Situé à égale distance de la ville d’Oyem et de sa voisine de Bitam, soit 30 km entre les deux communes, «Konoville les deux églises» est un regroupement de village, qui vit de l’ardeur au travail de ses fils et filles. Célestin Ndong Ngoua, un des natifs de cette contrée, par ailleurs conseiller particulier du président du Conseil national de la communication, se fait le plaisir de nous le présenter.

Panneau indicatif de Konoville les deux Eglises. © freewheely.com
Panneau indicatif de Konoville les deux Eglises. © freewheely.com

 

Célestin Ndong Ngoua, natif de la contrée, par ailleurs ancien journaliste et conseiller particulier du président du CNC. ©Gabonreview
Célestin Ndong Ngoua, natif de la contrée, par ailleurs ancien journaliste et conseiller particulier du président du CNC. ©Gabonreview

Comment est né le regroupement de Konoville ?

Konoville est un grand regroupement des villages. A la création, il existait trois grands quartiers administrés par des frères un peu dispersés. Il s’agissait de Kono, d’Offose et de Nzamlen, tous de la tribu Ebâ. Mais par la volonté et la décision d’un grand notable de ce groupe ethnique, les trois frères se sont regroupés au sein d’un village qui est désormais appelé «Konoville».

Et pourquoi les deux Eglises, à quoi renvoient-elles ?

La dénomination des deux églises, provient d’un autre grand notable de la contrée en la personne de Simon Essimengane, ancien vice-premier ministre, ancien président de l’Assemblée nationale, Sénateur du Ntem (Bitam). Ce dernier a estimé nécessaire qu’à l’image de Colombey-les-Deux-Églises (une commune française de 678 habitants, située dans le département de la Haute-Marne en région Champagne-Ardenne), de rebaptiser son village en «Konoville les deux églises». Et lui-même a bâti ces deux églises à savoir protestante et catholique. L’une en amont et l’autre en aval.

Et que sont devenues les deux églises auxquelles le village doit sa nouvelle dénomination ?

Ce sont des grandes églises, celle de l’obédience catholique est à l’entrée du village et l’autre, un peu plus bas. Ce regroupement de village qui rassemble près de 1500 âmes est sous l’autorité d’un chef de regroupement, et de trois chefs de villages qui l’accompagne dans sa tâche.

Dans cette région, on trouve deux contrées dont les noms se ressemblent, à savoir Konoville et Konosoville. Littéralement que signifie le préfixe «Kono» ?

Il faut déjà préciser que ce sont des noms qui tirent leur étymologie du dialecte fang. «Kono» ou «akono», signifie, implanter, consolider, voire enraciné un village où des hommes doivent habiter. C’est une invite à prendre toutes les précautions pour que le village ne puisse pas disparaître un jour.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Gaston mezui dit :

    j’ai visité ce village il ya deux mois et j’avoue que c’est un tres beau village

  2. OVONO ETO OVONO MBOULOU BIKORO dit :

    Merci Gaston, c’est vraiment un beau village; je ne le dit pas parce que c’est le mien mais surtout parce qu’il est beau.
    L’une des bonnes choses à Konoville les deux églises est le fait que le village soit excentré de la route Nationale, cela réduit de beaucoup les accidents de circulation; si tous les villages pouvait avoir cet avantage, cela contribuerait à faire baisser certains indicateurs. Par contre il reste beaucoup de challenges à relever dans ce village maintenant qu’il connait un début d’industrialisation avec l’installation d’une usine de transformation de bois; je pense notamment à la réhabilitation du dispensaire et des routes à l’intérieur du village, l’électrification de tout le village et l’amélioration de l’accès à l’hydraulique villageoise.
    Autre chose de bien c’est la merveilleuse vue qu’on a du mont Koum, depuis n’importe quel endroit de ce village.

    C’est un village que je recommande fortement aux touristes.

  3. Pas Possible dit :

    c’est bien de nous faire découvrir. Je serai bien curieux de voir ces deux églises.

  4. toungzué dit :

    ah un jour j’y suis passé 2h00, fabuleux !!!

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