L’Union Nationale, probable deuxième force au Sénat
Bien que dissous et passé à la semi-clandestinité, le parti d’opposition obtient sept sièges. De quoi constituer un groupe parlementaire, à côté de celui du PDG, grand vainqueur des élections sénatoriales du 13 décembre dernier.
Scrutin au suffrage universel indirect, les élections pour le renouvellement du Sénat se sont tenues le 13 décembre dernier sur toute l’étendue du territoire national. Si les rumeurs font état de quelques endroits, à l’instar de Lébamba dans le sud, où des élus PDG auraient voté contre leur propre candidat, l’ex-parti unique s’en sort bien. Il n’y a donc pas péril en la demeure pour la formation au pouvoir. La grande question reste cependant le nombre de sénateurs qu’il devrait obtenir. En attendant la publication officielle des résultats par la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), il semble qu’il y ait des surprises. Et pas des moindres. C’est ainsi que, quoi que dissoute et passée à la semi-clandestinité, l’Union Nationale, à travers ses listes labellisées «localité pour tous», s’impose comme la deuxième force, avec sept sénateurs. Autrement dit, l’ancien Premier ministre Jean Eyéghé Ndong, chef de file des listes «Libreville pour tous», élu dans le 2ème arrondissement de la capitale, aura de quoi créer un groupe parlementaire. Plus éloquent, il se dit même que ce groupe pourrait être le seul à exister à côté de celui du Parti démocratique gabonais (PDG).
En effet, les choses semblent ne pas toujours avoir tourné comme l’espérait les partis de la majorité et la hiérarchie du PDG. Dans l’Ogooué-Maritime par exemple, on évoque ainsi la défaite d’Honorine Dossou Naki, ancienne ministre, au département de Bendjè avec 13 voix face à l’indépendant Gabriel Ogoula Mogniama qui totaliserait 17 voix. Un autre échec de taille pour le PDG dans cette localité, notamment à Gamba, est celui d’Alice Lamou, également ancienne ministre, qui n’a récolté que 13 voix contre 15 pour Jean Louis Guissiga de l’Alliance démocratique et républicaine (Adere), tandis que Jean Marie Koumba Souvi totalise 100% dans le département de Ndougou. Sur le même registre, Séraphin Ndaot Rembogo aurait été défait à Port-Gentil, tout comme le général Flavien Nzengui Nzoundou, ancien ministre, ancien directeur des aides de camp du président Omar Bongo, qui a été battu à Lébamba dans la province de la Ngounié. À Mouila, chef-lieu de cette province, la PSD de Pierre-Claver Maganga Moussavou s’en tire avec deux sénateurs, lorsque les deux sièges d’Oyem, chef-lieu du Woleu-Ntem ont été raflés par des indépendants proches de l’Union nationale, tandis qu’à Bitam, deuxième agglomération urbaine de la province septentrionale, Emmanuel Ondo Methogo s’en est tiré à bon compte.
Le PDG aurait réalisé des scores de 100% dans l’Ogooué-Ivindo, l’Ogooué-Lolo, la Nyanga et dans le Moyen-Ogooué, même si à Lambaréné on émet des réserves sur le maintien de la présidente sortante du Sénat, Rose Francine Rogombé. «Qui sera donc le président du Sénat après ce 13 décembre 2014?», se demande-t-on de ce côté-là.
Certaines informations laissent penser que le Centre des Libéraux réformateurs (CLR) pourrait également avoir un groupe parlementaire. Quoi qu’il en soit, l’heure est à l’attente des résultats. Le Sénat compte au total 102 membres, élus pour un mandat de cinq ans au suffrage universel indirect par les membres des conseils municipaux et des assemblées départementales. Après les élections des membres du Sénat, ces derniers éliront à leur tour le président de cette chambre du parlement. Le PDG s’est lancé dans cette bataille électorale avec 97 candidats.
17 Commentaires
le sena est une chambre des retraités politique pedegiste.que des dépenses pour rien.
félicitation pour les indépendants et pour l’UNION NATIONALE.allez dire aux pedegiste que le vent souffle de tous les cotés et on ne peu l’arrêter.que celui qui a des oreille pour entendre,entende
Amen
Cette élection montre déja comme 2016, Ogooué lolo l’opposition ne compte plus avoir 1voix dans cette province. la Nyanga, Ogooué Ivindo, et Haut ogooué.
