Le storytelling de Shiva Star N’Zigou
Alors qu’il s’approche de la retraite, le footballeur gabonais se raconte. A 30 ans, il vient de signer avec le club français de Saint-Nazaire.
Connu comme le plus jeune joueur à avoir disputé une Coupe d’Afrique des nations (CAN), alors qu’il était âgé de 16 ans, l’ancien international gabonais était promis à bel avenir. C’était sans compter avec les péripéties de la vie. Un brin nostalgique, Shiva Star N’Zigou se rappelle ses heures de gloire : «Au Gabon, je ne pouvais pas marcher dans la rue sans être interpellé. Je signais des autographes tout le temps. J’avais des passe-droits. Des gens m’attendaient à l’aéroport quand je rentrais de l’étranger.» Mais la suite des évènements manque de le décourager, rapporte-t-il dans un récent entretien accordé au site du journal français 20 minutes.
En effet, confie-t-il, «j’ai perdu ma maman puis mon papa. J’ai perdu goût à tout. J’étais là sans être là. Ils étaient tout pour moi. J’ai eu beaucoup de mal à me relever». L’ancien attaquant du FC Nantes, atteint psychologiquement, multiplie alors les mauvaises prestations au sein des clubs qui veulent croire en son talent. D’Angers (1997-1998) au club belge UR Namur (2011) où il n’a presque pas joué, il voit sa côte dégringoler dangereusement. Son passage à Reims (2005-2010) étant un des pires de sa carrière, un conflit financier, qu’il finit par remporter, l’opposant à ses dirigeants d’alors. «J’ai failli arrêter le foot quand j’étais à Reims. Là-bas, (on) disait à tout le monde que j’étais un mauvais garçon. Ce conflit m’a toujours suivi ensuite», regrette-t-il.
Son détour au club belge Royal Excelsior Virton (2011) et, sans nul doute à contrecœur, au Gabon pour le club Missile FC (2011-2013) n’y ont rien fait. «Mis à l’écart pendant 2 longues années» à Reims, le tableau s’est davantage noirci pour ce jeune homme de 30 ans. «A Virton et à Missile, des gens ont essayé de m’enfoncer», raconte-t-il avant de regretter : «Je n’ai pas fait la carrière qu’on me promettait. Mais si je n’avais pas perdu mes parents, je serais encore tout en haut aujourd’hui.» Au crépuscule de sa carrière, l’ancienne vedette de la sélection nationale gabonaise qui totalise à ce jour 32 buts en Ligue 1, dit s’accrocher à la religion pour espérer finir en beauté dans son nouveau club, Saint-Nazaire AF. Mais pour l’heure, lance-t-il : «Le principal c’est que je sois encore là et que je prenne encore du plaisir sur le terrain. Et puis, je suis heureux !»
13 Commentaires
Shiva Star Nzigou, chapeau Champion !
Tu ne vaux rien après avoir reduit ton age tu t attendais a koi?
Malheureux
apres avoir reduit ton age ?? petite P.. que ten est une arrete de salir un homme qui a rendu fier les gabonais et qui lui venait a une epoque que personne voulait venir et il a meme des fois payait les billets davion de sa poche !!! alors un peu de respect
Shiva tu n’as pas produit ce qu’on attendait de toi, mais sache qu’un jour tu as fait rêvé le peuple gabonais. Ton but lors de la CAN 2000 avait soulevé le peuple gabonais. Grâce à toi un brouah c’est fait entendre dans tous le pays. Beaucoup de gabonais ne peuvent pas se vanter d’avoir lever tous les gabonais même pas ali bongo.
Et puis ce match contre les sénégalais de Souleymane Camara en Junior.
Diboty Shiva ne lâche rien va de l’avant tu peux encore beaucoup apporté à ton pays.
Des explication, toujours des explications… C’est très dur de perdre ces parents mais la vie est parsemée d’embuche qu’il faut savoir surmonter. Et c’est en les surmontant que l’on devient un homme, un vrai de vrai tel Didier, Samuel, Aubame-Eyang…et bien d’autre encore.
Ne parle pas des choses que tu ne maîtrises pas. Il a perdu ses parents. Tu es loin de savoir quelle genre de relations il entretenait avec sa famille. Donc attention a tes propos…
Shiva,
Que voulais tu, que Papa et Maman soient toujours à tes cotés toute la vie?
Frangin si tu peux me lire, sache que la vie est ainsi faite.
Tu as encore deux jambes, une tete, alors marche, vole si tu peux tant que tu as encore le souffle.
La vie est comme un combat, un combat de boxe, si tu baisses la garde, tu prends des coups.
Pour ton honneur, l’honneur de de tes parents, et de ta patrie,courage
cosi va la vita, essaie de prendre plaisir pendant que tu en as encore l’occasion, oublie les soucis et prends la vie côté café, tu es un guerrier alors fonce…
Vas y ! Fixe toi des objectifs maintenant .
Priorité à ta reconversion et bravo pour ta carrière , rappel toi que ce n’était pas évident!
Bravo !
Nous avons tous des rapports différents avec nos parents. J’imagine que vos liens étaient très forts. Perdre un des parents c’est déjà dur, mais les 2 c’est encore plus difficile à supporter, surtout lorsque ces malheureux événements surviennent au moment où tu en as le plus besoin. Mais la vie c’est toujours rebondir sur ces événements malheureux. Beaucoup ont encore pères et mères mais n’ont pas connu les joies, les plaisirs (reçus et donnés), ton parcours. La vie ne nous donne rien mais elle nous offre tout. Profites encore de ce qu’elle peut t’offrir en ce moment tant que tu as encore la santé. Courage mec!
Comme bon nombre de gabonais je t’avais mal jugé, mais après avoir cherché, et compris ce que tu avais enduré j’ai compris, merci pour ta participation à l’édifice Gabon, et comme l’a dit un post plus haut, tes parents ne sont plus, mais toi si, ne te decourage pas et fais ce que tu sais faire de mieux, meme avec le critère age comme handicape, car ta vie, tu peux en etre maitre un court instant!
Relève la tête et bon courage pour la suite .signe de ton ancien beau frère