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Sanctions financières : «Le Gabon n’y échappera pas», prévient Mays Mouissi
À la suite du coup d’État opéré fin août dernier, le Gabon, qui devrait inévitablement subir d’autres restrictions de la part de ses partenaires financiers internationaux, mise plus que jamais sur une meilleure mobilisation de ses ressources sur le plan national avec l’implication des services de la douane et des impôts dont les responsables sont appelés par le ministre de l’Économie et des Participations à plus d’abnégation au travail.
À cause du coup d’État du 30 août 2023, le Gabon pourrait connaître des restrictions de la part de ses partenaires financiers internationaux. © Freepik
Après la suspension par les États-Unis de certains de ses programmes d’aide extérieure, le Gabon n’en a pas fini avec les restrictions de la part de ses partenaires financiers internationaux. «La survenance d’une action militaire dans un pays ferme généralement l’accès à un certain nombre de financements extérieurs. Et notre pays ne va pas y échapper», a prévenu mardi 3 octobre Mays Mouissi lors de la cérémonie d’installation officielle des nouveaux directeurs nommés lors du dernier Conseil des ministres.
Si le ministre de l’Économie et des Participations souhaite que ces restrictions ne se généralisent pas, il entend néanmoins être préparé au choc potentiel à venir. Pour ce faire, les nouveaux promus sont invités à plus d’abnégation au travail, tout en boostant leurs équipes, aussi bien à la douane qu’aux impôts. Les recouvrements au niveau national devraient donc être plus suivis.
«La stratégie, elle est toute simple, assure le membre du gouvernement : il nous faut arriver à mieux mobiliser les ressources à l’intérieur de notre territoire. Les douanes et les impôts portent cette responsabilité.» Pour Mays Mouissi, c’est la seule option pour le Gabon s’il veut continuer à payer les salaires, les bourses d’études et assurer d’autres charges. Pour s’assurer du bon travail des agents de ces deux entités, le ministre de l’Économie et des Participations a instruit les différents responsables de mettre régulièrement à la disposition du président de la Transition et du Premier ministre les informations actualisées sur le niveau des recettes.
7 Commentaires
Avec un million d’habitants et les richesses dont regorge le pays, le Gabon peut bien se passer de l’Aide Internationale.
Le Ghana n’a jamais eu besoin du FMI et pourtant c’est le pays le plus avancé d’Afrique avec des autoroutes et une économie assainie. Arrêtons d’être d’éternels mendiants.
Entièrement d’accord avec vous.il est temps que les gens se mettent résolument au travail pour le bien de tous. Exit les détournements et surfacturations.
Mays Mouissi me déçoit énormément !s il veut vraiment mobiliser les moyens alors qu il commence à ne pas les dilapider en se gardant de faire venir des soit disant conférenciers de la finance payé à prix d or. En quoi l ivoirien Tidjane Thiam apportera des solutions pour le Gabon ? Son collègue de l Économie et lui sont ils incapable d apporter des solutions pour le pays à tel point qu il faille aller chercher à nouveau un légionnaire ?
Arrêtez de dire tout et n’importe quoi. A l’évidence et a la lecture des journaux ce matin, Tidjane tHIAM n’est pas là a l’invitation d’aucune de nos autorités, mais comme potentiel investisseur….Cela vaut aussi pour EKOMA MBA et son Ghana qui de modèle est devenu un « cancre de la dette ». Mettez vos info à jour pardi!!!
Eh bien! la survenance de cette action militaire était plus que nécessaire pour enfin libérer notre pays. Les français et le reste de l’Europe, ces GROS VOLEURS de nos richesses naturelles le savaient. Ce sont eux qui maintenaient le clan Bongo au pouvoir. Arrêtons avec cette hypocrisie svp. A Ntare Nzame. Pitié de vous.
Mon fils May Mouissi, on dit que vous êtes un très bon économiste. Alors faites le nécessaire pour que le Gabon n’ait plus à quémander à l’extérieur de l’argent. Nous avons tout ce qu’il nous faut pour notre petite population d’à peine 2 millions d’habitants. A Ntare Nzame.
De n’importe quoi le Gabon riche vous produissez quoi? Vous allez manger vos richesses,mais on attend ta croissance à 2 chiffres vous avez eu le courage d’écrire ton torchons document en critiquant le bilan du pdt Ali.Tu as averti qui les pauvres?Tu as déjà à la cuisine donc ton gros et gros plus 5ooo ooo /mois seul, un médecin,prof n’ont même pas la moitié de vos salaires, qui travaillent plus Que les gens du gvnment
Apres 14 ans d’expérience dans le voyage international, le Gabon perd économiquement beaucoup dans le domaine du voyage, sur le marché commercial nous constatons la présence de plusieurs agences de voyage indienne, alors que ce secteur est créateur d’emplois, comment pouvons nous maitriser le rendement économique de ce secteur s’il est détenu par seulement les indiens, alors même que la matière gabonaise est disponible?; je propose la création d’une agence de voyage nationale de droit gabonais qui vas s’étendre sur le territoire national, c’est a ce moment là ou nous allons maitriser les entrées est sorties dans le secteur aéroportuaire. le Gabon peut bien se doter de la licence IATA pour ventre toutes les compagnies aériennes de la Platform nationale et international les compétences aux service de ce pays sont disponible mais ne sont pas consultées. Dieu dit cherchons et trouvons