En campagne ces derniers mois pour l’apaisement des tensions socio-politiques en cours dans le pays, le représentant du secrétaire général des Nations-unies en Afrique centrale espère que 2015 sera l’année de la désescalade.

Abdoulaye Bathily, chef du bureau des Nations-unies pour l’Afrique centrale. © rewmi.com

Abdoulaye Bathily, chef du bureau des Nations-unies pour l’Afrique centrale. © rewmi.com


 
Disant avoir suivi «avec intérêt» les différents discours des acteurs politiques à l’occasion du nouvel an, le chef du bureau des Nations-unies pour l’Afrique centrale (Unoca) s’est montré plutôt satisfait du positionnement des uns et des autres. Prenant acte de ce que depuis les troubles du 20 décembre 2014, consécutifs à l’interdiction puis la répression d’un meeting du Front de l’opposition pour l’alternance, il n’y a pas eu de nouvelle escalade, Abdoulaye Bathily a exprimé des vœux d’entente et de concorde entre les camps opposés. «Cela est nécessaire pour que s’instaure de manière durable un climat apaisé, condition de la stabilité du Gabon dans un contexte sous-régional marqué par de nombreuses menaces sécuritaires», a-t-il souligné.
Pour lui, la paix et la cohésion sociale sont «gages de consolidation du processus démocratique». Dès lors, il estime que si les leaders politiques de bords différents ont réitéré leur attachement aux valeurs de la démocratie, 2015 devrait être l’année du dialogue. A cet effet, le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale invite tous les acteurs de la vie politique, institutionnelle et associative à poursuivre leurs démarches en faveur de la stabilité socio-politique du pays. Il forme ainsi le vœu que cette année soit consacrée à la paix, à la sécurité et à la concorde nationale pour toutes les populations d’Afrique centrale, et en particulier pour le Gabon où il a pris résidence.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. gabao.kool dit :

    les règles de la méthode au sens cartésien indiquent la distinction du vrai d’avec du faux, que Descartes appelle la raison. Cette raison appelé autrement le bon sens, est « la chose du monde la mieux partagée  » aux dires de Descartes. Que cette raison échappe à nombre d’entre nous aujourd’hui est tout simplement gravissime !
    Tout bien considéré, il nous revient de comprendre que, toute chose faussement construite est sans fondement rationnel, donc à vide de raison.
    Lire entre les lines, les mêmes causes pour les mêmes effets
    Depuis l’ère d’Omar Bongo Ondimba, la recette de paix nous est servie sans relâche, et pourtant le Gabon n’est pas plus avancé que les deux Congo, qui ont connu les sérieux moments de trouble de rébellion. Dans ce cas, L’évangile de paix au Gabon semble-il, enfile une veste de pure conception de l’esprit en manque d’objectivité, nous sommes tentés de croire, qu’elle dépeint et traduit même un moyen de distraction savamment minorité pour quadriller et perpétuer les moins nantis dans leur soumission. Si la paix au sens bongoiste (c’est à dire, mourir en détails, affamé dans des conditions de rat : soit par les épidémies, soit par le sacrifice rituel du pouvoir en place ou encore, par l’éboulements de terre dans les quartiers mal lotis de Libreville ; mais de façon à éviter la mort par les armes ), si cette paix là même était ce que Mr Abdoulaye Bathily appelle  » gages de consolidation du processus démocratique », Allah ! le Gabon serait l’un des pays les mieux structuré et équipé, sinons l’un des mieux développé et mieux avancé démocratiquement dans le monde de par ses quarante sept (47) ans de paix bongoiste sans répit.
    Malheureusement, force est de constater et de dire haut et fort que cette vision est erronée et déplacée, c’est une paix travestie, imaginaire, une paix que vendent les vrais ennemi de Gabao à son peuple. Que Mr Abdoulaye Bathily enfin, nous dise quel membre de sa famille il a enterré après être décapité sauvagement comme un singe avant de nous parler de paix. Que Mr Abdoulaye Bathily nous dise dans quel hôpital du Gabon sa femme ou sa tante ou un membre de sa famille accouché ou s’est fait soigner avant de nous parler de paix. Que Mr Abdoulaye Bathily nous confirme, que les peuples qui meurent ensevelis sous les éboulements de terre avec d’autres qui sont menacés au quotidien par les désastres naturels dans les grottes et les cavernes de Libreville sont en paix…

