Le ministre des Travaux publics, le général de Division Flavien Nzengui Nzoundou, a réceptionné, ce mercredi 29 novembre, douze engins de génie civil d’une valeur de près de 2 milliards de francs CFA pour l’entretien du réseau routier en régie. Le but est de parvenir à rendre praticables, en toute saison, les routes en terre permettant de connecter Libreville aux capitales provinciales.

Le ministre des Travaux publics, Flavien Nzengui Nzoundou réceptionnant les documents des douze engins de génie civil, d’une valeur de 1,7 milliard de francs CFA pour l’entretien du réseau routier en régie. © Gabonreview

 

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Face aux 80 % de son réseau routier en terre non revêtue, mal géré et pas toujours rentable pour le pays, le Gabon se donne un nouveau challenge. À travers la dotation des directions provinciales des travaux publics et les subdivisions du pays en matériels de génie civil, le ministère des Travaux publics mise sur l’entretien en régie pour parvenir à un nombre important de kilomètres entretenus et revêtus dans l’intérêt des populations et à un coût optimisé.

Après plus d’une dizaine d’années sans entretien, le réseau routier national en terre non revêtue, va renouer dans les prochaines semaines avec les interventions des techniciens des travaux publics via la nouvelle acquisition de 12 engins de génie civil composés de bulldozers, de niveleuses, de chargeuse sur pneu, de pelles Hyd sur chenille, de camion-benne 5m³ et de véhicules d’entretien. Il vise en particulier à faire évoluer le réseau, à connecter Libreville aux autres capitales provinciales, à aménager, à réduire l’investissement des coûts d’entretien et à maîtriser la durée de vie d’une route en terre.

«Je voudrais au moment où nous réceptionnons ce matériel, lancer un hommage à l’adresse du président de la République pour n’avoir ménagé aucun effort afin de trouver le budget nécessaire pour lancer l’équipement de notre département en matériel lourd pour rependre l’entretien des routes en terre après une durée de plus de onze ans sans entretien routier», a déclaré le ministre des Travaux publics, Flavien Nzengui Nzoundou.

En effet, en optant pour la redynamisation effective de la régie administrative, le patron des TP a fait le choix de la maîtrise des coûts d’investissements et celui de la durée de la vie d’une route en terre, tout en permettant aux acteurs de la régie d’être opérationnels. «Sur la route économique d’un segment de 308 kilomètres en terre, pour l’entretien en entreprise, il nous faut entre 4 et 5 milliards de francs CFA et un à deux ans plus tard, nous devons revenir sur ce linéaire. Or, les engins que nous avons réceptionnés, nous ont coûté 1,7 milliard de francs CFA et permettront d’entretenir, ces 308 km dix fois, peut-être en 10 ans avant que ces matériels ne s’essoufflent. On gagnerait en privilégiant l’entretien routier en régie», a déclaré le ministre des Travaux publics, estimant que l’entretien à l’entreprise à un coût signifiant alors que l’entretien à la régie se fait de manière confortable à partir d’une régie bien équipée en matériel.

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Les investissements dans les infrastructures s’avèrent toujours importants pour le développement. La bonne marche du réseau routier influence la vie économique tant pour les villes que pour les campagnes. Dans sa stratégie, le ministère des Travaux publics envisage de traiter les routes en terre qui permettent de connecter Libreville aux capitales provinciales, notamment, Ovan-Makokou, Alembé – La Lopé-Carrefour le Roi-Mikouyi pour se rendre dans le Haut-Ogooué et l’Ogooué Lolo, Tchibanga, Nyombi-Mandji-Omboue qui permettra de connecter Libreville à Port-Gentil.

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. evariste dit :

    Occupez vous de la route de Santa Clara

  2. KIEM dit :

    Les engins ne sont que des outils qui aident des personnes qu’on doit former pour ce travail, on ne parle pas ici des ingénieurs et autres techniciens de la construction routière, mais des personnes comme celles que formaient les Allemands pour l’entretien des pistes cacaoyères, des cantonniers, on en trouve encore au Nord Gabon. Ce sont les propositions que nous faisons à Oligui Nguéma, quand on construit, on sait aussi réparer et c’est une occasion de faire participer tout le monde à la reconstruction du pays.

    • Akoma Mba dit :

      Mon post n’a pas été publié. Je persiste et signe que ce ministre ne mérite pas ce poste. Chasser le naturel, il revient au galop. Aucun ex ministre sous Ali Baba le biafrais ne devrait être ministre. Entre tous ils ont mis le Gabon à genoux en détournant tout ce qui fut à la portée de leurs mains.

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