Le «Mangamba» de Landry Ifouta

Comme un chat, l’homme qui se nomme maintenant Ali (acronyme d’Akendengué Landry Ifouta) a une multitude de vies. En amorce d’une autre étape de sa carrière, il a changé de look, produit une nouvelle collection de chansons et, nouveauté des nouveautés, se lance dans le webmarketing pour la vente de cette production titrée «Mangamba». Interview express.

Vous venez de sortir un nouveau disque. Qu’en est le titre ?

Oui, je sors un nouveau disque intitulé Mangamba, qui renvoie à une prise bien connue de la lutte africaine consistant à serrer fort et longtemps le cou de l’adversaire sous son aisselle. Ce, parce que je suis convaincu que chacun de nous à son petit talent d’Achille. Et dans cette œuvre je m’immisce dans le quotidien de chaque homme et femme. Lorsque, par exemple, on est propriétaire de sa maison qu’on paye chez son bailleur, il y a un chef à l’intérieur qui vous fout un peu la trouille avant de mettre la clé dans la serrure, c’est elle votre Mangamba et souvent c’est la femme de l’homme. On peut s’amuser avec tout le monde, mais il y a une personne avec qui ce n’est pas le cas et qui nous tient à carreau. C’est cela le Mangamba.

Que réserve au public cet album ?

Je crois que c’est un album, de manière générale, qui devra recevoir un accueil chaleureux. Car, je pense être le premier artiste gabonais à fédérer toutes les ethnies. C’est un exercice que j’avais déjà pratiqué lors de la commémoration de mes 15 ans de carrière. Moi, je suis de coutume Omyènè mais j’ai toujours tenu à insérer quelque chose en Punu, Obamba en Nzebi dans mes chansons, mais là cette fois-ci, je sors du local pour faire des clins d’œil aux communautés ouest-africaines et centrafricaines. Dans cet album vous retrouverez différentes onomatopées des communautés africaines résidant au Gabon.

Y a-t-il un thème http://www.latunisiemedicale.com/medicale/acheter-viagra/ majeur qui traverse l’album ?

De manière générale, mon album fait la promotion des moyens pour retrouver le bonheur et l’amour. Il parle de joie, de gaieté et de paix. Je n’ai pas envie de plomber le moral de mes concitoyens ou de mes mélomanes. Ce n’est pas que tout va bien pour moi, non j’ai aussi mes mauvais moments comme les autres Gabonais, mais, je crois qu’un tant soit peu, on peut apprendre à s’accrocher à autre chose que la tristesse. En un mot, j’estime que c’est un album riche et assez pétillant de bonheur, de joie et rafraichissant. Il compte onze titres dont huit qui sont des pures nouveautés et quatre anciens titres que j’ai revisité dans leur style acoustique, donc beaucoup plus destiné à l’écoute.

Sur les affichettes qu’on a vues, on vous retrouve avec un nouveau look. Cette nouvelle image de l’artiste est-il la traduction d’une évolution ou c’est simplement un clin d’œil aux premières années de Landry Ifouta, alors influencé par les rythmes nord-américains ?

En effet, j’ai eu envie de redonner à ma tête une certaine jeunesse, à la Mickael Jackson. Après avoir perdu un peu de masse corporelle, je me suis senti effilé alors j’en ai profité. Mais rassurez-vous, j’ai 45 ans.

Que nous réserve Landry Ifouta pour la promotion de cette nouvelle œuvre ?

Rien d’exceptionnel, car j’estime que je n’ai plus rien à prouver. Ce sera des interviews par-ci, des passages à la télévision et dans les stations de radio par-là. Le train-train habituel quoi. Après 15 ans de carrière, tout le monde sait que Landry chante et danse, donc je n’irai pas prester dans toutes boîtes de nuit comme on le fait toujours. Par contre pour cette fois, j’annonce à mes mélomanes que ce nouvel album est accessible sur un site gabonais qui vient de voir le jour : www.mazik.com. Il est téléchargeable à 500 francs CFA la chanson.