Réagissant à son tour contre le climat particulièrement tendu ces dernières semaines, l’Union des femmes du PDG a récemment organisé une rencontre pour dire «non» à la violence.

Chrystel Limbourg Iwenga (au centre - foulard jaune) avec des camarades de l’UFPDG (photo d’archive). © Facebook.com
Chrystel Limbourg Iwenga (au centre – foulard jaune) avec des camarades de l’UFPDG (photo d’archive). © Facebook.com

 
Si elles ont prévu organiser, dans les semaines à venir, plusieurs manifestations et rencontres dans le but de conscientiser les populations sur la nécessité de parvenir à un apaisement du climat social, les femmes du Parti démocratique gabonais (PDG) ont initié une rencontre en vue de faire entendre leur sentiment.
Le 19 novembre dernier, elles ont initié des échanges auxquels prenaient part quelques experts et chercheurs en sociologie. «Nous nous sommes dit qu’il était temps de faire entendre la voix des femmes pour dire «non» au désordre», a déclaré la déléguée nationale de l’Union des femmes du PDG (UFPDG), justifiant cette initiative menée au moment où le «distingué camarade-président», Ali Bongo, fait l’objet de vives critiques. Disant agir pour prévenir une flambée de violence, et se remémorant les mouvements sociopolitiques ayant conduit à la Conférence nationale de 1990, Chrystel Limbourg Iwenga a lancé : «Nous ne volons pas revivre 90 !» Pour elle, les récents troubles enregistrés dans la capitale sont à prendre en considération et nécessitent que chacune des parties concernées réfléchisse aux conséquences des actions menées. «Pour nous qui avons vécu 90, et pour d’autres qui ont vécu des évènements similaires, nous ne voulons pas de désordre ni de déstabilisation malicieuse de notre pays», a-t-elle martelé avant d’exhorter les différents acteurs à «enlever (leurs) vestes partisanes pour ne revêtir que des vêtements de patriotes».
Pour Chrystel Limbourg Iwenga, il s’agit notamment pour la branche qu’elle dirige de veiller à la préservation d’un climat social apaisé. «Arrêtez ! Il y a des limites que vous ne devriez pas franchir», lance-t-elle en guise de message d’avertissement aux manifestants. Et d’ajouter, un brin moralisatrice : «La politique n’est qu’un combat d’idées. Attendez tout naturellement que le moment des élections présidentielles arrive, et à ce moment vous sortirez tout l’arsenal que vous avez prévu pour séduire les populations.»
Si elle a espéré que le message parvienne aux intéressés, la déléguée nationale de l’UFPDG a tenu à glisser avec malice, comme pour répondre aux adeptes de la théorie de la «victoire volée» à l’issue du scrutin de 2009 : «Nous avons choisi depuis 2009 un président de la République et nous entendons aller jusqu’au bout de son mandat, quitte à le lui renouveler si l’ensemble des populations estime que (ledit) mandat est satisfaisant.» Un soutien à Ali Bongo si naturel et prévisible que son effet reste à démontrer.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. di papa dit :

    Pathétique vraiment, c’est le parti état PDG qui a mis le Gabon dans cette situation et c’est le PDG qui menace et donne des leçons? A croire qu’ils nous prennent pour des bougnoules. Triste démocratie a la Gabonaise.

  2. okoura dit :

    Bougeuses de fesses buveuses d’Heinken et porteuses de teashirt allez faire entendre vos voix au PDG tout le monde n’y adhère pas

  3. Ankissa B dit :

    Les responsables politiques de la machine à tricher ,PDG , font preuvent d’1 cécité politique étonnante !
    Après PEA, responsable des jeunes , qui propose , comme solutions au climat délétère dans notre pays , la suppression du net , voilà la Grande Dame Limbourg qui elle propose la « Paix  » comme solution ….!!!
    Ai je raté quelque chose ….????
    Mais quelles sont les causes de ce climat tendu ? Comment en sommes nous arrivés là ? Qui est le PR ? Qui est Alain Bongo ? Qui est ALI ben Bongo ? Qui est ALI Bongo ?
    Taisez vous en attendant l’inévitable ….

  4. Le citoyen Libre dit :

    Petition aressée au Secrétaire général des Nations unies
    Objet : Aidez-nous à faire respecter notre constitution
    L’article 10 de la constitution gabonaise dit ceci: Toute personne ayant acquis la nationalité gabonaise ne peut se présenter comme candidat à la présidence de la République. Seule sa descendance ayant demeuré sans discontinuité au Gabon le peut, à partir de la quatrième génération.
    ALI BONGO ONDIMBA étant le fils adoptif du Feu Président OMAR BONGO ONDIMBA ne doit pas être candidat à une élection présidentielle au Gabon. Pour mémoire en 2009 ALI BONGO ONDIMBA avait violé la constitution du Gabon par un coup d’état électoral dans lequel il y a eu de nombreux morts à Port-Gentil. Nous ne voulons plus qu’il y ait encore des morts au Gabon en 2016. Le peuple gabonais veut simplement que la constitution soit respectée pour preserver la paix légendaire du Gabon.
    165 signatures. Atteignons 300

