Gabriel Awore Mayindo et les perspectives du secteur touristique

Recevant les opérateurs touristiques à déjeuner le 14 janvier dernier, le directeur général de l’Agence gabonaise de développement et de promotion du tourisme et de l’hôtellerie (Agatour) en a profité pour décliner les axes de sa stratégie pour l’année 2015.

Gabriel Awore Mayindo, DG de l’Agatour, le 14 janvier 2014 à Libreville. © Gabonreview

Un moment du lancement des activités de l’Agatour pour 2015. © Gabonreview

Les responsables de l’Agence gabonaise de développement et de promotion du tourisme et de l’hôtellerie (Agatour) ont organisé un déjeuner, le 14 janvier courant, avec les opérateurs du secteur dans le cadre de la présentation des activités et perspectives pour l’année 2015. La rencontre qui s’est déroulée au siège provisoire de cet établissement public, à Agondjé, a donné l’opportunité à son directeur général de rappeler que l’Agatour a été «créée d’une part, pour renforcer l’administration nationale du tourisme en matière de développement et de promotion, et d’autre part, pour faire du Gabon, une destination de référence mondiale dans l’écotourisme et, au plan régional, dans le tourisme d’affaires».

Il était donc nécessaire d’avoir cette réunion dans le but de fixer le cap et les perspectives pour 2015. En 2015, a indiqué Gabriel Awore Mayindo, l’ambition sera grande. Il s’agira, notamment, d’initier l’organisation d’une série de séminaires et formations sur le management des structures hôtelières, l’accueil et la communication, le montage et le financement des projets touristiques ainsi que la décentralisation dans la gouvernance du secteur touristique. «Ces différents séminaires ont un triple intérêt dont l’acquisition des outils nécessaires au renforcement des capacités des établissements hôteliers pour l’amélioration de la gestion des structures et la qualité des services, la méthodologie de montage de projets touristiques et les procédures d’acquisition de financements et l’amélioration de l’adaptation de l’offre touristique», a-t-il fait savoir. Et de préciser que toutes ces formations devront apporter des réponses concrètes aux problèmes de terrain afin de mieux assurer l’adéquation formation/emploi et poser les jalons d’une future zone d’intérêt touristique dont des portions pourraient être mises en concession à divers investisseurs. Une innovation d’autant plus nécessaire qu’un système statistique fiable doit être mis en place afin de «produire un tableau de bord simplifié». Pour ce faire, les opérateurs doivent être à même de communiquer des informations sur leurs activités.

Dès à présent, le directeur général de l’Agatour s’est dit disposé à informer les opérateurs sur la tenue des salons et foires à l’international dans le but de «vendre» la destination Gabon. La promotion de ces activités, a-t-il annoncé, se fera également par le biais d’un site web disposant de liens renvoyant vers les sites de tous les partenaires. Pour tout dire, Gabriel Aworé Mayindo estime qu’une réorganisation du secteur s’impose. A cet effet, il a recommandé la création des fédérations par corps de métiers afin de faciliter la collaboration. Au-delà, une telle organisation devrait permettre aux opérateurs du secteur touristique de s’affilier à la Confédération patronale gabonaise (CPG) qui reste un partenaire important pour le développement du tourisme au Gabon. Visiblement, le directeur général de l’Agatour est à la recherche de synergies et moyens de mutualiser les efforts afin de parvenir à une «dynamique concrète et visible» susceptible d’apporter une impulsion nouvelle aux activités touristiques au Gabon.