En marge de la commémoration du 25ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant, le Fonds international pour le secours à l’enfance a présenté, le 26 novembre dernier, un rapport intitulé : «Réimaginer l’avenir, l’innovation pour chaque enfant».

© esteval.fr
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Jacques Boyer, représentant de l’Unicef Gabon, entouré des directeurs centraux lors de la présentation du rapport. © Gabonreview
Jacques Boyer, représentant de l’Unicef Gabon, entouré des directeurs centraux lors de la présentation du rapport. © Gabonreview

En marge de la commémoration du 25ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant, l’Unicef a présenté, le 26 novembre dernier, l’édition 2015 de la situation des enfants dans le monde, à travers un rapport intitulé : «Réimaginer l’avenir, l’innovation pour chaque enfant». Cette compilation participative se veut une plateforme interactive qui répertorie les changements dans le monde entier et met en avant le pouvoir de l’innovation au service de la cause des enfants, singulièrement les plus défavorisés. Selon l’organisation onusienne, il est nécessaire d’agir de toute urgence pour éviter que des millions d’enfants ne soient privés des avantages de l’innovation. «La situation des enfants dans le monde appelle à une réflexion originale et audacieuse pour résoudre les problèmes séculaires qui affectent encore les enfants les plus défavorisés», admet le représentant de l’Unicef Gabon.

Pour Jacques Boyer, la situation des enfants au Gabon est moins inquiétante car, elle présente des indicateurs positifs, en dépit de l’absence de données fiables dont fait preuve le pays dans plusieurs domaines, notamment la protection des enfants. «Le Gabon est un pays qui ne manque pas d’atouts. Nous avons des ressources propres et une faible population. Donc un immense potentiel pour bien faire, mieux faire avec des résultats rapides et visibles», estime le spécialiste de la survie Unicef, le Dr Renée Ndjaga Enombo.

Globalement, les statistiques de l’ONU font état d’inégalités : 79% des enfants de moins de 5 ans les plus riches sont déclarés aux autorités à la naissance, mais seuls 51% des plus pauvres ont une identité officielle, selon le rapport. Pour surmonter ces défis persistants, qui privent beaucoup d’enfants des différentes possibilités d’émancipation et de développement, le rapport préconise plusieurs actions. Au nombre de celles-ci, l’implication des jeunes, l’encouragement de la créativité, le travail avec les communautés, l’adaptation des solutions, la prise en compte de tous les enfants et l’adaptation des structures au contexte.

Pour réussir dans ce combat pour l’égalité des chances souhaitée pour tous les enfants du monde, l’Unicef invite les gouvernements, les professionnels du développement, les entreprises, les militants et les communautés à travailler ensemble. Selon l’agence onusienne, ce sont là des préalables à l’émergence de nouvelles idées devant permettre de faire face aux problèmes les plus urgents auxquels sont confrontés les enfants et trouver de nouveaux moyens de transposer à plus grande échelle les innovations locales les plus prometteuses.

 

 
GR
 

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