Gabon : Retour de la levée des couleurs à l’école
Sur instruction du président de la Transition, les chefs d’établissements scolaires publics et privés laïcs ou confessionnels, du primaire au secondaire, ont désormais l’obligation de procéder à nouveau à la cérémonie de levée du drapeau tous les lundis. Des sanctions sont prévues pour les contrevenants.
Dès le lundi 16 octobre prochain, les établissements scolaires du Gabon devront reprendre avec une habitude peu à peu délaissée ces dernières années : la cérémonie de levée des couleurs (drapeau). L’instruction du président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a été rendue publique ce mardi par le porte-parole du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Elle concerne le cycle primaire et secondaire, les établissements publics et privés confessionnels et laïcs sur toute l’étendue du territoire national.
Au cours de cette cérémonie censée réunir l’ensemble du corps enseignant, des personnels administratifs et les élèves, il sera chanté l’hymne national, La Concorde. «Ces actes patriotiques seront exécutés tous les lundis matin avant le début des classes, pour la levée des couleurs ; et les vendredis à la sortie des cours, pour leur descente», précise le colonel Manfoumbi Manfoumbi qui indique que le président de la République «attache du prix au strict respect de (cette) décision».
Pour s’assurer que les cérémonies de levée et de descente des couleurs sont effectuées dans les établissements scolaires, les autorités annoncent «un contrôle régulier». Des sanctions pourraient découler du non-respect de cet ordre du général.
3 Commentaires
Pendant qu’Oligui et ses amis commettent des actes antipatriotiques comme détourner les centaines de milliards trouvés chez les collégiens alors que ces enfants manquent de salles de classe, manquent les cours a cause d’un transport scolaire trop cher, ne mangent pas a leurs faims avec un coup de la vie trop cher. Un seul milliards, c’est deux millions de revenu mensuel d’une famille pendant 40 ans. La gouvernance d’Oligui se révèle aussi corrompue et aussi criminelle que celle des Bongos.
C’est une dictature militaire, le président ordonne directement aux chefs d’établissement.
Ou est le premier ministre et son ministre de l’éducation nationale ?
Les conseils pédagogiques.
Le respect s’apprend, il ne s’ordonne pas.
C’est pour resoudre lequel des multiples problemes lies a l’education dans notre pays?
C’est quoi le but? Quelqu’un pourrait expliquer?