La 3e édition du Mandji battle dance s’est achevée le 10 août à Port-Gentil. Le groupe Que la famille (QLF) Crew a décroché le titre de champion devant Intervention Rapide, No Limit Révolution et Power Dream. Des belles récompenses pour ces finalistes qui se sont donnés rendez-vous l’année prochaine.

Carmen Ndaot posant avec QLF. © GabonReview

 

La 3e édition du Mandji battle dance, la plus grande compétition de danse urbaine dans la province de l’Ogooué-Maritime et à Port-Gentil en particulier, a rendu son verdict le samedi 10 août à la Place de la concorde. Intervention rapide, No Limit Révolution, Power dream et Que la famille (QLF) crew sont les quatre groupes finalistes qui se sont affrontés au plateau sportif de la Concorde. Après 6h de prestations aussi riches de chorégraphies urbaines que culturelles, QLF a tiré son épingle du jeu. «Au départ nous étions confiants, on savait qu’on pouvait le faire et on l’a fait», a commenté le responsable de QLF, Iphrane Hoguiba Hoguiba.

«On travaillait 8h par jour, en répétant toutes sortes de style de danse. On a décidé de danser groupé pour ne pas perdre des points», a-t-il expliqué. Son groupe a empoché la somme de 1,5 million de francs CFA promettant de travailler d’arrache-pied afin de faire rayonner les jeunes talents à la prochaine édition. «Nous allons continuer à bosser parce que cette finale que nous avons remportée va nous permettre d’élever le niveau et devenir meilleurs qu’aujourd’hui. On reviendra avec plus d’ambitions», a-t-il ajouté. Un peu déçu, Intervention rapide, le vainqueur de l’édition précédente a occupé la 2e place et empoché une cagnotte de 750 000 francs CFA. 

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«J’ai vu que nos adversaires n’avaient pas le niveau»

«La population a vu comment on a dominé notre adversaire en face à face. Pour le jury, c’est l’applaudimètre qui a donné la victoire à QLF. La 1ere édition on était finaliste, la 2e édition on l’a remporté et celle-ci on part finaliste», a déclaré le responsable du groupe, Hubert Antonio. «On ne regrette pas. J’ai vu nos adversaires n’avaient pas le niveau. Je suis fier de mon équipe, car on a donné le meilleur», a-t-il ajouté. «On a trop concouru au niveau de Port-Gentil. Il y a dans notre groupe une nouvelle génération à qui on veut très bien passer le flambeau», a-t-il argué.

«On verra si on va pouvoir revenir, mais notre objectif était de ne pas faire tomber notre couronne», a poursuivi Hubert Antonio A la 3e place, No limit révolution a obtenu une enveloppe de 500 000 francs CFA. «On n’a vraiment pas bien travaillé. Plusieurs de nos gars ont voyagé on a donc dû faire des ajustements dans l’équipe», a commenté le capitaine du groupe. «Ce n’est pas grave, la prochaine fois on reviendra plus fort. Ils ont été meilleurs que nous», a ajouté Gérald Michel Moundounga à côté du groupe Power Dream qui à la 4e place, s’en est sorti la somme de 300 000 francs CFA.

Ils ont tous été heureux de participer à cette compétition qui vise à sortir les jeunes de la délinquance, l’oisiveté et les autres fléaux. Une initiative de Carmen Ndaot pour permettre aux jeunes de s’exprimer et se distinguer à travers la danse urbaine. «Je pense que les autorités doivent nous soutenir pour vulgariser et permettre à ces jeunes d’avoir des opportunités autour de la danse urbaine», a déclaré Carmen Ndaot. 

 
GR
 

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