Si plusieurs établissements scolaires subissent la grève des enseignants, dans cet établissement, ce sont les apprenants qui manquent à l’appel.

Le lycée Diba-Diba vide d’élève, le 30 septembre 2014. © DR
Le lycée Diba-Diba vide d’élève, le 30 septembre 2014. © DR

 

La route menant au lycée Diba-Diba. © DR
La route menant au lycée Diba-Diba. © DR

C’est une bien curieuse rentrée scolaire que celle qui a eu lieu le 29 septembre dernier. Alors que dans certains établissements de la capitale l’heure est plutôt à l’attente des professeurs dans les salles de classes, dans d’autres, les responsables donnent l’impression de vouloir prolonger leurs vacances. La situation du lycée Diba-Diba, dans le 1er arrondissement, laisse perplexe et songeur. Pour le proviseur de cet établissement, la situation est plutôt gênante. «Les élèves et les enseignants jouent au chat et à la souris» depuis l’annonce du démarrage des cours. Pour Jean Mboumba Mounguengui, cette situation est due «en partie aux parents qui confondent la rentrée des classes à la rentrée administrative». Une confusion qui vient s’ajouter aux quelques travaux initiés au sein de l’établissement. Est-ce seulement maintenant que le lycée bénéficie d’une meilleure attention de la part du ministère ? Le doute règne et les apprenants n’arrivent qu’au compte-goutte. D’aucuns, confie le proviseur, incriminent l’état de la voie d’accès, quand d’autres y voient un problème d’organisation.

Pour l’heure, regrette le proviseur, «3/4 des enseignants sont déjà là, mais seuls les élèves des classes de Terminal sont présents dans les salles de classe. Les autres classes sont loin de connaître le même engouement». De même, confie-t-il, l’attitude des parents d’élèves laisse à désirer. A l’en croire, alors que le démarrage des cours a été annoncé, pour certains l’heure est aux réclamations. Pour d’autres, le moment de la rentrée des classes est plutôt celui choisi pour le retrait des bulletins de notes de leurs enfants. «Que faisaient-ils en fin d’année ?» s’interroge-t-il, avant d’admettre que la situation aura un impact sur le calendrier des cours.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. begjoe dit :

    le jour où les gabonais auront la conviction que seul le mérite paie, alors là, ils prendront les études de leurs enfants au sérieux. mais tant qu’ils auront le sentiment qu’on peut faire d’un éléphant une souris et d’une souris un éléphant, alors ils n’auront pas besoin de retirer les bulletins de notes des enfants en fin de trimestre ou en fin d’année scolaire.

  2. union travail justice dit :

    c’est vrai!

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