Du trampoline et du soleil pour les pensionnaires d’Arc-en-Ciel et Espoirs
Une initiative conjointe du foyer éducatif Arc-en-Ciel et espoirs et de la structure LBV Trampo West Coast, a permis à une vingtaine d’enfants de bénéficier d’un moment d’évasion et de jeux à travers des séances gratuites de sauts et de saltos sur le trampoline salto élastique érigé sur la plage en face du lycée national Léon Mba.
Noël c’est tous les jours chez les enfants tant qu’ils peuvent recevoir de l’amour. C’est dans cet élan de magie qu’Hervé Engeng et ses partenaires ont mis à disposition des pensionnaires de la maison d’accueil Arc-en-Ciel et espoirs, dans l’après-midi du 8 janvier dernier, la nouvelle attraction du front de mer, le trampoline élastique à 4 places permettant d’effectuer des sauts et figures aériennes.
Pour les jeunes garçons et filles en manque de divertissement, ce fut un moment de rêve. Solidement attachés par deux grands élastiques de part et d’autre du harnais, ces pensionnaires ont, à tour de rôle, tenté de se propulser en sautant à pieds joints sur le trampoline pendant les cinq minutes d’exercice. «Il faut rester bien au milieu et garder les pieds à plat quand on touche le trampoline. Pour faire un salto, il faut se pencher en arrière et balancer les jambes» a expliqué Hervé Engeng aux enfants afin de minimiser tout risque d’accident.
Ronald, 13 ans, qui s’est essayé à cet exercice pour la première fois, en fait l’expérience. «Nous sommes heureux d’être ici pour nous amuser car on s’ennuie au centre. C’est pour moi et mes camarades la toute première occasion de pouvoir sauter sur le trampoline. Et comme je sais botter, j’en ai profité pour appâter les autres avec des figures de salto avant et arrière». Ces adolescents raffolent de cette figure, périlleuse quand elle est réalisée au sol, mais qui semble d’une facilité déconcertante une fois qu’on est harnaché aux élastiques.
Pour la majorité des enfants de la rue ou victimes de maltraitance, le centre d’accueil Arc-en-Ciel et espoirs, est une famille. Des bénévoles et salariés spécialisés dans des pathologies variées y sont au service des 102 pensionnaires résidents et non-résidents. Après 20 années d’existence, le foyer essaye d’atteindre son objectif de réinsertion aussi bien sur le plan scolaire, professionnel que familial, en dépit des difficultés financières auxquelles il est confronté.
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