Infrastructures : des Turcs pour améliorer la vie des Gabonais ?
Reçue mardi à Libreville par le président de la Transition, une délégation de la société turque ONUR lui a exprimé son intérêt pour le Gabon où elle espère participer dès les prochaines semaines à la construction de nouvelles infrastructures, en réservant 80% des emplois aux nationaux dont elle aspire à améliorer les conditions de vie à travers ses investissements.
Un mois après l’organisation à Istanbul du 4e Forum Türkiye-Afrique, une délégation d’investisseurs turcs de la société ONUR est en séjour à Libreville où elle a été reçue en audience, mardi 14 novembre, par Brice Clotaire Oligui Nguema. Si le président de la Transition dit avoir été «heureux» de les recevoir, c’est que «leur proposition pour la construction d’infrastructures au Gabon promet de créer des emplois et d’améliorer les conditions de vie des Gabonais».
Ayant récemment lancé des réflexions sur la matérialisation de grands chantiers, à l’instar de l’aménagement de «Libreville 2», son nouvel aéroport et ses nouvelles voiries urbaines, le patron du CTRI semble voir dans cette société un potentiel partenaire pour le nouveau Gabon auquel il aspire. D’autant que ses responsables ont montré leur disponibilité à lancer leurs activités aussi rapidement que possible. Philippe H. Solomon, représentant de la société, espère d’ailleurs pouvoir commencer dans les prochains jours. Il annonce pour cette semaine l’arrivée au Gabon d’une équipe d’ingénieurs et de techniciens turcs dans le but de «préparer la logistique».
Côté emplois, la société ONUR assure que la part belle sera faite aux nationaux. 1 500 à 2 000 Gabonais devraient ainsi être recrutés pour travailler sur les différents chantiers qu’elle remportera. «Nous soutenons à fond le président dans son programme de rénover le Gabon», a déclaré Philippe H. Solomon dont l’ambition, a-t-il dit, est d’apporter un plus dans l’économie du pays, notamment à travers la construction de nouvelles infrastructures hôtelières, hospitalières, etc.
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