Pluies diluviennes : Makokou coupé du reste du pays

La capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo est coupée du reste du pays depuis, le 12 novembre dernier. Une situation consécutive à l’effondrement d’une batterie de buse métallique de diamètre 2 000 au niveau du PK28 700 de Makokou, occasionnant une interruption de trafic sur l’axe routier Ovan-Makokou.

La capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo est coupée du reste du pays depuis, le 12 novembre 2023. © D.R.

Mauvaise nouvelle pour les routiers de l’axe Ovan-Makokou long de 94 km. Entièrement en latérite, cette route souvent présentée comme étant un véritable calvaire pour les automobilistes, notamment durant la saison de pluie, est impraticable et coupée du reste du pays depuis le 12 novembre 2023.

Selon un communiqué du gouverneur de la province de l’Ogooué-Ivindo, Christiane Lekat, «à la suite d’une pluie diluvienne survenue dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 novembre 2023, une batterie de buse métallique de diamètre 2 000 s’est effondrée au PK 28.700 de Makokou occasionnant au passage une interruption de trafic». Recommandant aux usagers venant au partant pour Libreville de ne point effectuer le déplacement dans les deux sens jusqu’à nouvel ordre, la première autorité de la province assure un retour à la normale dans des délais raisonnables.

Très glissante en cette période, cette route oblige les automobilistes à rouler au pas. Cependant, un bus avec à son bord son conducteur n’a pas été épargné par les eaux qui l’ont emporté, entraînant dans sa chute deux riverains. Enregistrant plus de peur que de mal, «les trois rescapés ont été conduits au centre hospitalier régional Omar Bongo Ondimba  de Makokou » explique le communiqué tout en précisant qu’aucune perte en vie humaine n’est à déplorer.

Durant son premier septennat, Ali Bongo s’était engagé à construire cette route très pratiquée par les opérateurs économiques qui font transiter les produits de première nécessité vers le sud du pays. Partis de Lalara à Ovan, en passant par Koumameyong, les travaux s’étaient brusquement arrêtés faute de financements.