Après deux mois de congé, la session ordinaire 2 du Conseil économique, social et environnemental (CESE) de la Transition s’est ouverte ce mardi 3 septembre au siège de l’institution à Libreville, en présence du Premier ministre et des dirigeants des Conseils économiques et sociaux des pays amis. Le président de cette structure, Dr Séraphin Moundounga, a laissé une forte impression en annonçant son soutien au référendum prévu dans les prochains mois. Il a invité l’ensemble de ses collaborateurs à se mobiliser pour que le général Brice Clotaire Oligui Nguema puisse continuer son œuvre entamée depuis le 30 août 2023. 

Dr Séraphin Moundounga, président du CESE, s’exprimant face aux invités parmi lesquels les dirigeants des conseils économiques et sociaux des pays amis. © GabonReview

 

Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) de la Transition, Séraphin Moundounga, a procédé ce mardi 3 septembre 2024 à l’ouverture solennelle de la deuxième session ordinaire de l’année 2024 de cette institution. En présence du Premier ministre et des dirigeants des conseils économiques et sociaux des pays amis, Séraphin Moundounga a lancé un message fort vers la participation citoyenne pour le référendum avenir, élément principal de la validation de la future constitution. 

Pour la cession qui s’ouvre ce jour, «elle sera dominée par l’examen pour avis de la loi de finance rectificative 2024, mais aussi du projet de loi de finance initiale pour l’exercice 2025. En même temps cette session sera dominée par l’étape assez importante de la transition en cours dans notre pays, à savoir l’examen de la constitution de la libération par le gouvernement de la transition, désormais chargé de s’en approprier et en soutenir les motifs devant l’assemblée constituante qui sera constituée et convoquée à cet effet avant d’aller bien sûr devant le peuple en mobilisant tous les organes de la transition, en mobilisant toutes les institutions de la République et toutes les forces vives de la Nation», a déclaré Dr Séraphin Moundounga.

Une vue des invités. © GabonReview

Le président du CESE a invité l’ensemble du bureau de cette institution, les bureaux des commissions spécialisées et l’ensemble des conseillers à bien vouloir se mobiliser pour que le «libérateur en chef» puisse accepter et continuer son œuvre commencée aux fins de consolider la libération du Gabon et du peuple gabonais. «La mise en œuvre de ce conseil passe aussi par notre mobilisation nous tous et toutes pour sensibiliser nos familles multiformes et les amener à soutenir la nouvelle constitution car c’est le principale outil dont le libérateur en chef aura besoin pour sceller sa vision libératoire sur un socle qui puisse résisté aux temps et aux intempéries», a-t-il fait savoir, tout en rappelant quelques faits historiques qui ont marqué la France lorsqu’elle est rentrée dans l’ère de la libération, lorsqu’a pris fin la domination dont elle subissait de la part de l’Allemagne nazi.

Ce soutien intervient dans un contexte où, en seulement 12 mois, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, le CTRI, appuyés par le gouvernement, a non seulement respecté le chronogramme politique dont il s’est engagé devant le peuple gabonais et devant la communauté internationale. Mais aussi, il a mis en œuvre un vaste programme économique, social et environnemental et le Plan national de développement de la transition dont le sentiment général qui se dégage est que ce plan apporte un important bol d’air social. Ce, en restaurant progressivement la dignité et la sérénité de chaque Gabonais. «On peut observer également que l’attractivité de l’environnement des affaires est en train d’être retrouvé assez rapidement. Nous constations que la Gabon en cours de libération est en train de progresser vers une ère de l’espérance», a affirmé le président du CESE. 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Hermann O. dit :

    Sans sourciller le président de CESE, qui a priori devrait avoir un devoir de réserve et de neutralité dans le débat politique, adoube implicitement « le libérateur en chef » pour les prochaines élections, et j’exclus ici le referendum. Bon rien d’étonnant quand on connait la trajectoire politique de l’homme. Cette simple dithyrambe démontre s’il en état encore besoin, que l’évolution des mentalités et l’intégrité de nos institutions sont bien loin d’être des réalités. A quoi sert ce conseil? Rien du tout. Pauvre Gabon.

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