  5. sandra.J dit :

    Il y a bien longtemps que le gouvernement à franchit les limites dont vous parlez et il y a trop longtemps que les Gabonais supportent tout ça sans se plaindre… il est tant que la justice nous soit rendu… nous ne cherchons pas la guerre, nous voulons juste retrouver nos droits, notre pays et arrêté d’être pris pour des idiots car justement, en gardant notre calme, nous espérions que les gouvernants se rende compte de la vrai valeur du Peuple Gabonais… au lieu de ça, il nous a pris pour des faibles incapables d’osé dire NON à toutes les injustices qui nous sont faites… mais je vous rassure, ce temps est révolu…bonne réunions Mesdames.

  6. guidouma dit :

    Chère Christelle,
    As-tu reflechi aux propos d’arrogance que vous tenez dans ce pays? c’est vous qui avez le pouvoir, c’est vous qui gouverner. Votre gestion du pays du pays est tellement parfaite que les GABONAIS vivent bien grâce au PDG qui gère ce pays de puis 50 ans. Tu nous parles de 1990, OUI!! as-tu vecu cette periode? Quelles etaient les revendications à cette periode? que voulaient les GABONAIS? Repond à ces questions. Comment comprendre que 24 ans plus tard on est descendu plus bas? Etant donné que tu fais parti des gouvernants. Comment cautionner ce manque de volonté POLITIQUE pour un parti qui gère le pays tout seul sans ALTERNANCE? Chere CHRISTEL, vous nous avez distrait assez longtemt leur du changement à sonner, il fallait y penser avant, le GABONAIS ne veut plus de vous. On vous a laissé avancer dans le pillage, la gabgie, le vol, le mensonge. Merci de comprendre que l’heure de changement à sonner!!!!!!!

  7. jean-jacques dit :

    L’UFPG est une branche sure pour la victoire en 2016. Quel autre parti politique a une section des femmes? Aucun.

    • begjoe dit :

      je pense que dans les autres partis politiques, à l’instar des grandes démocraties occidentales, les femmes et les hommes réfléchissent ensembles. elles ne sont pas cantonnées à un rôle extra-intellectuel.
      merci d’évoluer.

  8. Le citoyen Libre dit :

    Si le PDG veut se présenter à l’élection en 2016 qu’il trouve un autre candidat mais pas ALI Bongo.

  9. GabonaisNeutre dit :

    Il faut faire attention de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Cette mise en garde est vraiment sensée.

  10. gabao.kool dit :

    La réalité c’est que vous ne vous faites pas d’estime avec ce genre de sortie assez ridicule et burlesque. Depuis plus de 5 ans vous êtes restées sans voix, mais celle du béninois accrombessi faisait et fait toujours bien de l’écho. Vous donnez finalement raison à ceux qui trouvent en vous toute forme de manipulation et naïveté naturelle. Vous êtes pathétiques à jouer à ce genre de comédie pendant que nombre d’ entre vous habite les Mapanes de kinguélé, Derrière la Prison, Dragon etc où le Clendo devient un luxe, faute de route. Et je reste très septique que, lorsque vous tombez enceinte, vous êtes transportées vers l’occident pour accoucher dans les meilleures conditions. Helas, on vous fait porter des Tee-shirts avec l’effigie du Briafrais ali bongo dessus et vous jette à la rue comme des chiennes en période pour vénérer quelqu’un qui ignore les réalités qui sont les vôtres et celles de votre pays. Tout compte fait, il semble que, la violence que vous prétendez dénoncer est simplement votre plat quotidien, vu que vous êtes sous tutelle d’un regime d’une violence et brutalité dégoûtante et reconnue. Si vous l’ignoriez, laisser les femmes accoucher à même le sol caractérise une violence plus que primitive. Par conséquent , l’histoire nous enseigne que, la transmutation d’un système despotique à un autre dit démocratique, fait toujours appel a la violence, gage de paix à long terme. Outre, lorsqu’il y a méfiance le sérieux s’intalle. Si vous aimiez votre pays vous ne seriez pas enchantées de voir les expatriés se servir autant. Vous devez réfléchir dessus et revoir votre position. Les mouvements révolutionnaires dans le monde, ont fait avancer la démocratie et le développement dont nous aspirons autant.

