Brice Laccruche Alihanga : Ses avocats souhaitent sa réhabilitation
Convaincus que la confrontation, mercredi 11 octobre, avec Sylvia Bongo a conforté l’innocence de leur client détenu depuis près de quatre ans à la prison centrale de Libreville, Maîtres Anges Kevin Nzigou et Charles-Henri Gey Bekale appellent de nouveau à sa libération et à la réhabilitation de son honneur.
Ils n’ont pas cessé de clamer son innocence. Sa confrontation avec Sylvia Bongo, l’ex-première dame du Gabon, mercredi 11 octobre, a un peu plus convaincu Maîtres Anges Kevin Nzigou et Charles-Henri Gey Bekale de ce que Brice Laccruche Alihanga n’est pas coupable des faits dont il est soupçonné depuis la fin des ses fonctions à la tête du cabinet d’Ali Bongo et au sein du gouvernement en 2019. Et si l’épouse du président déchu a fait preuve de déni à tous les niveaux devant le juge spécial, il ne fait aucun doute, selon eux, qu’elle «refuse de dire la vérité et de se conformer au jeu de la justice».
Or, ils sont convaincus que l’ex-première dame était l’ordonnateur des sorties d’argent public non justifiées imputées à leur client. Ils en veulent pour preuve les relevés bancaires et des déclarations d’autres détenus, anciens collaborateurs de l’ex-chef de l’État et responsables d’entreprises publiques. Pour ses avocats, Brice Laccruche Alihanga «est resté enfermé pendant des années, alors (qu’il) n’était responsable de rien». Aussi, appellent-ils à sa libération et à sa réhabilitation.
Quatre ans de vie perdus
«Toutes les accusations qui sont portées sur notre client ne reposent sur rien (…) Le temps va-t-il le réhabiliter ? Qu’est-ce qui pourrait faire que justice soit rendue, parce que quatre ans de perdus, c’est quatre ans de destruction d’une vie. Voyez l’état dans lequel il est. Nous allons engager, le plus tôt possible, des procédures pour le réhabiliter», a annoncé ce jeudi 12 octobre Me Nzingou pour qui la nécessité, pour Brice Laccruche Alihanga, est «qu’il se soigne et qu’il regagne sa dignité qui a été bafouée».
«Aujourd’hui, les masques sont tombés. Notre objectif est qu’il sorte du pénitencier pour se refaire une santé, mais aussi pour retrouver son honneur et sa dignité perdus», a renchéri Me Gey disant son client «très abîmé» après près de quatre années de détention souvent dans des conditions qu’ils ont plus d’une fois déplorées publiquement.
2 Commentaires
Attendez vous dites quoi là ? Innocence de votre client ? Nous connaissons tous le rôle que alihanga à joué dans ce pays après la maladie d’alibongo on peut pas nous dire aujourd’hui qu’il n’a rien volé ? C’est la même bande à Sylvia, acombessi et autres
Laccruche, Acrombessi, des voleurs et responsables de surfacturations avec des libanais,
, Acciona et Intercanales. En prison tous!Un congolais qui connait ces magouilles parle de factures de 80 millions surfacturées à 800 millions et avec la complicité du libanais propriétaire du Casino du Bord mer.