Jeudi 11 janvier s’est tenue à Libreville l’assemblée générale constitutive de la fondation des Dames de l’éducation et l’enseignement supérieur (DEES). Ce projet pour la promotion et la restauration des valeurs auprès de la gent féminine repose sur quatre piliers pour le développement du pays par l’éducation et la formation.

Le bureau des DEES. © Gabonreview

 

Démarrée en novembre 2023 à l’issue de l’atelier de consultation des femmes du Gabon par la première dame, Zita Oligui Nguema, l’initiative de la Fondation des Dames de l’éducation et l’enseignement supérieur (DEES) a réuni ses membres fondateurs le 11 janvier 2024, à Libreville, dans le cadre d’une assemblée générale constitutive.

Au cours de cette rencontre, tenue à l’École normale supérieure (ENS), il a été procédé à l’adoption du statut et de la charte de la Fondation à travers lesquels les participants ont pris connaissance sur les objectifs de la Fondation qui aspire à devenir un lieu d’échange, un espace de réflexion, de débat et une institution de production des idées et des projets avec la participation des universitaires, des chercheurs, des décideurs, des acteurs socio-économiques, pour pouvoir contribuer ensemble à la promotion des valeurs auprès de la gent féminine.

© Gabonreview

«Nous, acteurs du secteur de l’enseignement supérieur, souhaitons aujourd’hui apporter notre part au développement de notre pays. C‘est la raison pour laquelle nous nous réunissons autour de quatre composantes à la suite de l’appel qui avait été lancé par la Première dame. Il s’agit, à travers la Fondation DEES, de travailler à la création d’un pôle d’excellence, de restauration par le lien et l’expérience (Perle), d’accompagner les jeunes filles dans les études scientifiques, à travers la création de la maison de la science pour la femme, de la mise en place d’un observatoire de la représentativité des femmes de l’enseignement supérieur dans les sphères décisionnelles et la création d’une chaire universitaire (valeurs au féminin)», a déclaré la professeure Eugénie Eyeang.

Les femmes ont un rôle très important dans l’économie locale, mais peu reconnu par la société. Il y a un véritable besoin de valoriser le travail des femmes, et de leur donner des outils pour renforcer leur participation active dans le développement. En attendant le démarrage effectif des activités de la Fondation, nombreuses sont les participantes qui sont persuadées de la capacité des initiatrices de cette dernière en matière d’actions salvatrices à l’endroit des populations. Car dans le cadre de la restauration des valeurs perdues, ces promotrices de la Fondation enregistrent plus de 15 ans de travail sur la problématique.

«Cela nous a même conduits, à la production des ouvrages collectifs en 2014. 2018. Nous avons organisé un colloque national sur les valeurs dans la société gabonaise, au niveau international avec des pays amis, nous avons travaillé sur des valeurs dans le système éducatif africain et aujourd’hui, en observant de façon empirique la société et de façon systématique, nous voulons que ces valeurs qui nous ont bercés et aidés à réussir et qui sont aujourd’hui en perte de vitesse puisse émerger à nouveau», a souligné la professeure Eugénie Eyeang.

 

 
GR
 

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