Nouveau pont d’Ebel-Abanga : le CTRI hâte le démarrage du chantier
Moins de huit mois après la signature d’une convention avec l’État gabonais, la société belge Matière & Besix s’apprête à lancer les travaux de la construction du nouveau pont d’Ebel-Abanga sur la Route nationale 1. Une étude d’impact environnemental et social (EIES) y relative est déjà consultable à la DGEPN.
Sans nul doute une des conséquences de la virée du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, il y a plus d’un mois à Lambaréné. Le projet de construction du nouveau pont d’Ebel-Abanga, dans le département de l’Abanga-Bigné (Moyen-Ogooué), vient d’être relancé. La semaine dernière, la société Matière & Besix a déposé auprès des services de la direction générale de l’Environnement et de la Protection de la nature (DGEPN) une étude d’impact environnemental et social nécessaire en République gabonaise depuis juillet 2005 avant le démarrage effectif de tous travaux d’infrastructures de cette envergure.
«Ce document est consultable pour avis» au ministère des Eaux et Forêts, informe la DGEPN qui donne un délai de 10 jours aux intéressés. «Passé ce délai, aucun avis ne sera pris en compte dans le processus administratif de validation de cette EIES», prévient-elle.
C’est le 28 février dernier qu’une convention avait été signée entre l’État gabonais représenté par le ministère en charge des Infrastructures et Matière & Besix. L’entreprise belge s’était également vue confier la construction de quatre flyovers (passerelles piétonnes), dont celui de la SNI Owendo. À propos du nouveau pont d’Ebel-Abanga, la société spécialisée dans la construction d’ouvrages métalliques espère livrer le chantier dans trois ans. «Le contrat est complètement financé par une banque européenne et garanti par la Belgique. Le contrat est sur une durée de 36 mois pour un montant de 100 millions d’euros (près de 66 milliards de FCFA). Besix est le mandataire du contrat», a indiqué Philippe Dessoy, directeur général de Besix, il y a sept mois.
2 Commentaires
Je pense que le Gabon a suffisamment de moyens pour financer ce projet sur fonds propres. Il n’est donc nullement utile ci d’aller encore endetter le pays. La Young Team n’est plus là pour détourner l’argent.
J’ajouterais que cette route est dégradée à 95% par les exploitants forestiers, il est de leur devoir de prendre en charge au minimum 50% de la réalisation cette infrastructure.
Les PDGistes devraient vraiment avoir honte de ce qu’ils ont produit en 60 ans de règne. Un vieux pont de l’époque coloniale sur l’un des principaux axes économiques du pays. Un pont à une seule voie en plus. Ces gens là étaient vraiment des ennemis du peuple. Quelle honte, rien qu’à regarder ce pont, comment s’imaginer qu’on se trouve au Gabon.
Seigneur plus d’aventuriers et autres apatrides à la tête de notre pays. Non plus jamais.