  11. eternite dit :

    Oh méprise quand tu nous habites… voilà des petites genss qui menacent le peuple de destabilisation si celui-ci venait a exprimer son besoin de bien être social !!! en 1990 des patriotes gabonais sont morts pour que le pays retrouve la voix démocratique, et qu’avons nous eu, un semblant de démocratie ponctué de tripatouillage électoraux… résultat 25 ans apres, les mêmes et leurs descendances, étouffent le peuple et le réduisent à la mendicité.
    Vous n’avez toujours pas compris au PDG, que ce n’est plus une question d’élection, de candidat ou un débat d’ideés; c’est juste une question de survie dans un univers hostile qui ne prend pas en compte le bien etre des populations !!! et cette survie passe par la fin de vos privilèges et le peuple est pret à aller au bout de toutes choses pour survivre au PDG….
    CHRYSTEL….vous n’avez toujours rien compris… meme les gabonais que vous « achetez » avec 5000 fcfa + 1 PAGNE POUR VENIR BOUGER POUR VOUS…ne veulent plus survivre dans ce monde que vous avez construit.. l’histoire est en marche..

  12. LE PEUPLE GABONAIS dit :

    Chrystelle Limbourg Iwenga arrête de nous distraire. Présente nous l’acte de naissance de ton Patron le Biafrais.
    Vous paierez tous le mal que tu es entrain de faire à notre pays le Gabon en acceptant qu’un Biafrais soit à la tête de celui-ci.
    Vous allez le payer car ne dit-on pas que tous ce pas ici bas?
    ACTE DE NAISSANCE SVP. On attend.

  13. L'enfant noir la négritude dit :

    Mais ou est ya Angelique NGOMA???

  14. lecitoyen dit :

    Comment on peut pousser le ridicule jusqu’à ce niveau? la decense voudrait que l’on garde silence dans ces conditions. UFPDG, arreter de nous ridiculiser de la sorte. FERMEZ VOS BOUCHES SI RIEN D’INTELLIGENT NE PEUT Y SORTIR…svp

  15. Libama Édouard dit :

    Melle Limbourg ,
    Le peuple Gabonais en général , la femme Gabonaise particulièrement , demeurent sceptiques par votre engagement ….
    Vous êtes Maman des enfants du defunt président OBO ….
    Nous pensons qu’à ce titre , vous avez le devoir de nous éclairer sur l’origine de votre  » Distingué Camarade ! » .
    La paix que vous prôner , passe par cet exercice Patriotique …

  16. lpandy dit :

    Le president encourage, à chaque fois qu’il a l’occasion, les gabonais à travailler. Mais quand on voit des personnes comme madame limbourg, à qui il accorde un congé d’un mois pour faire d’abord de la politique en oubliant qu’elle est fonctionnaire. Quel exemple vous donnez aux fonctionnaires? Je pense que madame linbourg doit s’adresser au ministre de l’intérieur du Pdg qui confond souvent les roles. Je suis d’accord que nous devons éviter un autre 1990. Je pense que vous savez à qui vous devez dire ces choses.

  17. MBOU NDONGA dit :

    Comme si elle était obligée de faire cette scène risible mais peu amusante!cela devrait se faire au sein du parti non???

  18. Aningo mi tchonda dit :

    Prostitution quand tu nous tiens c’est grave deh! Prostitution morale,intellectuelle,physique et sexuelle.UFPDG est ramassis de femme aux moeurs legeres et sans dignité. Ah Mouf! quittez-là
    yassi gé zoga

  19. Mbia mote dit :

    Dame Limbourg ferait mieux de calmer son Ali Bongo,c’est lui qui fait violence au peuple mais comme elle semble avoir peur de revivre 1990 ce qui est normal vu qu’Ali l’a surement bien engraissé et qu’elle a surement beaucoup plus à perdre que le pauvre mapaneux que je suis, mais qu’elle sache que 1990 n’était rien comparé à ce qui risque de se passer si son Ali Bongo ne se calme pas. On se croit toujours le plus fort jusqu’à ce qu’on soit surpris par celui qu’on croyait plus faible que soi.Le pouvoir émergent est comme une fourmis qui attaque un éléphant qui dort,mais que ferra la fourmis au réveil de l’éléphant? Hein madame Limbourg?

  20. HUNDRA dit :

    Quelque soit la durée de la nuit, le soleil finit toujours par se lever.

  21. manondzo dit :

    Je suis d’accord avec ceux qui pensent que le PDG finira par laisser la place à un autre Parti, mais lequel? Et en attendant, ce ne sera ni vous, ni vos enfants, peut être vos petits enfants qui verront le PDG partir du pouvoir, car la FORCE de management est encore et plus présente, Le PDG a les moyens et les ressources humaines pour rendre coup sur coup; donc on verra le changement plus tard!

  22. BEKALE BITEGUE dit :

    Madame LIMBOURG,bouger les fesses devant ses enfants et ses frères n’est pas un argument politique. Te connaissant,tu avais mieux à faire.Tu manques d’honneteté en disant que le peuple a choisi Ali BONGO en 2009. Tu fais comme si tu ne vivais pas au Gabon. Quand tu es seule dans ton wc,tu sais que c’est faux. Et les Gabonais ne te respectent plus.

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