Après la dissolution de leur institution ayant validé la tentative de passage en force d’Ali Bongo en août dernier, les moins chanceux des anciens agents du Centre gabonais des élections (CGE) sollicitent du président de la Transition un regard de compassion à leur endroit. Ils réclament pour certains 5 mois d’arriérés d’indemnités et… la prime de la nuit électorale.

Après la dissolution du CGE, ses anciens agents réclament leurs indemnités au CTRI. © D.R.

 

Ils considèrent n’avoir fait que leur part du travail «en tant qu’agents exécutants». Le 30 octobre dernier, soit deux mois après le coup d’État et la dissolution de leur institution, les anciens agents du CGE ont écrit au général Brice Clotaire Oligui Nguema pour lui exprimer leur désarroi et solliciter de sa part le règlement de la dette de la structure ayant validé les résultats douteux des élections générales du 26 août 2023. «Le Bureau du CGE dissous est redevable de près de cinq mois d’indemnités impayées à l’ensemble des personnels et plusieurs primes, dont celles de la nuit électorale, de supervision dont le montant est connu du Bureau du CGE et la prime de fin de mission. Nous désirons nous aussi, à l’instar des membres du Bureau et de l’Assemblée plénière, rentrer dans nos fonds», ont-ils sollicité, non sans dénoncer l’injustice dont ils disent être victimes.

Selon ces anciens agents, qui assurent avoir plus d’une fois interpellé sans réponse les nouvelles autorités sur la situation difficile qu’ils traversent, à la suite de la dissolution du CGE, beaucoup ont pu retrouver du travail et ainsi continuer à subvenir à leurs besoins, alors que d’autres, notamment les personnels de la main-d’œuvre non permanente vivent désormais dans la précarité. «Nous constatons des inégalités dans le traitement des catégories du CGE dissout. Les unes bénéficient d’un traitement hors pair et d’autres sont portées aux responsabilités. Qu’avons-nous commis de si grave pour mériter le châtiment qui nous est infligé ?» s’interroge le collectif.

«Nous en appelons à votre magnanimité afin de trouver une solution. Excellence monsieur le président, nous vous savons épris de paix et de justice sociale. Nous ne doutons donc pas que vous serez attentif à cette situation qui apparaît à nos yeux comme une injustice, car ayant participé jour et nuit au processus électoral, nous estimons avoir fait notre part de travail en tant qu’agents exécutants. C’est pourquoi nous sollicitons très respectueusement votre intervention afin de trouver un moyen commode en vue d’une issue heureuse à cette situation», lit-on dans le courrier rendu public ce mardi 7 novembre sur le réseau social X par le média Tendance Gabon.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. vision dit :

    Garder le calme Dieu n’est pas aveugle sachant bien que vous avez été amenez de vous détourner de la voie de la vérité, Dieu est un père compatissant; fléchir les genoux et confesser tous simplement, sa miséricorde vous sera accordé.

  2. Lavue dit :

    Pauvres gens. Ils ne connaissent pas la honte ces brebis galeuses. Ils ne savent plus où habite ALI BONGO. Ils ignorent que le PDG qui les a placés au CGE détient toujours des milliards. Ils ignorent combien de milliardaires le PDG regorge.

    Faut qu’ils laisse le Général tranquille, ils veulent salir son action. Des délinquants qui étaient prêts à voir le pays s’enflammer viennent demander de l’argent pour un travail qui a failli causer la mort à plusieurs Gabonais.
    Quel sacré culot.

    Gbonreview, si c’est pour se moquer d’eux on peut comprendre, sinon faut pas publier pareille co…rie. Ce genre de nouvelles ne génère que du dégoût.

    Qu’ils aillent au diable.

  3. Biswe dit :

    A chaud comme ça, je n’ai qu’un mot….indécent!!!

  4. messowomekewo dit :

    Voici des gens qui étaient prêts à ce que tout le pays s’embrase qui viennent réclamer quelque chose qui ne leur est même pas dû.
    Le comble est qu’ils ne semblent pas conscients de la gravité de leurs actes. Ils ne pensent qu’à leurs petites personnes, tout cela n’inspire que dégoût et commisération.

  5. Jean Jacques dit :

    Chers citoyens vous êtes victimes de la haine, barbarie, mensonges militaires c’est qui un?ce qui est triste nous sommes les République de bananes la ou on pas la vraie pour tous,en Afrique la justice faut la politique,corruption .Dans les vrais pays olingui et sa bande devraient passer à la barre PRESENTE LES PREUVES SES FAMEUSES FRAUDES. ÉLECTORALES et ne devrait pas avoir droit à un avocat.Sans présenter les preuves tous devraient évoquer 100ans.

  6. Jean Jacques dit :

    Je ne sais pas quel dictionnaire il a vu l’expression coup de liberté ,quand vous voyez un petit groupe des salopards sauter comme les grenouilles, que olingui va résoudre leur problème, malgré la situation financière difficile le monsieur se permet signer un contrat de 1oo millions/mois de son vice et cette villa est à ?Ali Akbar,c’est pour ça il était au palais,Akbar fait parti des politiciens qui ont volé le Gabon,autre fait que le peuple ne connaît pas.D-aores les putschistes l’argent retrouvé chez l’ex 1ere Mme pourquoi olingui à mis cet argent à bgfi la banque de oncle oyima?la banque de l’état c’est le trésor et non bgfi.

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