À l’occasion du premier anniversaire du coup d’État du 30 août 2023, marquant un tournant majeur dans l’histoire politique du Gabon, une stèle monumentale a été inaugurée à Libreville. Symbole puissant de la solidarité retrouvée entre l’armée et la nation, ce «Monument de la Libération» incarne la détermination du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) à assurer la paix et la stabilité du pays.

Le Monument de la libération n’est pas seulement une œuvre d’art ; c’est un message clair de résilience et d’unité. © D.R.

 

Le 30 août 2024, le Jardin botanique de Libreville a été le théâtre d’une cérémonie empreinte de solennité et de symbolisme. En présence de hauts responsables politiques et militaires, une stèle monumentale a été dévoilée au carrefour Camp de Gaulle, dans le premier arrondissement, marquant le premier anniversaire du coup d’État qui a renversé Ali Bongo Ondimba. Le «Monument de la libération», comme on l’appelle, se dresse désormais comme un symbole indélébile de la réaffirmation du pacte entre l’armée et la nation gabonaise.

Cette inauguration, présidée par le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la transition, a souligné l’importance de cet événement pour la mémoire collective du Gabon. Le ministre porte-parole du CTRI, le lieutenant-colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, a livré une explication détaillée des éléments architecturaux et symboliques du monument.

Un monument chargé de symbolisme

La stèle, érigée en marbre et s’élevant à plus de deux mètres, est riche en significations. Sa base robuste représente la solidité nécessaire pour assurer la stabilité de la nation, illustrant la volonté du président de la transition de poser des fondations durables pour l’avenir du pays. «Pour qu’une maison soit solide, le sous-bassement doit être robuste», a rappelé le porte-parole du CTRI.

Deux armes de type AK-47 orientées vers une carte centrale du Gabon symbolisent la défense des trois piliers de l’État : le territoire, la population et le pouvoir politique. Les chaînes brisées, gravées à la base du monument, sont un rappel poignant de l’engagement du CTRI à protéger la liberté et l’intégrité du peuple gabonais. «Ces éléments affirment que l’armée veille à ce que le peuple ne soit plus jamais opprimé ou asservi», a précisé le lieutenant-colonel Manfoumbi.

Au sommet du monument, deux militaires entourent un civil, dans une posture qui évoque à la fois la protection et l’élévation. L’un des soldats lève la main du civil vers le ciel, dans une gestuelle qui suggère l’aspiration à une aide divine, source ultime de succès et de prospérité. Cette scène incarne la foi, l’espoir et la charité, valeurs essentielles pour inspirer le peuple gabonais à croire en un avenir meilleur sous la guidance du CTRI.

Une réaffirmation puissante du pacte Armée-Nation

Le Monument de la libération n’est pas seulement une œuvre d’art ; c’est un message clair de résilience et d’unité. Il marque le début d’une nouvelle ère pour l’armée gabonaise, qui se voit désormais investie d’une responsabilité accrue envers la nation. En tant que gardien de la paix et de la stabilité, l’armée réitère son engagement à protéger le peuple gabonais contre toute forme de maltraitance et d’oppression. «Ce message est une symbolique très forte. C’est un message d’espoir et de victoire qui nous renvoie à Dieu, l’alpha et l’oméga», a souligné le porte-parole.

Depuis son inauguration, ce monument se dresse comme un rappel permanent de la force, de la solidarité, et de l’espoir qui unissent le Gabon. Il incarne un avenir où l’armée et la nation marchent main dans la main, déterminées à bâtir ensemble un Gabon plus juste et plus prospère.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Nguimbi Armand Claude dit :

    Bravo 👏

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