Agriculture : Le Gabon dans les petits papiers du Groupe OCP
Ayant lancé, mardi 10 octobre, une plateforme de financement avec l’IFC censée mobiliser 800 millions de dollars de capitaux d’ici à 2030, le leader mondial du marché des engrais phosphatés entend faire bénéficier le Gabon de cette nouvelle initiative dont le but est de construire et de soutenir des systèmes de production et de distribution alimentaires durables en Afrique.
Rien n’est encore précis, mais comme le Cameroun, le Gabon figure dans les petits papiers du Groupe OCP et ceux de la Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, qui ont lancé mardi au Maroc une plateforme de financement agricole pour construire et soutenir des systèmes de production et de distribution alimentaires durables en Afrique. L’ambition de celle-ci est de mobiliser 800 millions de dollars de capitaux d’ici à 2030 et de contribuer au développement des compétences, à la création d’emplois et à la sécurité alimentaire sur le continent à travers divers projets, dont quelques-uns seront menés au Gabon qui aspire à l’autosuffisance alimentaire.
«En offrant un accès au financement et à la formation professionnelle, la plateforme permettra de renforcer 30 chaînes de valeur agricoles en Afrique à travers 60 opérations de financement agricole couvrant différents types de cultures et visant à relever les défis qui freinent la croissance et la résilience du secteur», précise dans son communiqué le Groupe OCP qui croit que «l’agriculture est vitale pour l’économie africaine». «Ce partenariat entre IFC et le Groupe OCP vise à œuvrer pour libérer tout le potentiel de l’Afrique afin qu’elle puisse non seulement se nourrir elle-même, mais également le monde», a déclaré Mostafa Terrab, président-directeur général du Groupe OCP.
Selon les deux partenaires, la plateforme mise en place développera un portefeuille d’opérations qui permettront la participation directe ou indirecte de nouveaux investisseurs, tous soumis au respect de certaines mesures sociales, économiques et environnementales. Elle devrait également favoriser l’émergence de champions africains et permettra le partage de meilleures pratiques afin que les succès puissent être reproduits dans toute l’Afrique, prévoient-ils, tout en annonçant des études approfondies sur des chaînes de valeur ciblées. Le but étant d’identifier les défis à relever par le secteur et proposer des solutions adaptées.
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