En prélude à la campagne de sensibilisation qui devrait vraisemblablement être lancée cette semaine par le comité interministériel chargé du dossier, un ensemble de mesures en vue de la prévention contre le virus Ebola a été pris.

© liberianobserver.com
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A la faveur de la conférence de presse organisé par le porte-parole du gouvernement, le 22 août dernier, le comité interministériel réunissant les ministères de la Santé, de la Défense, de l’Intérieur, des Affaires étrangères et celui des Transport a annoncé d’importantes mesures préventives face au risque d’importation du virus Ebola au Gabon. Aussi bien épidémiologiques que sécuritaire, ces mesures touchent aussi aux transports aérien et maritime qu’à la suspension des visas aux ressortissants des pays déjà touchés par la pandémie. Concrètement, pour éviter une nouvelle survenue de la maladie qui avait déjà touché le pays en 1995, 1996, 1998 et 2002, le comité annonce entre autres mesures :

–       La mise en place d’un dispositif de surveillance épidémiologique dans les aéroports et port de Libreville et de l’intérieur du pays avec la disposition d’agents de l’Institut d’hygiène.

–       La formation et la sensibilisation des personnels et responsables en service dans les structures sanitaires publiques et privées du Gabon et distribution de 250 kits d’équipement et de protection individuelle.

–       La distribution aux populations des supports de communication et de sensibilisation sur la fièvre hémorragique Ebola.

–       La réactivation du dispositif de veille sanitaire avec la collaboration de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour un meilleur appui technique au Centre de recherches médicales de Franceville (CIRMF).

–       L’identification du Centre médical d’Angondjé (pour l’Estuaire) et les bases épidémiologiques (pour les régions sanitaires) comme sites de prise en charge des malades avérés.

Par ailleurs, en prélude à la campagne de sensibilisation via les opérateurs de téléphonie mobile et les médias qui devrait vraisemblablement être lancée dès cette semaine, le comité interministériel chargé de la prévention contre la pandémie a tenu à mettre en garde les tradi-praticiens contre leur implication dans le traitement de la maladie. «Je sollicite une collaboration avec tous les tradi-tipraticiens de notre pays dans le combat que nous avons à mener contre le virus Ebola. Mais l’expérience des 4 flambées que nous avons connues a révélé que ces derniers ont payé le lourd tribu en essayant de soigner eux-mêmes les malades atteints du virus», a prévenu Fidèle Mengue m’Engouang, à quelques jours de la Journée africaine de la médecine traditionnelle, célébrée le 31 août de chaque année.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. keller dit :

    Bj a tous! une auestion me vient a l’esprit celle de se demander si nous avons ncomme par hazard une nouvelle generation de primates et autres especes portant le virus. je pense aue le problem est a chercher a l’origine et qu’on ait le courage de declarer la verite.

  2. Moussavou Eyi dit :

    Ce sont des bonnes mesures. il faut des caméras thermiques pour isoler ceux des voyageurs malades.
    De plus il faut accorder une attention particulière Aux frontières terrestres. Comme celles de Bitam, de Léconi qui doivent elles aussi avoir ces équipements de détection des fortes fièvres.

    • sm dit :

      Caméras thermiques ne servent a rien, on peut être atteint d’Ebola et ne présenter aucun signe de la maladie pendant ls premiers jours d’incubation du virus, aucune fièvre, aucun signe extérieur…

      Pendant cette période d’incubation de 10 à 21 jours je crois, le malade ne transmet pas le virus, en revanche, quand les signes extérieurs apparaissent, fluides corporels, etc…là la personne est vraiment malade est devient très contagieuse…

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