De meilleures conditions de vie et de travail.  Telles sont à nouveau les réclamations faites par le Syndicat national des écogardes du Gabon (Syneg) qui est actuellement en grève dite générale et illimitée jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

Des écogardes gabonais, le 20 décembre 2022, à Akanda. © GabonReview

 

C’est reparti pour un tour ! Des bruits de bottes se sont à nouveau fait entendre dès le lundi 11 novembre à Libreville et dans la commune d’Akanda où se trouvent les siège et direction technique de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). Les écogardes, par l’entremise de leur syndicat, ont lancé une énième grève dite générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national.

«Nous exigeons le respect de notre cahier de charges. C’est possible ! Tout est question de volonté et de bon sens», lit-on sur la banderole disposée par le Syneg au portail principal du siège de l’ANPN sis au quartier Haut de Gué-Gué dans le 1er arrondissement de Libreville. Les grévistes assurent que cette fois-ci ils iront «jusqu’au bout pour obtenir justice et dignité».

Il faut dire que depuis quatre ans, les réclamations des écogardes gabonais sont restées les mêmes. Celles-ci portent essentiellement sur l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie. Ces dernières années, ils n’ont par exemple pas connu le paiement régulier de leurs salaires, ajouté à ces retards, l’absence de primes alors qu’ils risquent quotidiennement leur vie sur leur lieu de travail. Au Gabon, les protecteurs de la biodiversité ne bénéficient d’aucune couverture médicale complémentaire.

«Nous évoluons dans des environnements hostiles et isolés sans les protections nécessaires», fait valoir Hugues Stéphane Ekome Ekome, secrétaire général adjoint du Syneg, avant de lancer : «Nous ne reprendrons le travail que si nos demandes sont satisfaites».

 
GR
 

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