  2. CANTON LEYOU dit :

    Bonjour je soutien votre analyse et observation quant à cette fameuse « paix » tant vanté par nos gouvernants. Ce que je ne comprend pas ‘c’est que:comment avec à peine 1,5 millions d’habitants tous ces gouvernants n’arrivent pas à résoudre les problèmes des gabonais…? En un jour, on peut partir de Léconi pour Bitam, de Moabi pour Mekambo, d’Omboué pour Iboundji, de Malinga pour Ndjolé et naturelement de Cocobeach pour Okondja, pour ne citer que ces quelques localités. VÉRITABLES AMATEURS.
    Cordialement.

    • imagine56 dit :

      Je crois que la paix est sérieusement menacée au Gabon. Alors que le président vient de « marcher » à Paris pour défendre les valeurs universelles de paix et de la liberté de presse, voila que des voyous ont marché pour aller lancé des projectiles, des cailloux , des bouteilles sur la villa de Mr Ping, il faut voir
      ça pour y croire, ils étaient plus de 150 petits loubards à participer à ce jeu de massacre.
      Il y a des dégâts sérieux, des tessons de bouteille partout, des bris de glass, des vitres brisées. Les jeunes du Front appelés en renfort ont réussi à attraper 12 des personnes mandatées pour saccager la propriété des Ping, interrogés , les jeunes ont déclaré qu’ils ont été approchés puis payes par Opiangah pour cette opération.
      Ils se sont ensuite dirigés chez Amoughe pour faire la même chose, au moment où je vous rapporte ces faits, Mr Ping et ses amis attendent, les représentants de l’UE et d’autres personnalités en vue de les prendre à témoin, la presse est sur place. Tout ceci s’est fait sans que la police ne lève le petit doigt. Les loubards selon leur déclaration ont reçu 5000 f chacun
      Vous parlez de paix?
      Je sais que j’appartiens au Front, cependant, je suis sure et certaine que Ali n’a pas donné ordre pour ces actes de vandalisme, lui qui vient de marcher pour la paix et contre la barbarie, pcq ce qui s’est passé chez Ping, c’est de la barbarie à l’état pure. Nous l’avons toujours dit, les soutiens du président travaillent plus à sa perte qu’à autre chose.
      Je crois que le représentant de l’ONU pourra constater de lui mème les agissements des amis du président…Après il verra si nous commençons l’année en ayant à l’esprit son message.

  3. Raphael Paco Reteno dit :

    Il nous faut vraiment une politique de paix de dialogue et d’entraide.

  4. Pala dit :

    Ce type fait partie de ceux qui acceptent volontier que le Gabon soit une cour arrière, ou les gens doivent venir se servir et s’enrichir tandis que les autochtones croupissent dans la misère. Cher monsieur, votre discours a encore de longs jours et ne vous en faites pas, les gabonais étant des poltrons, dormez sur vos deux oreilles. Votre pays est-il dirigé par un faussaire ? Ce sont les gabonais qui méritent un sans papier ? Merci représentant du machin.

  5. prince dit :

    Mon frere canton leyou, tout comme toi je ne comprend pas pourquoi un si petit pays riche et sous peuplé n’est pas développer apres plus de 40 ans de paix? normalement pour un pays en paix on se devait de connaitre un devéloppement aveugle avec les ressources que nous avons? il suffit de venir voir port gentil la capital économique du Gabon, c’est triste.

  6. Blaise nicolas dit :

    Bien pensée et position intelligents #otambiA

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