En regroupement dès le 13 novembre dernier à Bongoville pour les deux premiers matchs des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, respectivement contre les Harambee Stars du Kenya à Franceville et contre les Hirondelles du Burundi à Dar es-Salaam, les Panthères du Gabon ont été ébranlées par une histoire de vol. Un fait divers qui n’a visiblement pas encore livré ses secrets.

Ce fait divers qui jette le doute sur l’effectivité de la sécurité des Panthères à l’hôtel de Bongoville. © D.R.

 

Que s’est-il passé à l’hôtel des Panthères du Gabon situé Bongoville, dans la province du Haut-Ogooué ? Selon plusieurs sources confortées par la télévision privée TV+ Afrique, 2 millions de francs CFA auraient été subtilisés dans les chambres de Sidney Obissa et d’Alex Mouketou alors que toute l’équipe et le staff technique s’étaient rendus au stade Rénovation de Franceville, le 16 novembre, dernier pour y affronter l’équipe kényane. 

Le fait divers se passe de commentaires tant il dépasse l’entendement. Des questions se posent d’autant plus qu’on explique que cette somme d’argent appartenant à ces deux athlètes aurait pu être emportée par les dames de ménage de l’hôtel. Une vague sur laquelle surfe curieusement tout le monde y compris la team des Panthères. Or, si l’hôtel est réellement aux normes et standards exigés conjointement par la Fédération internationale de football association (FIFA) et par la Confédération africaine de football (Caf), dénicher les coupables ne serait qu’un simple jeu.

L’hôtel de Bongoville accueille régulièrement l’équipe nationale du Gabon, et ce, depuis des années sans aucun bruit de botte. Cet incident interpelle et pose plusieurs questionnements. «L’hôtel est-il sécurité ? Est-il doté de caméras de surveillance jusque dans les couloirs ? Que disent les responsables de l’hôtel ?» Ces questions méritent des réponses d’autant plus que notre confrère fait savoir que le délit s’est «fait sans infraction». «La porte a donc été ouverte par quelqu’un ou des personnes qui connaissaient les lieux et qui détenaient les clés», a conclu un supporter des Panthères du Gabon.

Commentant cette actualité passée quasiment inaperçue, les internautes invoquent «l’amateurisme» et font observer qu’avec si l’hôtel n’est réellement pas sécurisé, «le pire peut arriver et les enquêteurs ne seront guidés par rien pour faire leur boulot». Ils invitent d’ailleurs les responsables de la structure hôtelière à rembourser les 2 millions en attendant les suites à donner à cette affaire qui «inscrit la honte sur le pays». 

Aux dernières nouvelles, des sources concordantes laissent entendre que la Direction générale des recherches (DGR) de Franceville aurait interpellé deux personnes (dames de ménages) pour nécessité d’enquête. Gageons qu’on en saura davantage sur ce fait divers qui jette le doute sur l’effectivité de la sécurité des Panthères à l’hôtel de Bongoville.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. DesireNGUEMANZONG dit :

    Bonsoir David Makumba Dissumba,

    Je vous cite : « le délit (de vol) s’est fait sans infraction ». Plutôt écrire que le délit de vol s’est fait sans « effraction ». L’effraction (entrer de force en brisant les serrures d’une porte ou en détalonnant une fenêtre) est une circonstance aggravante dans l’acte de vol. S’il n’y a pas effraction, il n’y a pas vol. Un procureur pourra difficilement le prouver. D’où l’analyse qui suit.

    Soit l’argent n’a jamais été dans la chambre d’hôtel. On peut supposer une histoire montée de toute pièce. Soit l’argent a été dérobé par une personne appartenant au staff des panthères qui avait connaissance de la présence de ce butin à l’hôtel. Mais comment le prouver?

    Une solution pour les hôtels qui accueillent des délégations (sportives ou autres), c’est de mettre à leur disposition des coffres-forts payants le temps de leur séjour à l’hôtel. Toute personne (ou délégation) arrivant à l’hôtel devra déclarer des valeurs (montre de luxe, argent en liquide, bijoux, etc.) et bénéficier d’un service payant de mise à l’abri de ces valeurs dans un coffre-fort.

    Les caméras ne sont des outils pour constater des actes de « délit de flagrance ». Car ils ne sont pas à l’intérieur des chambres pour préserver l’intimité des client.e.s.

    Cordialement.

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