L’enseignement privé confessionnel s’en ouvre au gouvernement
A la tête d’une délégation, l’archevêque de Libreville est allé faire au Premier ministre le point de la situation des établissements relevant des églises.
Conduite par le l’archevêque de Libreville, Mgr Basile Mvé Engone, une délégation des responsables de l’enseignement privé confessionnel a échangé avec le Premier ministre sur leurs difficultés dans l’exercice de leurs activités.
De manière générale, dans l’enseignement privé confessionnel, que l’on relève de l’Église évangélique du Gabon, de l’Église de l’alliance chrétienne ou de l’Église catholique, les problèmes sont les mêmes. Il s’agit, entre autres, du manque d’enseignants du 2nd degré, de la non-prise en compte du plan de progression préalablement dressé lors des affectations par l’État, du refus de certains enseignants de se voir affectés à l’intérieur du pays, de la vétusté des infrastructures existantes, de la faiblesse des infrastructures d’accueil, des effectifs pléthoriques, de l’insuffisance des équipements didactiques, de l’absence des logements pour les enseignants et de l’insuffisance de la subvention de l’État, en stagnation depuis des décennies.
Au cours de cette réunion, l’archevêque de Libreville a plaidé pour la révision de la loi d’orientation qui selon lui, aurait forcément une incidence sur l’équipement du cadre d’accueil des apprenants. Présente à la réunion, la ministre en charge de l’Education nationale a, pour sa part, fait savoir que les réflexions en cours devraient fournir des conclusions qui tiennent compte des différents problèmes évoqués par ces partenaires de l’Etat. «J’ai pu cerner les problèmes liés au fonctionnement des différents ordres», a déclaré le Premier ministre, avant de promettre que «l’Etat fera tout ce qui est à son pouvoir pour remédier à certains dysfonctionnements».
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Des promesses, toujours des promesses, Ona ondo n’a qu’à se contenter de sa paie de premier ministre, il sait qu’il ne va et ne peut résoudre aucun problème; Ndong Sima au moins a réglé la situation administrative des fonctionnaires.
Quand on parle de l’enseignement privé confessionnel, il n’y a pas de demi mesure ou dirais je deux poids deux mesures. Les problèmes sont les mêmes, et l’Eglise agit mal de pas soutenir les causes des populations
( enseignants ).
Ce n’est pas le rôle de l’église! Laissez le clergé à sa place.
Démarche maladroite d’un archevêque mal inspiré ou « chacun pour soi, Dieu pour tous »?