Liberté provisoire pour Nicolas Ondo, Duphy Minto’o, Ballack Obame et Lionel Engonga
Réagissant à son tour au climat délétère au sein de l’Université Omar Bongo (UOB) ces dernières semaines, le chargé de la Communication et des relations publiques de la mutuelle dissoute sur décision rectorale annonce la libération des leaders étudiants incarcérés.
Gabonreview : Quelques jours après leur incarcération au B2, le président de mutuelle récemment dissoute, Nicolas Ondo et son secrétaire général, Duphy Minto’o, avaient été donnés pour morts. Quelle est la réaction de la mutuelle ?
Yannick Allogho : Cette rumeur selon laquelle Nicolas Ondo et Duphy Minto’o avaient succombé aux tortures dont ils ont été victimes dans les cellules du B2, vous venez de le constater par vous-même, était fausse. Et aujourd’hui nous apportons une bonne nouvelle à tous ceux qui s’étaient inquiétés à juste titre : les deux étudiants concernés sont bel et bien vivants. Pour preuve, ils ont tous les quatre [Nicolas Ondo, Duphy Minto’o, Ballack Obame et Lionel Engonga – ndlr] été libérés dans la nuit du 29 au 30 décembre, autour de minuit. Nous avons donc pu prendre contact et passer du temps avec eux afin de juger de leur état de santé et recueillir des informations en rapport avec leur incarcération. Nous tenons donc à rassurer les familles et la communauté nationale et internationale : les membres de la mutuelle de l’UOB, interpellés le 17 décembre 2014, sont bien vivants.
Quel est leur état de santé physique et morale ?
Physiquement comme moralement, ils ne sont pas très stables, parce qu’on ne nous empêchera pas de le dire, ils ont été victimes de tortures dans les cellules du B2, comme il est tout aussi vrai qu’ils ont subi quelques soins pendant leur incarcération à l’hôpital militaire. Mais il faut tout de même rappeler que parmi les étudiants interpelés certains sont de santé fragile, à l’instar du président de la mutuelle, Nicolas Ondo, et du conseiller juridique Lionel Engonga. Nous espérons par ailleurs qu’avec les soins qu’ils subiront dans quelques heures, leur état de santé s’améliorera conséquemment.
Sous quelles conditions ont-ils été libérés ?
Selon les informations qu’ils nous ont rapportées, il apparait que les quatre étudiants sont en liberté provisoire : ils attendent donc de passer en audience le 12 janvier 2015. Ce qui nous fait dire que le problème n’a pas encore été résolu. Nous nous attendions à ce qu’on les libère pour de bon, mais la poursuite des enquêtes nous fait comprendre qu’on n’est pas encore sorti de l’auberge. Qu’à cela ne tienne, nous attendons et nous promettons d’avance d’être présents à leurs côtés, et la communauté estudiantine est naturellement invitée à apporter son soutien comme elle toujours fait depuis leur arrestation.
Au sujet de la dissolution par le conseil rectoral de la mutuelle étudiante dont vous êtes un des membres. Quel avis avez-vous ?
Je tiens à rappeler à ceux qui s’interrogent que la mutuelle de l’UOB, dirigée par le groupe «Etudiant-Conscient», existe encore. Elle n’a pas été dissoute. La mutuelle ne peut pas être dissoute par l’administration rectorale, je suis désolé ! Elle a été élue par les étudiants, si ces derniers ne se retrouvent plus dans la façon de faire de la mutuelle, ils peuvent se prononcer en sa défaveur, mais tant qu’ils se reconnaissent encore dans ce mouvement et son combat, il est hors de question qu’on estime avoir le pouvoir de la dissoudre. La mutuelle de l’UOB existe, nous attendons le bon moment pour poser le dossier sur la table pour discuter avec les autorités afin qu’elles nous donnent les raisons de leur décision.
26 Commentaires
je suis admiratif et fier de votre determination mes freres
ALI joue au petit soldat de la mort
http://gabonenervant.blogspot.com/
il faut tenir….
Libérez ces étudiants! Nous sommes pour une disculpation sans équivoque et une liberté totale de tous les étudiants emptisonnés arbitrairement pour leurs idées. Leur place est à l’université pour étudier dans des meilleures conditions à l’instar des étudiants des pays qui respectent le droit en l’occurrence ici celui inhérent à la liberté d’expression et d’association.
Et si la culpabilité d’un etudiant dans un cas d’agression physique et de vandalisme est avérée on ferme les yeux?
comme on avait fermé les yeux lorsqu’ils avait déshabillé l’actuel PM
…N’est-ce pas ? Développer une mémoire sélective est très à la mode en ce moment ; étrange !!!
Ces étudiants manipulés par l’opposition.
Es-tu manipulé par le régime en place ?
Quand les étudiants revendiquent de bonnes conditions d’études crois-tu vraiment qu’ils ont besoin de l’opposition pour dire qu’ALI aille se faire voir ailleurs?
Quand tu es mal logé as-tu besoin de l’opposition pour dire qu’ALI doit dégager ?
Quand tu n’arrives à te soigner correctement as-tu besoin de cette opposition pour dire que ça suffit comme ça ?
Arrête de voir le position derrière toutes les revendications une manipulation de l’opposition.
