Mise en œuvre du Pacte social : Séraphin Ndaot Rembogo à l’épreuve des faits
Récemment nommé à la tête de la Commission de concertation sur le Pacte social (CCPS), le président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), qui semblait réclamer une plus grande visibilité, est désormais attendu au tournant aussi bien par ses détracteurs que par ses alliés.
Il l’avait dit et sans cesse redit lors de son entretien avec la presse, le 30 octobre dernier à Libreville : «Nous ne serons comptables que si nous sommes acteurs et non de simples spectateurs.» S’exprimant une nouvelle fois sur son adhésion au Pacte social initié par Ali Bongo et comme pour répondre à ceux qui l’accusent d’avoir «pactisé avec l’ennemi», aussi bien dans la famille de l’opposition qu’au sein de son propre parti, le président duParti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) affirme que pour lui, il s’agit avant tout d’apporter une contribution à l’amélioration des conditions de vie des Gabonais.
Présentant la formation politique dont il assure la gestion depuis sa création en mai 2007 comme «un parti de tradition sociale», ayant œuvré pour plusieurs centaines de millions de francs dans le social à Port-Gentil, Séraphin Ndaot Rembogo entend mettre à contribution son expérience dans le domaine. Aussi avait-il prévenu qu’il n’endosserait pas l’échec s’il n’était pas écouté. Récemment nommé président de la Commission de concertation sur le Pacte social (CCPS), il est désormais à l’épreuve des faits.
En effet, principal responsable de cette structure créée par le décret n°0388/PR du 31 octobre 2014, Séraphin Ndaot Rembogo et son équipe comprenant notamment un ministre, le secrétaire général du gouvernement, le directeur général du Budget, des responsables politiques et d’ONG, devraient s’atteler à mettre en œuvre une feuille de route afin d’endiguer le phénomène de pauvreté et de la précarité. C’est donc peu dire que le président du PDS, bien plus que ses collaborateurs de la CCPS, est attendu au tournant. Une planification et une budgétisation rationnelle des différentes actions à mener devront donc découler de leur réflexion, en plus de la mise en place d’un meilleur système de santé au Gabon. En somme, l’ancien maire de Port-Gentil est chargé de conduire le président de la République sur la voie du succès. Du moins, pour ce qui est de sa volonté de sortir les 95 000 foyers gabonais comptabilisés de leur misère. Si rien n’est gagné à l’avance, on y croit tout de même…
Tout de même puisque le doute est permis, notamment avec le fait que cette Commission de concertation sur le Pacte social qui vient d’être portée sur les fonts baptismaux, compte une poignée de vice-présidents (6) et un président pour la plupart issus du giron politique sinon politicien. Connaissant ceux qui y prennent part, il est à craindre que les premiers travaux de la commission porteront avant tout sur la valeur du jeton de présence devant leur être reversé quand ils ne traineront pas sur des considérations mues par l’égo de chacun. Alors que parmi les signataires du Pacte social, on notait la présence de membres de la société civile et de managers venus du monde de l’entreprenariat, plus aptes à élaborer et à gérer des projets et des difficultés, la préférence politique a malheureusement prévalue.
Les membres de la Commission :
– Séraphin Ndaot Rembogo (PDS) : Président
– Jean-Marie Koumba Souvi (PDG) : 1er Vice-président
– Jean-Boniface Assélé (CLR) : 2e Vice-président
– Séraphin Akoure Davin (ANG) : 3e Vice-président
– Marie-Augustine Houagni Ambourouet (Société civile) : 4e Vice-président
– Hervé Ossamane (UDS) : 5e Vice-président
– Carlos Okinda (PGCI) : 6e Vice-président
– Pacôme Moubelet Boubeya (Ministre) : 1er secrétaire
– Ali Akbar Onanga Y’Obegue (SG du gouvernement) : 2e secrétaire
– Yves Fernand Manfoumbi (DG du Budget) : 3e secrétaire
– Alex Bernard Bongo Ondimba (DG de l’Aninf) : 4e secrétaire
0 Commentaires
Un plan contre la pauvreté a deux ans de la présidentielle? Et on va les croire ? regardez la composition du bureau… ? ILS NOUS PRENNENT VRAIMENT POUR DES IDIOTS.
C’est bien d’être le peuple attend les RESULTATS, au Gabon pourquoi on ne respect pas les choses que vous autorités annoncent dans les journaux et tv, on disait plus de cumule des fonctions mais on continu de voir certains occupent 2 à 3 focntions lui seul c’est l’argent du contribuable qui est destine à ces individus, on a l’exemple de ceux la:
Pacôme Moubelet Boubeya (Ministre) : 1er secrétaire
– Ali Akbar Onanga Y’Obegue (SG du gouvernement) : 2e secrétaire
– Yves Fernand Manfoumbi (DG du Budget) : 3e secrétaire
– Alex Bernard Bongo Ondimba (DG de l’Aninf) : 4e secrétaire
si ces postes sont graduits il n’y a pas des problèmes, mais s’il y a des salaires svp. les gaboanis sont aux chômage il y a des diplômés qui peuvent occuper ces postes.
On va toujours voir les même pilés ce Gabon, cher président il manque les gens??
Pascaline Ferri Bongo Ondimba doit être poursuivi pour crime de haute trahison, car selon la constitution : « Tout acte portant atteinte à la forme républicaine, à l’unité, à la laïcité de l’Etat, à la souveraineté et à l’indépendance, constitue un crime de haute trahison puni par la loi ».
JB Assélé,Alex Bernard Bongo Ondimba,Carlos Okinda,Pacôme Moubelet Boubeya des gens dont les compétences sont mondialement reconnues. Je suis Mort de Rire
Ce pays là ne va jamais changer, du VRAI N’IMPORTE QUOI. comme vous voyez les élections approchées à grand pas, sayez vous recommancez avec vos promesses à deux balles là… pffff compter pas sur les VRAI gabonais pour les voix… JAMAIS!!!
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Séraphin j’avais beaucoup de repsect pour toi, u étais une figure pour moi, mais bon u as choisis une malette de quelque millions et ta fermer ta bouche… dorénavant je t’englobe dans Le partis des grands Voleurs de ce pays!!!! Mais u as fais le mauvais choix, parceque les jours de ce partis qui peux faire d’un pauvre un milliardaire sont comptés… A BON ENTENDEUR…
J’ai l’impression que Maître Ndaot se sous estime, il a le potentiel pour devenir président de la république. Il pouvait être un bon challenger de l’opposition face au Nigerian Ali. Mais dommage l’homme préfère jouer les seconds rôles.
@Tata,
Je ne pense pas qu’i se sous estime, bien au contraire, il a prouvé et estimé son honneur et sa crédibilité à un strapontin protocolaire.
Il faut 11 gus ( petris d’un égo hors du commun ) pour piloter une structure sur la pauvreté, alors que 3 personnes Maxi en concertant avec tous les services sociaux et la CNSS et CNAMGS suffiraient… mais bon, il y a de l’argent à prendre dans ce CCPS….
Pour finir, maitre Ndaot, qu’allez vous commander? vos compères sont des franc-macon.. faite la potiche, prenez votre argent et ne venez pas nous distraire…