Sylvia Bongo, entre inondations, lutte contre le cancer et marathon du Gabon
Suite à l’inondation survenue dans la nuit du 16 au 17 novembre dernier à Avorbam, l’épouse du président de la République a apporté une contribution de 30 millions de francs pour le soutien des sinistrés.
Sylvia Bongo a tenu à apporter son soutien aux familles sinistrées, suite à l’inondation survenue dans la nuit du 16 au 17 novembre dernier à Avorbam dans la commune d’Akanda. Les 30 millions de francs remis par l’épouse du président de la République devraient permettre à la Croix-Rouge gabonaise de «faciliter la réinstallation des populations sinistrées dans les meilleures conditions». Ce don répond à une promesse récemment faite aux sinistrés. Concrètement, cette somme devrait contribuer à l’achat de produits et d’équipements du quotidien détruits par le malheureux évènement. Ainsi, les 274 personnes recensées après le sinistre pourront incessamment retrouver le cours normal de leur vie. Un objectif que s’est personnellement assigné Sylvia Bongo, qui a rappelé l’importance de la mobilisation des forces publiques dont l’anticipation et la réactivité ont été, une fois de plus, de mise. Un effort qu’elle a notamment tenu à féliciter, en apportant «un petit plus».
Un soutien renouvelé aux malades du cancer
A l’occasion du Marathon du Gabon, dont le départ va être donné ce samedi 29 novembre, la première dame prévoit également de donner sa contribution personnelle pour la lutte contre les cancers dont sont victimes plusieurs dizaines de femmes chaque année au Gabon. A cet effet, comme lors de la 1ère édition, elle participera à la course dans le parcours dénommé «La gabonaise», long de 5 km. Si elle se montre confiante face à son principal adversaire, le cancer, le choix du parcours émane de la volonté de «donner l’envie, la curiosité, la fierté à toutes celles qui n’y croyaient plus, de pouvoir relever un petit défi sur elles-mêmes». L’occasion, dit-on, est donnée de mener «une course militante qui a pour objet d’ouvrir le dialogue sur les cancers féminins, l’importance de la détection précoce, de la vaccination et de la signalisation des patientes».
4 Commentaires
Si seulement les 30 millions qu’elle donne par-ci et par-là venaient de sa propre poche, le Gabon s’en porterait mieux. Mais la ça doit être son argent de poche qu’elle reçoit chaque lundi rien que pour ses courses dans les rues de Londres où elle vit. Oh la pauvre, j’imagine son angoisse quand elle est s’est séparée de cette somme. Elle est tellement généreuse cette femme.
C’est quoi ces mondanités?
Pouf! Un pays où même un marathon est bidouillé pour que la femme du Ibo du biafra soit toujours en tête de peloton à faire de la comédie.ça fait sourire. Pardon, Sylvia va chercher l’acte de naissance original de ton mec qui préfère acrombessi à toi. On sait que tu vis désormais à Londres, ne vient pas distraire les gabonais…
Pour moi, ce que fait Sylvia est très très bien et mérite tous nos encouragements. Malheureusement, il y a trop de pauvreté dans les villes et villages du Gabon. Les actions de la première dame, quoique exercées en appoint, contredisent un tout petit peu le sens des responsabilités du gouvernement, prompt à répondre aux besoins des sinistrés du Japon qu’à ceux du Gabon. Malheureusement encore, les besoins des Gabonais pauvres sont si nombreux qu’en en ciblant seulement quelques-uns, on a la déplaisante impression que cette gentille bienfaitrice ne fait absolument rien. Mais il ne faut pas se décourager : c’est la somme des petites choses qui fait un beau et gros paquet.