L’OPPOSITION A TRICHE AUSSI pour gagner cette élection? il faut parler aussi de la fraude. quando c’est le pdg qui gagne on ouvret les bouches pour dire fraude. les oppositions ne gagnent les élections au Gabon par ce qu’ils ne sont pas bons et credibles c’est tout .
Oh eyeghe oublier de devenir senateur pour fuir le chômage pitié de toi.
Comme uu parti qui n’existe pas se presente à une élection nous électorale s pays ces candidats ne doivent pas siéger il faut casser leur mandant immédiatement.
Que veux tu dire?
c’est en français que tu t’exprimes là?
FElicitatiom au parti qui aime le pays
félicitation à Ogoula Moniama qui se voit récompensé des éfforts en faveur du peuple de Bendje
Chassons Ali le biafrais et sa légion de mafieux apatrides. Un point, c’est trait. Il n’y a plus de 2016. Le vide constitutionnel est constaté depuis mercredi 29 octobre 2014 date de la publication en France du livre « Les nouvelles affaires africaines », du journaliste d’investigation français Pierre Péan. Les institutions chargées de faire appliquer l’Article 13 de la constitution en sont incapables et complices du biafrais et sa légion de mafieux apatrides. Allez jusqu’en 2016 revient à dire qu’Ali Bongo a été légalement élu en 2009 et que les dispositions de l’Article 10 ne s’appliquent pas au faussaire Ali Bongo.
Nous considérons comme complice de haute trahison toute personnalité politique qui envisage encore l’élection de 2016. Le Gabon ne plus souffrir d’être un pays « hors la lois » et présenter à l’international l’image d’un peuple complice d’un parjure. Les différents meeting organisée ça et là n’ont qu’une valeur égocentrique. Ils ne conduisent pas à l’essentiel: faire partir Ali ou le chasser du pouvoir.
Mesdames et messieurs les leader politiques, la comédie à assez durer. Si Ali le biafrais et sa légion de mafieux apatrides ne sont pas chassés avant la Noel, c’est à dire le 24 décembre 2014, alors le Mouvement « Les Patriotes » retirera toutes les réserves qu’il accorde aux actions du Front uni de l’opposition et a tout autre mouvement politique de l’opposition.
« C’est fini, les combines politico-politiciennes ».
Le meeting du 20 décembre doit être celui du départ sans conditions d’Ali le biafrais et de sa légion de mafieux apatrides.
A bon entendeur…
ça ne fait que commencer, le PDG va rebéloter en 2016 avec son candidat Ali; qui vivra verra!
@ Bassomba,
Avec quel acte de naissance ? Ou bien la CENAP va elle aussi se déclarer « Incompétente » ?
Avec l’acte de naissance que vous connaissez, c’est à dire le nigérian, puisqu’il est biafrais!
Dans ce cas ou est le mérite ??? ah pardon j’avais oublié que notre distingué usurpateur lui joue à qui perd gagne …
L’arrivée de l’UN au senat est fait à dessin.
le senat est une chambre qui ne devrait pas existé pour le cas du Gabon on devrait s’en passer on peut faire des Economies ce sont des retraités qui passent le temps a somnoler durant les séances de travail.Contrairement au poste de vice president de la Republique qui est une obligation pour le chef de l’Etat de le nommer ,il est en defaut avec la constitution car on nous apprend que le president a un vice president dans les livres mais la reéalité nous montre le contraire.sinon on doit dissoudre le SENAT c’est de l’argent dilapidé
Mais pourquoi penser tout le temps a la fraude!Pensez d’abord a vous organiser a l’approche des événements electoraux avant de crier Gard!Il faut que l’opposition soit un peu responsable dans leur prise de décisions.
@ Gabonreview: parler d’une force, c’est d’abord exister en NOMBRE; franchement, quand on est moins de 10 opposants on parle de force? Ils seront noyés dans la très grande majorité Pédégiste!