Depuis plusieurs mois, le sucre se fait de plus en plus rare dans les surfaces commerciales sur l’ensemble du territoire. Une situation ayant conduit la ministre du Commerce à convoquer d’urgence ce vendredi 2 août les responsables du groupe MFB, les Sucrerie du Gabon afin de répondre à la question de la pénurie de ce produit de première nécessité. 

Parfaite Amouyeme Ollame épse Divassa, ministre du Commerce échangeant avec les responsables des Sucreries du Gabon, le 2 août 2024 à Libreville. © D.R.

 

Convoqués de toute urgence, les responsables du groupe MFB, les Sucreries du Gabon ont échangé ce vendredi 2 août 2024 avec la ministre du Commerce des PME-PMI chargé des Activités génératrices de revenus, Parfaite Amouyeme Ollame épse Divassa. Il s’est agi au cours de cette rencontre de répondre à la question de l’insistance de la pénurie sur l’ensemble du territoire plusieurs mois après le rachat de Sucaf Gabon, mais surtout après de multiples séances de travail sur l’approvisionnement du marché local.

Parfaite Amouyeme Ollame épse Divassa dit trouver «chaotique» la stratégie de redistribution de ce produit essentiel, selon le ministère. Car, fort est de constater qu’il manque du sucre dans les grandes surfaces et espaces commerciaux légaux, répondant aux normes. En revanche, ce produit de première nécessité se retrouve aux mains des détaillants dans les marchés et vendu à un prix exorbitant contrairement aux décisions prises par l’État.

Bien que des réponses à la question n’ont pas été rapportées, le membre du gouvernement a martelé que le prix du paquet de sucre est de 925 francs CFA et 1100 francs CFA dans les zones reculées. Elle invite donc les responsables de MFB, les sucreries du Gabon à plus de sérénité et de professionnalisme.

Cette rencontre intervient dans un contexte où en début de mois dernier, 11 000 tonnes de sucre ont été livrées au port d’Owendo afin de faire face à la pénurie enregistrée depuis plusieurs mois dans le pays. Mais le sucre est toujours absent sur le marché gabonais et dans les ménages, car certains opérateurs économiques feraient dans la rétention massive des stocks de sucre.

 
GR
 

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