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Intégration régionale : Derniers réglages pour l’axe Ndendé-Dolisie
La route sous-régionale Ndendé-Dolisie était au centre d’une réunion de concertation, du 4 au 6 décembre dernier à Libreville.
- La petite ville de Dolisie au Congo-Brazzaville. © peter.romberg.se
Le lancement des travaux de la route Ndendé (Gabon)-Dolisie (Congo) a fait l’objet d’une réunion de concertation, tenue du 4 au 6 décembre à Libreville. D’une longueur de 285 km, cette route vise à faciliter l’intégration régionale et la libre circulation des personnes et des biens entre les deux pays. La réunion a notamment permis aux acteurs du projet de se l’approprier à travers une meilleure connaissance de ses objectifs, ses composantes, son environnement, son chronogramme d’exécution ainsi que les règles et procédures de gestion administrative et financière.
Ainsi, «la fin des travaux de cette route permettra, à terme d’ouvrir le corridor Libreville-Brazzaville, la capitale du Congo à travers une route entièrement bitumée. Ce qui n’est pas le cas actuellement», a déclaré le ministre gabonais délégué à l’Habitat. Le Gabon et le Congo ont bénéficié pour ce projet d’un financement de la Banque africaine de développement (BAD). En décembre 2013 l’institution bancaire panafricaine a notamment accordé un prêt d’environ 53 milliards de francs au Gabon et environ 23 milliards de francs au Congo, ce qui représente 46,14% du coût du projet évalué à plus de 163 milliards.
Ce projet se déroulera en deux phases. La première concerne le bitumage des tronçons d’extrémité Ndendé-Doussala-Rivière Ngongo (49 Km, du côté gabonais) et Kibangou-Dolisie (93 Km, du côté congolais), alors que la seconde phase permettra de réhabiliter en terre le tronçon intermédiaire Kibangou-Ngongo (130 Km, Congo) pour assurer la continuité du trafic. Pour rappel, La route Ndendé-Dolisie fait partie d’un vaste programme visant à relier toutes les capitales de l’Afrique centrale par une route bitumée afin d’accélérer l’intégration régionale. La première route du genre relie déjà Libreville à Yaoundé (Cameroun) grâce à un financement de l’Union européenne.
7 Commentaires
Vivement que les traveaux démarrent .
Vraiment le puant. Je pourrai visiter mes parents de part et d’autre de la « frontière » plus facilement.
Eh oui! de frontière en frontière, on a des parents partout!
Vive le Gabon
Vive le Congo
Construisons nos pays, pour le bien de nos populations qui font partie de la même famille.
j’espere simplement que le fonds prevus à cet effet, seront totalement destinés au projet….
En ce qui concerne le financement de la BAD, les décaissements respecteront les procédures de la banque. Le problème reste la gestion des fonds de contrepartie. Mais avec la mise en place de la trésorerie spéciale et la CDC, je pense qu’il ne devrait pas avoir des inquiétudes sur l’utilisation de ces fonds.
A travers cette connection entre le GABON et le Congo-Brazzaville, les échanges entre ses deux pays vont s’intensifier et participer à l’augmentation de l’économie de ses deux pays frères. #otambiA.