L’Aresga à l’abordage
Agacés par le mutisme du gouvernement vis-à-vis de ses revendications, l’Alliance pour le renouveau syndical au Gabon (Aresga) et ses alliés, entendent durcir le ton.
En prélude à la mise en œuvre de son programme de paralysie, totale ou partielle, de l’administration publique, l’Alliance pour le renouveau syndical au Gabon (Aresga) et d’autres syndicats, se sont réunis en assemblée générale à leur point de rencontre du rond-point de la Démocratie, le 25 octobre dernier. But ? Définir les actions estimées «fortes» à entreprendre dans les prochaines heures, en vue de faire fléchir le gouvernement. «Les syndicats depuis un moment ont engagé des négociations avec les autorités qui, semble-t-il, ne veulent pas faire évoluer les choses. Nous somme outrés par cette attitude qui ne facilite pas le dialogue social», a dénoncé, le porte-parole de l’alliance, Joël Ondo Ella.
Le non-respect des engagements gouvernementaux consignés dans le procès-verbal signé le 10 mars 2013, constitue la cause essentielle du raz-le bol des agents de l’Etat et serait, aux dires de ceux-ci, les raisons des différents mouvements enregistrés sur l’ensemble du territoire national, aussi bien dans le secteur public, parapublic que privé. «S’ils pensent qu’ils peuvent faire la politique sans l’économie, vu que nous sommes des maillons de l’économie, les actions seront manifestes et dures», ont-ils averti.
En attendant l’expiration de son préavis de grève, le groupement syndical exige la régularisation des situations administratives, la valorisation du Smig et du point d’indice, la valorisation de la pension retraite, le redéploiement des agents publics sans emplois, la révision des conventions collectives et du Code du travail et la réduction du coût de la vie. Autant de doléances que le gouvernement peine à satisfaire malgré la bonne santé économique dont jouit le pays depuis plus de 3 ans. «Nous allons les surprendre où ils ne nous attendent pas et cela va faire mal parce que nous connaissons nos méthodes».
Au regard de cette détermination et des foyers de tensions sociales qui naissent depuis un bon moment dans le pays, dont les effets induits impacteraient la croissance économique, il importe que le Premier ministre et les membres de son équipe s’arrêtent un moment pour observer les mouvements et écouter les cris de détresse de ces syndiqués qui réclament l’amélioration de leurs situations, sociale et professionnelle.
3 Commentaires
Bj on mediatize tous les jours les performances economiques du Gabon entre temps de l’interieur rien ne va, comment comprendre cela ca me saoul!
Mais elle a au lieu où cette assemblée? On dirait dans la cour d’un poulailler?
Depuis 5 ans, on nous avaient vendu que c’etait bon de voté ali parcequ’il etait deja « riche », donc lui « au moins » il ne devait pas nous piller, puis que sont père nous avait deja bien pillé avec sa complicité. Pourtant, 5 ans apres nous constatons qu’il est encore pire que son père dans leur philosophie selon laquelle « l’abondance des biens ne nuis pas ». Resultat: Il a construit de nouveau palais en 5ans, il a achetés bcp de nouvels voitures, il a acheté bcp de nouveaux palais parmis les plus cheres du monde,il a acheté de nouvels FERRARI, de nouveaux BABY-FOOT, de nouveaux terrain et meme de nouveaux terrain de golf il a donc augmenté en 5ans, tout son parc immobilier…Il a augmenté les crimes rituels, il a augmenté la paupérisation des pauvres, il a crée de nouveaux jeunes riches, il a offert un immeuble a son fils en face du Coneil Economique et social, il a acheté un nouveau jet pour Sylvia….AHHH Ali ton règne est tellement bon altesse…Toi qui avait promis de baisser le train de vie de lEtat, toi qui avait promis le plein emploi, toi qui avait promis d’augmenter le pouvoir d’achat des plus faible et non celui des ministres..;tu es un bon prési vrai vrai…;