Profitant des vacances au Parlement, le député originaire du département de Lekoko a récemment entretenu à Bakoumba les populations sur les différents sujets d’actualité, non sans insister sur la nécessité de se mobiliser dans le cadre du prochain référendum.

Mesmin Boris Ngabikoumou Wada s’adressant aux populations du département de Lekoko à Bakoumba, en août 2024. © D.R.

 

À l’instar de plusieurs de ses collègues parlementaires, Mesmin Boris Ngabikoumou Wada a profité des vacances pour se rendre sur ses terres, à Bakoumba dans le département de Lekoko. Un déplacement que le député de la transition a souhaité mettre à contribution pour évoquer avec les populations de cette localité de la province du Haut-Ogooué les principaux sujets d’actualité relatifs notamment aux travaux réalisés au terme des deux premières sessions de l’Assemblée nationale de la transition. Il s’est donc agi d’édifier son auditoire sur la trentaine de textes votés pendant la session qui vient de s’achèver. Il a notamment insisté sur le projet de loi portant dispositions communes à toutes les élections politiques en République gabonaise, un texte qui devrait définir les conditions générales d’organisation des élections dans le pays, en confiant ladite organisation au ministère de l’Intérieur. En pédagogue, il a tenu à expliquer les raisons et les avantages de ce choix. 

Le député de la transition au contact des siens. © D.R.

Face aux populations de Bakoumba, Mesmin Boris Ngabikoumou Wada est également revenu sur le débat autour du référendum constitutionnel à venir. Sur le sujet, l’ancien élu de la 13e législature n’a pas manqué de donner sa position, invitant par ailleurs les Gabonais et particulièrement les habitants du département de Lekoko à faire confiance aux nouvelles autorités en répondant par l’affirmative à la principale question de cette consultation référendaire. Si les sons de cloches semblent en effet diverger sur cette question, en l’occurrence sur le contenu du texte encore méconnu, le député de la transition a quant à lui rappeler que les recommandations du Dialogue national inclusif d’avril dernier à Angondjé dans la commune d’Akanda, avaient déjà annoncé les prémices de son contenu, toute chose qui justifie pleinement l’appel de certains comme lui à répondre par «Oui».

Le coup d’État du 30 août 2023 qu’il a présenté comme un «coup de libération» a constitué un autre point des échanges entre l’actuel questeur de l’Assemblée nationale de transition et son auditoire. Sur cette question plutôt complexe pour certains à Bakoumba, il a tenu à revenir sur les conditions et les mobiles ayant occasionné cette opération de l’ensemble des Forces de défense et de sécurité, rappelant par ailleurs le «le népotisme», le «le clientélisme» et «la gabegie» qui, selon lui, s’étaient installés au sommet de l’État et qui auraient conduit les militaires à mettre un terme au règne du régime d’Ali Bongo Ondimba.

 
GR
 

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