Et les jeunes qui sont allés manifester à l’ambassade de France contre la chaine internationale France 24,étaient manipulés par qui? Le PDG! Mr kild, normal ou pas normal?
cédé pas a la corruption je vous en pris, c’est pour la patrie
C’est vraiment dommage! On confond véritablement tout dans ce pays. Depuis quand on devrait disculper un individu qui s’est rendu coupable d’agression et de vandalisme? Tout le monde doit payer pour ses actes. Ces étudiants, à ce qu’il semble n’ont pas envie d’étudier. Ce qu’ils veulent au contraire, c’est jouer les Che guevara dans un endroit inapproprié. S’ils veulent exprimer leurs idées, et bien qu’ils créent des partis politiques ou deviennent simplement des activistes…
Ils empêchent ceux qui ont un réel intérêt pour les études de fréquenter normalement.
Je souhaite qu’ils soient inculpés. Ce sont des voyous.
cher compatriote de type1 qui s’aime + que la patrie, je comprend tom point de vue, tu a Etudier a l’Etranger, tu sait pas ce que tes compatriotes de typ2, qui aime la patrie + que tout, endure dams la 1ere université de ma patrie…
« Étudié à l’étranger » ? A le lire, je dirais plutôt « pas étudié » tout court.
Le patriote,
Vous avez parfaitement raison, FORCE RESTE A LA LOI, votre loi qui ne s’exerce que sur les faibles, ceux qui ne se soumettent pas à la pensée unique (le Peuple). Ces jeunes se battent pour leur avenir, pour des conditions d’études de qualité et performants. Quant les délinquants du PDG assassinent, dépècent les gens vivants,coupent les organes génitaux, siffonnent les caisses de l’Etat, confondent biens communs et bien personnel, manipules les résultats des urnes, confisquent les médias du contribuables,…… sans inquiétudes, vous parlez de quoi? A la fin qui sont les voyous? Vous faites parfois pitiés.
Toujours le raccourçis de la façilité c’est sur des jeunes de surcroit non-nantis que l’on tombe à bras raccourcis pour dire que forçe reste à la loi quand un voleur notoire et multi récidiviste fait à tout un pays un bras d’honneur royal en s’asseyant copieusement sur la constitution de toute son obésité tout en continuant de voler l’argent des enfants du Gabon donc le leur aussi on oublie que FORCE DOIT RESTER 0 LA LOI.
Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée aux faibles et aux timides. Friedrich Wilhelm Nietzsche
Très cher Orlando. Je constate que vous aussi êtes comme tout le monde: incapable de soutenir un argumentaire avec des preuves tangibles. De quoi parlez-vous? Quelle loi s’exercerait pour les faibles et qu’elle autre serait pour les « nantis » comme vous voulez bien l’entendre? Faire irruption dans un tribunal et assener de coups un gardien de prison c’est raisonnable pour vous? Pour rappel, ce jeune de 19 ans qui faisait son boulot ce jour là a eu de multiples fractures, sans compter les nombreux déboîtement osseux. Que revendiquaient-ils ce jour-là ? Et bien simplement que soient libérés leurs camarades, dont les enquêtes étaient en cours. Revendiquaient-ils pour de meilleurs conditions d’études? Non. Revendiquaient-ils pour des causes légitimes? Non. ceux que vous défendez ont honteusement violés une institution régalienne. Ils ont simplement répondu à l’appel que lançait quelques opposants malveillants, visiblement en quête d’existence politique. Si ces étudiants voulaient sincèrement manifester pour des raisons légitimes, ils auraient dû le faire dans leur institution, et non sur la route, brûlant des biens d’autrui. Non plus au palais de Justice, qu’ils ont pris de force. Après cela, vous aurez quand-même voulu qu’ils soient relâchés, libres de tous? Laissez moi rire. C’est vrai que nous aspirons tous à un mieux être social, mais pas comme ça. La violence ne doit en aucun cas être légitimée.
mon cher tu ne devrais pas parler de cette manière pour des gens qui se battent pour des futur étudiants de l uob,,,,,juste une question!es tu etudiant.?et si tu travail d ou as tu été fomer?
roitelet, vous etes des icones pour le monde estudiantin, je vous ait voter, et je sout1 votre action car je m’y reconnait. Si Ropivia se prend pour 1 pseudo-
,(lire plutot) vous etes des icones pour le monde estudiantin, je vous ait voter, et je sout1 votre action car je m’y reconnait. Si Ropivia se prend pour 1 pseudo-roitelet, c’est son petard, ..
de vos racines,votre combat n’est pas pas juste mais oriente,j’orai aime que vos soyez sobre et juste mais vous n’inspirez rien de bon chers frères étudiants. vous jouez à la billy bi nze
le combat est noble mais la manière ne l’est pas. arrêtons de mélanger la politique et les études. ca veut dire que même si c’est un autre président qui était à la tête de l’exécutif les étudiants auront toujours le droit de se plaindre, Ali Bongo ou un autre.
C’est loin d’être terminé, le combat doit impérativement se poursuivre jusqu’à la chute d’Ali Bongo!
Si c’est ça le but recherché par certains étudiants, je crois beaucoup d’entre eux iront grossir les rangs des chômeurs pendant qu’Ali sera encore la jusqu’à au moins 2023!
La sottise est le bouclier de la honte, comme l’insolence est celui de la pauvreté. Léonard De Vinci
Des bandits começa, demain vous allez encore reprendre , casser les voitures d’autrui,si vous avez même une voiture, faire sortir des gens qui pertubent la société.