Une quinzaine de journalistes issus d’autant de pays d’Afrique francophone participent dans la capitale sénégalaise à une formation visant à renforcer leurs compétences en analyse et en utilisation des données d’Afrobarometer (AB). L’idée pour ce réseau de recherche panafricain à l’initiative de la formation est de familiariser les professionnels de l’information aux données qu’il met à leur disposition.

Hassana Diallo, le chargé de la communication AB Afrique francophone à l’ouverture de la formation. © GabonReview

 

Moment de la première journée de formation. © D.R.

À Dakar au Sénégal, une quinzaine de journalistes issus d’une quinzaine de pays d’Afrique francophone y compris le Gabon, participent à un atelier de formation à l’analyse des données de base d’Afrobaromètre (AB). Organisée par AB qui entend bien familiariser les journalistes avec ses données, cette deuxième expérience après l’atelier régional d’Abidjan en Côte d’Ivoire est conçue pour fournir aux journalistes les outils et les compétences nécessaires pour analyser et interpréter efficacement les données dans leurs différents reportages. Organisée en collaboration avec le Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES) de Dakar, cette formation permet aux journalistes d’acquérir plusieurs compétences.

Au nombre de ces compétences, une compréhension plus approfondie de la méthodologie de collecte de données d’Afrobarometer et des résultats de ses enquêtes ; d’apprendre à accéder aux données d’Afrobarometer et à les utiliser pour développer des histoires convaincantes basées sur des perspectives fondées sur des données, de participer à des exercices pratiques pour développer des compétences en matière d’analyse et d’interprétation des données. L’atelier permet également de travailler en réseau et partager des expériences avec d’autres acteurs de la société civile et des journalistes venus d’autres pays.

Des journalistes, dont la représentante de GabonReview (au milieu), lors de la première journée de formation. © D.R.

Avec 42 pays membres, AB souhaite davantage étendre son réseau et couvrir toute l’Afrique pour partager la voix des citoyens ordinaires. « Le questionnaire Afrobaromètre ; Qu’est-ce que les données ? Méthodologie Afrobarometer ; Comment les données d’Afrobaromètre sont-elles utilisées ? L’échantillon représentatif ». Les participants ont eu droit lors de la première journée aux réponses aux interrogations autour de ces différentes questions. Pour les journalistes, les enseignements reçus lors de cette formation seront précieux pour donner la bonne information aux populations et mieux les édifier sur les différentes questions abordées dans les enquêtes d’AB.

Pour rappel, Afrobarometer (AB) est une source «fiable» de données et d’analyses de haute qualité sur ce que pensent les Africains. Avec un historique de plus de 385 000 entretiens, représentant les points de vue de 75% de la population africaine, AB veut combler le déficit de données du continent et éclairer de nombreux indices mondiaux, tels que l’indice Ibrahim de la gouvernance africaine, le baromètre mondial de la corruption de Transparency International, les indicateurs mondiaux de gouvernance de la Banque Mondiale. Les données sont également utilisées pour les analyses des risques pays et par les agences de notation et de prévision du crédit telles que l’Economist Intelligence Unit.

 
GR
 

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