Grève et fermeture des caisses à la BGD
Les agents de la Banque gabonaise de développement (BGD) ont déclenché une grève illimitée le 12 janvier dernier à leur siège du centre-ville, pour dénoncer les agissements de leur administrateur directeur général, Roger Owono Mba, relatifs au licenciement d’une centaine d’agents ainsi que le basculement au plan social.
À l’issue d’un préavis de grève resté lettre morte, arborant tous un tissu de couleur rouge sur le front ou sous forme de brassard pour traduire la souffrance et colère qui les rongent, les agents de la Banque gabonaise de développement (BGD) sont unanimement rentrés en grève illimitée le 12 janvier dernier. Le personnel de la BGD déplore la stratégie de management de l’ADG, Roger Owono Mba. Au lieu de se résoudre à assumer ses responsabilités telles qu’elles lui ont été prescrite à sa nomination, notamment le «redressement de la structure», à travers la réduction des dépenses et des charges, le patron de la banque se serait plutôt attelé à autre chose qui ruine les chances de l’entreprise. «Le constat que nous faisons est qu’au lieu de relever la structure, on la couche au contraire. Nous sommes arrivés à un stade où parfois, vous ne pouvez même pas toucher un chèque de 5000 francs à la caisse», a indiqué la secrétaire générale adjointe du syndicat des agents de la BGD, Margueritte Loba Lendoye.
Absence de dialogue, gabegie financière, indifférence de l’ADG envers ses collaborateurs sont autant de maux qui minent l’ambiance au sein de cette banque d’État. «Quand la Cobac dit qu’il faut arrêter les crédits, de ne pas embaucher, de ne pas augmenter les salaires, lui, il choisit délibérément de violer ses décisions et d’agir comme bon lui semble. Nous avons des salaires qui sont hors grille», a-t-elle souligné.
Ne sachant plus où mettre de la tête entre le discours du chef de l’État qui prône le plein-emploi et celui de l’ADG qui opte pour le licenciement d’une centaine d’agents et le basculement vers un plan social vide d’informations, les salariés de la BGD invitent Ali Bongo Ondimba et son Premier ministre à se pencher sur cette situation qui plombe davantage le climat social déjà délétère. «On ne peut pas envoyer les Gabonais au chômage aujourd’hui».
Créée en 1960, la Banque gabonaise de développement est une Société d’intérêt national (Société anonyme avec conseil d’administration) qui a repris les activités de la Société gabonaise de crédit (Crédigabon) constituée le 1er juillet 1956, à la suite de l’éclatement du Crédit de l’Afrique Equatoriale Française, lui-même créé en 1948. Lors de sa constitution en 1960, le capital de la BGD s’élevait à 400 millions de francs CFA. Suite à diverses souscriptions, le capital libéré atteint aujourd’hui 25,200 milliards de francs CFA.
16 Commentaires
Cela devient plus que urgent Ali doit partir!!!!
Pourtant Cest de leur administrateur dont ils se plaignent donc n’abusons pas aussi …
Amateurisme quand tu nous tiens.
cordialement.
Après on va accuser les opposants d’instrumentalisation, que les émergents prennent leurs responsabiltés ce n’est pas une honte que de reconnaitre que le pays va mal.
Pas besoin de tout le temps politiser les événements.le Gabon Cest un pays comme les autres et les problèmes peuvent arriver arrêtons d’émettre des commentaires comparatifs parceque l’opposition ne ferra pas mieux j’en suis persuadée.
@ azizet je sais, tu est du pdg, laisse nous dire ce que nous constatons !
Ignore le ou la !
Vraiment je me demande souvent bien si c’est le président qui est responsable de tous les problèmes qu ‘on a dans les administrations etc.,et les entreprises #otambiA
Juste des plus gros problèmes ceux qui déclenchent les autres à commencer par lui meme quand ton cv est aussi élogieux que le sien comme pour tout le monde le cv résume vos antécédents quand vous lisez le sien vous n’etes plus étonné(s?) du reste à partir du moment ou tu nommes n’importe qui à n’importe quel poste aucune corrélation entre des profils et les postes(je ne parle meme pas de la BGD tout ca c’est du mismanagement).c’est valable partout et c’est valable aussi au Gabon car les faits sont clairs et les faits sont tétus
Tsusu a gnali,gibiri a kogi [le coq absent,la chouette chante quand le sot prend la parole c’est qu’on le laisse faire]Proverbe Vili
Il est le 1er responsable de part sa fonction
Si même la GÉANTE BGD en arrive à cette situation carrément inimaginable et oh combien dramatique, vrai de vrai, on continuera à nous faire croire que tout va très bien dans ce pays ? Qu’ils n’y a que les « Opposants » qui voient des problèmes là où il n’y en a pas ? Et moi qui me préparais à demander un petit crédit à cette banque pour tôler ma maison construite à coup de serrages de ceintures ; de privations inimaginables ! Eh diah ! Où va-t-on ?
Les puissants lobbies intégristes ont pris le pays en otage : finances, commerce, logements, banques…tout y passe. Leur dernier exploit à été de contraindre Ona Ondo et Mengue m’Owone d’interdire l’importation des véhicules au Gabon. Le décret y relatif est bloqué. C’est à se demander si Ali détient encore le pouvoir? Tout lui échappe aujourd’hui .Nous ne sommes plus loin de l’organisation de villes mortes pour dénoncer les difficultés des moyens de transport d’honnêtes citoyens qui ne demandent qu’à joindre leurs lieux de travail. Après on verra si cette situation pourra s’accommoder des conséquences néfastes de la baisse drastiques du coût du baril de pétrole qui est tombé à moindre de 45% . La catastrophe n’est plus loin.
Mon cher Blaise Nicolas,à titre de rappel, lors du débat télévisé de la presidentielle en France,l’un des deux candidats presents ce jour là sur plateau TV reprochait à l’autre d’être je cite « Mr VOUS ETES CHEF DE TOUT, ET RESPONSABLE DE RIEN » voilà la réponse à votre question, pour ce qui concerne votre PR.
@ valerie azizet,svp nous qui voyons le mal partout,aide nous…on dira que du bien de votre grand camarade candidat genetique du pdg…vraiment la soeur,(a moins que j.j’ ce soit chanhger en 1 autre…)
Je ne comprend pas ils se plaignent de leurs administrateur mais je lis Ali doit partir. C’est aussi au président de diriger la BgD? Changeons de disque, le problème c’est pas le président mais les gabonais
SI UN ENFANT EST MAL EDUQUE IL FAUT ACCUSER SON PAPA DONC SI LA BGD VA MAL C’EST ALI IL DOIT PARTIR CE ALI