La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) dont le directeur général, Joël Lehman Sadoungout, s’est exprimé dans Gabonactu.com, a entamé depuis mardi dernier, le payement de la dette que réclame Aggreko. Cette société a déjà reçu 7 milliards sur les 15 milliards de francs CFA qu’elle réclame, a fait savoir le patron de la société de service public d’eau et d’électricité.

Après ce premier paiement, la SEEG souhaite que son partenaire fasse un geste pour que les populations retrouvent leur confort de vie. © D.R.

 

Ces derniers jours ont été mouvementés à Libreville notamment avec la menace proférée par Aggreko de désactiver la centrale permettant à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) d’alimenter la ville en électricité, mais aussi avec les coupures intempestives auxquelles sont soumis les usagers. Le bras de fer entre les deux entités a commencé à s’estomper d’autant plus que le directeur général de la SEEG a fait savoir que le Gabon a payé 7 milliards sur les 15 milliards de francs CFA réclamés parc cette entreprise britannique.

Joël Lehman Sadoungout s’est exprimé sur le site d’information Gabonactu.com, faisant savoir que «la SEEG est redevable à Aggreko d’une somme de 21 millions d’euros (environ 15 milliards de francs CFA, ndlr)».  Depuis mardi dernier, a-t-il expliqué, la SEEG a payé 11 millions d’euros (environ 7,3 milliards de FCFA, ndlr) à Aggreko sur l’ensemble de sa dette.
Si les ordres de virement ont été déposés mardi à la banque, l’affaire a fait grand bruit ces derniers jours suscitant des inquiétudes diverses. Inquiétudes davantage accentuées avec les coupures intempestives auxquelles font face les populations ces derniers jours à Libreville.  

Au regard du débat ayant cours sur cette affaire que découvrent les Gabonais, le patron de la SEEG a rappelé que «l’État gabonais n’a jamais dit qu’il n’honorait pas ses engagements». Pour lui, les engagements ont été tenus et «le reste sera payé dans les prochains jours».

Il reste maintenant que la SEEG souhaite que son partenaire fasse un geste, ramenant la production d’électricité au niveau où il se trouvait avait la crise, «afin que les populations gabonaises retrouvent un certain confort de vie et que nous revenions tous à la sérénité».

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire