Sylvia Bongo Ondimba, sa principale initiatrice en prison, la plateforme œuvrant depuis 2021 pour la promotion de l’égalité homme-femme au Gabon s’est vue couper les vivres par le CTRI. En 2023, elle avait bénéficié de près de 2 milliards de francs CFA inscrits au budget de l’État.

Sa principale initiatrice (Sylvia Bongo) en prison, la plateforme Gabon Egalité privée de budget en 2024. © D.R.

 

Après avoir été un des sites web les mieux référencés du pays, Gabon-egalite.com a été désactivé. Le lien proposé sur ses différents réseaux sociaux non actualisés depuis le 17 août 2023 renvoie désormais à une publicité de jeu vidéo. La plateforme a vécu et le coup fatal a été donné par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) lors du coup d’État perpétré il y a quatre mois. 

Si l’arrestation et la mise en détention préventive de Sylvia Bongo Ondimba, principale initiatrice de cette plateforme au statut particulier, annonçaient déjà cette «mort» certaine, ces dernières semaines, les militaires ont enfoncé le dernier clou du cercueil du «bébé» de l’ex-première dame qui œuvrait depuis 2021 dans la promotion de l’égalité homme-femme. Une cause qui tenait particulièrement à cœur l’épouse d’Ali Bongo, et qui a coûté beaucoup d’argent au contribuable.

Après trois ans d’activité, la plateforme vient de se voir couper les vivres. Au regard du Projet de loi de finances exercice 2024, aucun budget n’est alloué à Gabon Égalité. En 2023 pourtant, la plateforme étatique avait bénéficié d’un budget colossal de 1 955 866 570 francs CFA. De l’argent qui avait permis, entre autres, d’ouvrir un centre d’accueil à l’ancien Hôtel de la Can à Nzeng-Ayong, au 6e arrondissement de Libreville, pour l’hébergement et le suivi des personnes victimes de violences conjugales.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Ngomboh ghedogha dit :

    Les poches du contribuable gabonais ont souffert.

  2. Gayo dit :

    2 milliards pour rien alors que plusieurs services publiques manquent du minimum pour servir les gabonais. Ali et sa potiche merite de passer le restant des jours en prison. c’est criminel cette gabegie. J’espere que la femme d’Oligui va pas aussi monter des associations pour siphoner l’argent de l’etat.

  3. Biswe dit :

    Je ne sais pas s’il faut en rire ou pleurer….mais ce n’est pas une bonne nouvelle, contrairement à ce qu’il semble transparaître de l’article, non?

  4. Desiré dit :

    Ce serait l’occasion pour la rédaction de Gabon review de faire une vraie enquête de terrain pour savoir si cet argent a bien été utilisé ou non, bref , à quoi à y il servi reelement ( retrouver les membres des associations aidées et les personnes aidées )

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