Escales documentaires de Libreville: une 9è édition riche en innovation
La balade du film documentaire qui réunit réalisateurs, programmateurs, critiques, spectateurs, autour de projections, formations, appels à projet, rencontres et conférences, s’arrête à Libreville du 1er au 7 décembre prochain.
Placée sous le thème «Mosaïque : diversité des thèmes et de la provenance des films», la 9eme édition de la fête du film documentaire offre une occasion de mieux appréhender la problématique retenue pour la circonstance. Avec plus d’une vingtaine de films provenant d’Afrique et du reste du monde, cette manifestation mettra en exergue quatre œuvres gabonaises : «L’or du camp 6» de Roger Biloghe Bi N’noh, «Satsi, les rites secrets d’une initiation au Gabon» de Michel Motro, «Le gris en sursis», d’Antoine Abessolo Minko et «Le club des silencieux» de Yveline Nathalie Pontalier.
Au-delà des productions locales, les cinéphiles auront également droit aux documentaires venus d’Allemagne, notamment «We were rebels» de Katharina Von Schroeder et Florian Schewe, «Bintou» de Simone Catharina Gaul. Le cinéma marocain avec «Tinghir – Jerusalem : Les échos du Mellah» de Kamal Hachkar, «Fragments» de Hakim Belaabbas, «My land» de Nabil Ayouch et «Tagnawittude» de Rahma Benhammou El Madani, sera aussi présent. On notera la présence du cinéma d’Afrique anglophone, précisément du Nigéria, avec «Rolling dollar, a legend unplugged» de Femi Odugbemi, mais aussi des réalisations des escales de la Rochelle avec «L’autre Chloe» d’Emmanuel Breton, «La mélodie du boucher», d’Amélie Bonnin et «Un an de réflexion» de François Bertrand.
Les innovations
S’inscrivant dans une logique de pérennisation et de reconnaissance et, comme pour répondre à la remarque du cinéaste sénégalais Moussa Touré selon laquelle «ce festival ne serait pas populaire», la 9e édition des Escales documentaires a décidé d’élargir son champ de diffusion, son public et ses partenaires afin de s’ouvrir au peuple. Quatre sites ont été retenus pour la circonstance, à savoir : l’Institut français du Gabon, l’Institut gabonais de l’image et du son. Et, dans le cadre de «l’escale en milieu scolaire», l’Université Omar Bongo et la ville de Port-Gentil.
Les organisateurs proposent une autre manière de voir des films en permettant des rencontres entre réalisateurs, intervenants et publics. Des fiches techniques des différents films seront mises à disposition dans le cadre des «escales en milieu scolaire». Mieux, une rencontre avec les réalisateurs est prévue. «Le cinéma documentaire nous conduit à réfléchir. C’est également un moment d’échange fort», a indiqué le directeur général de l’Igis, Imunga Ivanga.
2 Commentaires
[…] Gabon Review […]
Le citoyen libre dit :Devrons-nous faire des ctoienmamres que cela ne s impose pas ?Il une commission qui est mise en place, nous attendons voir les rc3a9sultats tout simplement.Nous allons pas chaque fois dc3a9battre sur tous les sujets, un moment il faut s avoir se taire je crois.