Arts : Bientôt un statut de l’«artiste»
A la faveur d’une récente rencontre avec plusieurs acteurs de la culture gabonaise, le ministre de la Culture, des Arts et de l’Education civique a soumis aux artistes un projet de texte devant régir leur organisation et leur fonctionnement.
Alors que leur activité n’est jusque-là pas officiellement reconnue, puisque n’apparaissant dans aucun document administratif, les artistes devraient bientôt voir leur statut reconnu et pris en compte par l’administration publique. C’est du moins ce qu’a souhaité le ministre de la Culture, des Arts et de l’Education civique, lors d’une récente rencontre avec plusieurs acteurs du secteur. «J’ai tenu, parce que c’est ma méthode, à (leur) remettre le document que nous avons élaboré, qui (les) concerne au premier chef, parce qu’il s’agit du document qui va désormais régir le statut d’artiste en République gabonaise», a-t-il expliqué, qui a dit vouloir œuvrer pour la reconnaissance de l’artiste gabonais, et partant la promotion de la culture nationale.
Pour ce faire, Martial-Rufin Moussavou a transmis, le 21 janvier dernier, à l’appréciation de l’ensemble des responsables des commissions présents à la rencontre, un document devant fixer officiellement le statut d’artiste au Gabon, alors que de nombreux acteurs peinent encore à croire que son initiative aboutisse quand, depuis plusieurs années, le gouvernement éprouve des difficulté à financer véritablement la culture. «Ce n’est pas pour bientôt que les artistes gabonais seront officiellement reconnus, ou auront des cartes d’identité nationale où leur métier d’artiste est reconnu comme ailleurs», a laissé entendre un écrivain de la place.
N’empêche, le ministre de la Culture, des Arts et de l’Education civique semble croire dur comme fer que son initiative aboutira aussi rapidement qu’il le souhaite. «Ce que j’attends de vous, tout naturellement, c’est votre forte participation pour que vous le regardiez à froid et que vous le rendiez sous huitaine avec vos amendements, pour que le ministre se charge de le mettre dans le circuit aussi rapidement que possible», a-t-il lancé à l’endroit des artistes. Au terme du délai de huit jours, une dernière séance de travail entre les parties prenantes devrait être organisée, qui sera consacrée à l’élaboration de la mouture finale qui sera introduite dans le circuit des textes législatifs ou réglementaires.
2 Commentaires
Il est temp que nos artistes soit respecté comme il ce doit contente de voir que des efforts son fourni de ce côté
C’est une initaitive louable, surtout qu’il y a beaucoup de talent artistique au Gabon