Gabon : Marie Madeleine Mborantsouo chez le président de la Transition
Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu en audience le 6 septembre, l’ancienne présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsouo. Les échanges ont porté entre autres sur la mise en place d’une nouvelle Cour constitutionnelle de la Transition.
Poursuivant sa série de rencontres avec les forces vives de la Nation et la classe dirigeante, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition a échangé ce mercredi 6 septembre 2023, l’ancienne présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsouo. Il s’est agi au cours de cette rencontre de la mise en place d’une nouvelle Cour constitutionnelle de Transition suite à la crise électorale du 30 août dernier qui a conduit à la dissolution par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) de toutes les institutions de la République. Cette haute juridiction qui a pour mission d’accompagner le processus de transition sera désormais dirigée par de nouveaux responsables.
«Toutes les institutions ont été mises à plat et cet après-midi, monsieur le président entouré de tous les membres du comité de transition ont fait l’honneur de me recevoir et de me faire par des raisons qui ont amené les Forces de défense et de sécurité à interrompre le fonctionnement régulier des institutions», a déclaré Marie Madeleine Mborantsouo à la tête de la Cour constitutionnelle du Gabon depuis sa création en 1991.
Quelques heures après cette rencontre au palais de la Rénovation, le président de la Transition a nommé Dieudonné Aba’A Owono comme nouveau président de la Cour constitutionnelle. «Naturellement, je passerais le flambeau au président de la Cour constitutionnelle de Transition. C’est dans l’ordre normal des choses qu’une nouvelle ère puisse voir le jour après tant d’années de service à la tête de cette haute juridiction», a-t-elle indiqué.
3 Commentaires
Bjr. Au delà de ce rituel, le message subliminal est celui de percevoir que certaines autorités ne seront l’objet d’aucune poursuites ni condamnations de la part des « nouveaux hommes fort de GABAO. la patate chaude sera refilée aux nouvelles institutions issues de nouvelles élections libres. Amen.
Bjr. Morceau au choix : »C’est dans l’ordre normal des choses qu’une nouvelle ère puisse voir le jour après tant d’années de service à la tête de cette haute juridiction», a-t-elle indiqué.
La sémantique des mots est dans l’ordre d’un contexte bien précis. Observez ceci, sans se réjouir du » sauver le peuple » (selon la qualification du nouvel homme du Gabon), MMM évoque le caractère normal des choses ainsi qu’une nouvelle ère. Et d’ajouter « puisse voir le jour ». La lumière quel que soit la durée de la nuit.
Et enfin pour finir, après tant d’années…. haute juridiction. La forme tant d’années évoque soit la lassitude ou la soif de reconnaissance vis à vis de qui(posée la question c’est déjà y répondre) car le fait de la haute juridiction procède manifestement de la dernière marche de l’escalier. Amen.
Cette dame méritait la prison depuis le début de la transition au Gabon. Elle a quand même été au cœur de la fraude électorale au Gabon depuis 1991, on ne peut pas poursuivre des hommes politiques au Gabon sans leurs complices entre autres cette dame. Cette Cour Constitutionnelle qui est plus qu’une Cour familiale Bongo (car cette dame a eu deux enfants avec Omar Bongo), a toujours penché sa balance ⚖️ du côté du pouvoir, j’en parle même (en tant que Historien, Sociologue, et Professeur d’Histoire-Géo) dans mon travail scientifique sur les 3 familles dynastiques présidentielles dont bien entendu celle de Bongo Ondimba, voici le lien pour ceux qui sont intéressés à lire plus: https://www.academia.edu/105664836/EYADEMA_GNASSINGBE_BONGO_ONDIMBA_et_OBIANG_NGUEMA_Trois_Familles_Présidentielles_Dynastiques_Africaines_Uniques_au_Monde