée par Monsieur Joël ONDO ELLA est le premier regroupement syndical à avoir mené les actions publiques qui ont conduit à la tenu de la commission ad’hoc sur le dialogue social. Comme toutes les commissions du monde, celle d’Angondjé du 27/11 au 31/12/2014 a été sanctionnée par la production d’un rapport suffisamment étoffé, qui attend simplement d’être officiellement transmis au Chef de l’Etat pour analyse et mise en œuvre des recommandations.
Malheureusement et contre toute attente, la grande dynamique unitaire brandit une fois de plus la menace de grève et semble exiger la présence de toutes les organisations syndicales, oubliant la méthodologie édictée en pareille circonstance par l’OIT et les lois en vigueur dans notre République. Pour dire les mots avec toute la clarté exigée, nous évoquerons simplement un manque de cohérence dans la démarche entreprise, et au lieu de le reconnaît en faisant une anamnèse digne d’intellectuels, on juge digne et responsable de faire dans la délation en sortant les clichés d’une perception des espèces sonnantes et trébuchante venant d’on ne sais qui, comme pour faire savoir que la seule démarche scientifique à entreprendre était d’aller organise une assemblée générale à Martine OULABOU. La science est bien loin de là, nous le dirons tout haut à qui voudra bien l’entendre, lorsqu’on sait que de telles attroupements, avec le climat politique actuel sont bel et bien susceptible d’entrainer l’intrusion et les conséquences incalculables que nul n’ignore, en se référant à RIO. Rappelons que l’alternance au pouvoir est du domaine de l’homme politique et la revendication sociale reste et demeure de la responsabilité des partenaires sociaux dont les syndicaliste. Les deux ne sont pas obligés de faire chemin ensemble.
Le travailleur Gabonais, plutôt que de suivre à l’aveuglette des démarches décousues, parfumées d’une parfaite ingratitude, devrait encourager tout leader syndicale qui œuvre réellement pour la vie, la paix, les meilleurs conditions de travail. C’est d’ailleurs la vision courageuse que nous souhaitons… Joël ONDO ELLA, comme d’autres leaders qui voudront emboîter son pas devraient simplement regarder de l’avant comme ils le font jusqu’à ce jour et privilégier l’intérêt du plus grand nombre. A avant!
Je suis confus en lisant tous vos commentaires au sujet de la dynamique unitaire. Pensez vous que le gouvernement actuel mérite respect et confiance après avoir brillé par l’absentéisme au dialogue d’angodjé? Que peut-on attendre d’un élève absenteiste lors d’un devoir? Les ministres de la fonction publique et celui du budget avaient déserté les salles des débats,dans ces conditons,comment aboutir aux résultats que les uns et les autres appelent. J’ai aujourd’hui la nette impression que nos dirigeants aiment le langage du muscule,et pensent par ailleurs que les gabonais d’Ali sont comme ceux d’Omar! Les choses ont changé et l’avènement des nouvelles technologies de l’information a radicalement changé la manière de voir les choses et l’analyse est beaucoup plus pointue. Il ya eu combien des promesses intenues par nos gouvernants? Pourquoi attendre des décennies avant de remettre le rapport au PR? Quand le pétrole flambait et le budget dépassait les limites prévisionnelles,quel fonctionnaire voyait son salaire bondir vers l’avant? Arrêtez,ya l’argent au Gabon ,autrement, le PR,n’aurait pas « instruit »le gouvernement à « revaloriser le système de rémunération dès janvier 2015 ».