Gratuité des transports publics : le CTRI prévoit plus de 3 milliards de FCFA en 2024
Initiée au plus fort de la pandémie de Covid-19 pour soulager les populations du Grand Libreville, la mesure de gratuité du transport public vient de bénéficier d’une ligne de crédit dans le projet de loi de finances 2024. Cette mesure sociale se poursuivra tout au long de l’exercice 2024 pour un coût global de 3,5 milliards de francs CFA.
Le mariage entre le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) et les initiatives à caractères sociaux semble bien prendre pour le bonheur de la population gabonaise. Instaurée dans le sillage de la pandémie du Coronavirus et poursuivie, quelques mois après, dans le but de soutenir les couches les plus faibles, la mesure de gratuité des transports publics intègre progressivement la liste des engagements des pouvoirs publics vis-à-vis de la population.
Dans leur vaste opération de restaurations des institutions durant la période de transition au Gabon, les autorités du CTRI accordent une place importante aux actions de lutte contre la vie chère et de soutien aux couches les plus faibles. Ainsi, dans le projet de loi de finances 2024, une ligne de crédit relative à la gratuité des transports terrestres a été inscrite à hauteur de 3 571 445 596 de francs CFA répartis entre les trois entreprises de transport public intervenant dans le Grand Libreville. Notamment, TransUrb (1 417 937 796 FCFA), Sogatra (1 673 200 000 FCFA) et TransAkanda (480 307 800 FCFA).
Inscrite aux dépenses budgétaires de l’État pour l’exercice 2024, arrêtées à la somme de 2.568.851.281.920 FCFA, la gratuité des transports terrestres est greffée aux dépenses de transfert fixées au montant de 352 218 537 596 FCFA contre 255 784 359 837 en 2023, soit une hausse de 38%.
1 Commentaire
Trois milliard seulement quand on est capable de donner 7 milliards et des véhicules neufs pour le fonctionnement de quelques administrations. Le logiciel n’a pas changé depuis la gouvernance Bongo. Tous les milliards pour une portion des gabonais et presque rien pour le pays et le peuple. L’entretien des inégalités sociales continue.